Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux.
Pourquoi appelle-t-on les soldats de la Première Guerre mondiale « les poilus » ? Le terme « poilu » n'est en aucun cas une affaire de barbe mais découle d'expressions françaises nées à partir du XVIIe siècle pour désigner le courage, la bravoure des soldats qui partent au combat.
À l'armée, les soldats s'appellent officiellement « les hommes ».
Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
Tortue : projectile d'artillerie. Totos : poux. (Les poux font partie du quotidien des soldats pendant la Grande Guerre. Ils se logent dans les cheveux et les vêtements, rendant d'autant plus difficile la vie dans les tranchées).
Boche est un terme péjoratif pour désigner un soldat allemand ou une personne d'origine allemande, mot qui a été utilisé pendant la guerre franco-allemande de 1870 puis plus largement par les Français, les Belges et les Luxembourgeois de la Première Guerre mondiale jusque bien après la Seconde Guerre mondiale.
Un embusqué est, en France pendant la Première Guerre mondiale, un homme valide en âge d'être mobilisé éloigné des postes de combat.
Terme utilisé par les Français pour désigner les Allemands pendant la période conflictuelle entre les deux pays qui a débuté en 1870 et s'est terminée en 1945. Les Belges et les Québécois ont repris par la suite ce terme.
Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. Les intempéries et la promiscuité favorisent la prolifération des rats et des poux.
Les combattants sont appelés "citoyens" "défenseurs". La liberté et l'amour sacré de la patrie soutiennent leur combat.
Lorsqu'on s'adresse à lui, on lui dit « Major » si on est d'un grade égal ou supérieur au sien, sinon on lui dit « Mon major ». Le capitaine de corvette se fait appeler « Commandant ».
L'infanterie est l'ensemble des unités militaires qui combattent à pied, le soldat étant appelé fantassin. Le mot est emprunté de l'italien infanteria, dérivé de infante (« enfant ») qui prit au XIV e siècle le sens de « jeune soldat, fantassin ».
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Quel âge avaient-ils ? Le plus jeune de nos poilus du canton d'Eymoutiers, morts pour la France, avait 19 ans, le plus vieux 49 ans. L'âge moyen de l'ensemble de nos poilus est de 25 ans. Le plus jeune poilu Français, mort pour la France, était Désiré BIANCO.
Le dernier poilu français vivait au Kremlin-Bicêtre et s'est éteint le 12 mars 2008 à l'âge de 110 ans.
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
L'utilisation du mot boche (aussi écrit bosh ou boch) pour appeler nos voisins germaniques remonte à la fin du XIX° siècle. Ce terme est une abréviation du mot d'argot Alboche désignant à l'époque une personne à fort caractère et à l'esprit un peu obtus (alboche = une tête de bois).
— le mot frisé était employé dès 1836 pour désigner les juifs le plus souvent d'origine allemande, mais aussi en les réduisant à leur chevelure. On aurait donc en fait une sorte de retournement ironique en désignant les Nazis ou les soldats allemands comme des juifs.
En littérature, l'expression a inspiré des auteurs. On trouve le roman de série noire Le Der des ders de Didier Daeninckx (1984), adapté en bande dessinée, sous le même titre, avec Jacques Tardi (1997). C'est aussi le titre d'une nouvelle uchronique de Jean-Jacques Régnier (2003).
Le singe était dans l'argot de poilus la viande du corned-beef et il était distribué en boites en forme de pyramides tronquées. Par analogie, les obus de mortiers furent affublés du même nom.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Péquin ou pékin : civil.
Aspirant est un grade militaire. Étymologiquement, ce grade désigne celui qui aspire à devenir officier, c'est-à-dire qu'il attend cette promotion.
Enzo était un « Gaulois », le surnom donné aux Français engagés dans la Légion étrangère.