Les populations médiévales n'ont pas vécu mille ans sous un climat humide et glacial. Elles ont même connu une longue période de réchauffement climatique ! En fait le climat a évolué au cours du Moyen Âge, tantôt favorisant les cultures tantôt entraînant mauvaises récoltes et famines.
La nouvelle a surpris nombre de scientifiques : il y a 55 millions d'années, l'océan glacial Arctique n'était pas du tout glacé, et la température de ses eaux de surface atteignait même 18 degrés Celsius !
Au cours du XIVe siècle, débute le Petit Âge glaciaire. Cette période climatique plus froide touche l'Europe et l'Amérique du Nord et s'étend jusqu'au milieu du XIXe siècle. Marquée par des étés plus frais, plus humides et des hivers plus neigeux, elle correspond aussi à une avancée importante des glaciers.
Périodes chaudes, périodes froides, glaciations : le climat à la surface de la Terre a constamment varié au cours des temps. On peut distinguer trois types de causes aux variations climatiques. En premier lieu, le climat est directement fonction de la quantité d'énergie solaire reçue par la Terre.
En d'autres mots, en 2020, il a fait 0,6 °C de plus que les normales. C'est 1,25 °C de plus sur les moyennes de l'ère préindustrielle.
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
Le record national de la température la plus élevée en France métropolitaine, tous mois confondus, est de 46,0 °C . Il est détenu par Vérargues, le 28 juin 2019 lors de la canicule de juin 2019, c'est la première fois que les 46 °C sont atteints en France.
Pour les climats plus anciens en revanche, il faut faire appel à des forages beaucoup plus profond, non pas dans l'océan mais dans les calottes polaires des Pôles Nord et Sud. A ce jour les techniques de forage ont permis l'observation d'un climat datant de plus de 400 000 ans.
Pour reconstituer le climat du passé, il faut étudier les paramètres climatiques comme les températures, les mouvements des fluides… à partir de plusieurs indices, notamment les fossiles, afin de savoir comment la chaleur était transportée.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980. Sur la période 1959-2009, la tendance observée est d'environ +0,3°C par décennie.
Il y a 20.000 ans, au maximum glaciaire, lorsque la température moyenne était de 5°c de moins qu'aujourd'hui: Plusieurs kilomètres de glace recouvraient l'Amérique et l'Europe du Nord.
Bien que surprenants, les résultats obtenus par les chercheurs sont clairs : le réchauffement climatique auquel nous assistons a commencé au tout début de la révolution industrielle, il y a environ 180 ans.
La température moyenne de la France, sur les douze mois de l'année, était de 11,4 °C en 1901-1910 ; elle est passée progressivement à 12 °C en 1941-1950 – les années de guerre et d'après-guerre. À signaler quand même, malgré ce qui vient d'être dit, les trois grands hivers de 1940, 1941 et 1942.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
De 350 à 300 millions d'années : Des climats chauds et humides à la glaciation du permo-carbonifère. À la fin du Dévonien, il y a environ 350 millions d'années, et pendant l'ère Carbonifère (jusqu'à environ 300 millions d'années), le climat est à la fois très chaud et très humide sur Terre.
La terre et l'eau ne forment donc qu'une seule et même sphère qui reçoit le nom de "globe terraqué", remplacé ensuite par "globe terrestre". Kepler (1571-1630), en 1618, confirme ces propos.
La première raison aux températures plus élevées vient des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, qui étaient plus élevées au Crétacé qu'aujourd'hui. Les précipitations étaient également plus nombreuses et donc l'humidité relative.
D'après celles qui se sont formées au Crétacé, les géologues peuvent déduire que le Crétacé a été la période la plus chaude de l'Histoire de la Terre, la température moyenne à la surface du globe restant au-dessus de 20°C, contre 15°C environ aujourd'hui.
Ces indices nous montrent que le climat du carbonifère était contrasté : indices de glaciation et de zones chaudes et humides.
La température moyenne du globe au Crétacé était environ 15°C plus élevée que maintenant. Depuis 600 Ma, le climat moyen mondial est plus chaud que maintenant d'une bonne dizaine de degrés pendant 85% de cette durée.
La variabilité du climat planétaire est normale, et tient aux fluctuations des courants océaniques, aux éruptions volcaniques, au rayonnement solaire, aux paramètres astronomiques et à d'autres composantes du système climatique encore partiellement incomprises.
C'est parce qu'il n'existe pas de tendance au niveau de la production solaire qui explique la hausse des températures du globe. En fait, nous nous trouvons au bas du plus récent cycle solaire de 11 ans, donc la dernière décennie de réchauffement s'est produite malgré une faible production solaire.
Canicule 2022 : les épisodes de juin, juillet et août
La France a connu trois épisodes caniculaires au cours de l'été 2022. Le dernier a pris fin le 14 août laissant place aux orages.
-36.7. C'est la température minimale record observée en France à ce jour, elle a été mesurée à Mouthe (Doubs) le 13 janvier 1968. Ce record a été plusieurs fois approché et probablement été dépassé.
Les records ont été battus dans plusieurs villes – 39,5°C à Saint-Brieuc, 42°C à Nantes ou 42,6°C à Biscarosse, selon Météo France. Le record absolu dans le pays, 46°C, a été atteint le 28 juin 2019 à Vérargues (Sud).