(1532) Du latin encyclopaedia forgé à la Renaissance, fausse lecture d'un manuscrit pour ἐγκύκλοπαιδεία ; mot tiré du grec ancien ἐγκύκλιος , énkúklios (« circulaire ») — voir encyclique — et παιδεία , paideía (« instruction ») soit le sens de « éducation comprenant l'ensemble de toutes les sciences ».
Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert. C'est le début d'une aventure éditoriale qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe, même si elle a déjà des précédents en Angleterre et en Allemagne.
1. Ouvrage où l'on expose méthodiquement ou alphabétiquement l'ensemble des connaissances universelles (encyclopédie générale) ou spécifiques d'un domaine du savoir (encyclopédie spécialisée).
L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers est une encyclopédie française, éditée de 1751 à 1772 sous la direction de Denis Diderot et, partiellement, de Jean Le Rond d'Alembert.
Symbole du siècle des Lumières, elle est l'œuvre du célèbre écrivain et philosophe Denis Diderot (1713-1784) et du mathématicien Jean Le Rond D'Alembert (1717-1783). Dès 1751, plus de cent cinquante auteurs travaillent à son élaboration : philosophes, médecins, géographes, mathématiciens, avocats, militaires…
Le but de l'Encyclopédie est originellement de rassembler les connaissances acquises par l'humanité et de favoriser l'accession du peuple au savoir. Le matérialisme et la lutte contre le christianisme de Diderot participent des fondements de l'Encyclopédie, ce qui vaudra l'hostilité de la Cour et de l'Eglise.
Un arrêté du conseil de Louis XV interdit l'impression et la diffusion des deux premiers volumes de "L'Encyclopédie " ou "Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle est jugée subversive par les Jésuites qui la qualifie "d'athée et matérialiste". Par Yann Potin, historien.
Parmi les philosophes des Lumières, on cite en priorité Voltaire le flamboyant ou Rousseau le boudeur. Ensuite seulement vient Diderot, le père de l'Encyclopédie.
L'Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers a nécessité plus de 20 ans de travail. Ce projet collectif dirigé par le philosophe Denis Diderot et le mathématicien Jean Le Rond d'Alembert a été le fruit d'un combat du premier au dernier volume, de 1751 à 1772.
Le 7 février 1752 le Conseil du roi adopte un arrêté interdisant les deux premiers volumes de l'Encyclopédie car ils contiennent « plusieurs maximes tendant à détruire l'autorité royale, à établir l'esprit d'indépendance et de révolte, et, sous des termes obscurs et équivoques, à élever les fondements de l'erreur, de ...
"Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de le transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succèderont; ...
Il confie à Denis Diderot une responsabilité énorme en lui demandant de traduire un Dictionnaire des arts et sciences, la Cyclopædia de l'éditeur anglais Chambers. C'est ainsi que naît le projet de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers.
Le but d'une encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre; d'en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de les transmettre aux hommes qui viendront après nous; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui ...
De l'Encyclopédie est un pamphlet de Voltaire, publié en 1774. Au moment où ce pamphlet est publié, Louis XV venait de mourir, mais l'Encyclopédie n'était toujours pas tolérée.
Une encyclopédie est un ouvrage (livre, ensemble de livres ou document numérique) de référence visant à synthétiser toutes les connaissances pour édifier le savoir et à en montrer l'organisation de façon à les rendre accessibles au public, dans un but d'éducation, d'information ou de soutien à la mémoire culturelle.
La production de dictionnaires et de grands ouvrages littéraires caractérise le siècle des Lumières. L'Encyclopédie en est l'ouvrage le plus représentatif, à une époque où un nouvel esprit philosophique se constitue, basé sur l'amour de la science et la tolérance.
Les origines du projet
En 1745, en effet, André François Le Breton, imprimeur libraire à Paris (nous dirions éditeur de nos jours) obtient un privilège royal pour la publication d'un Dictionnaire universel des arts et des sciences.
Mouvement littéraire, culturel et philosophique du XVIIIe siècle, les Lumières sont incarnées par des philosophes comme Rousseau, Montesquieu ou Voltaire. Leur but : la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition, l'intolérance et la tyrannie.
“La passion détruit plus de préjugés que la philosophie.” “Lorsque le prêtre favorise une innovation, elle est mauvaise : lorsqu'il s'y oppose, elle est bonne.” “Si tout ici-bas était excellent, il n'y aurait rien d'excellent.” “Les erreurs passent, il n'y a que le vrai qui reste.”
Denis Diderot (1713-1784) est surtout connu et célébré pour avoir dirigé avec d'Alembert (1717-1783), au milieu du XVIIIe siècle, la publication d'une entreprise éditoriale monumentale : l'Encyclopédie.
D'Argenson, dès 1752, énumère ainsi les ennemis de l'Encyclopédie : « Les Courtisans, les Jésuites, les Jansénistes et tous les autres corps cagots persécutent également les philosophes. »
Faute d'acheteur, c'est finalement la mairie du Plessis-Trévise qui s'offrira le 8e volume du recueil de planches sur les sciences de Diderot et d'Alembert.
diffuser auprès du plus grand nombre un savoir libre de tout préjugé, de toute superstition, mesurer les connaissances à l'aune de la raison, enfin, fournir un matériel pour, comme Diderot le proclame dans l'article « Encyclopédie », « changer la façon commune de penser ».
Inspirée par un ouvrage similaire de l'Anglais Chambers (1729), l'Encyclopédie a été dirigée par Diderot et rédigée par 150 savants, philosophes et spécialistes de toutes les disciplines (Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Helvétius, Condillac, d'Holbach, Daubenton, Marmontel, Quesnay, Turgot, Jaucourt, etc.).
Les jésuites et les jansénistes s'opposent au projet. Ils sont particulièrement choqués par la participation de l'abbé de Prades qu'ils dénoncent comme étant hérétique. Les premiers volumes sont interdits. Mais Malesherbes et Madame de Pompadour défendent le projet qui reprend.