Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
Le premier signe à surveiller est la perte de connaissance et la somnolence. La victime ne doit pas entrer dans le coma; c'est pourquoi, on recommande aux proches de le réveiller toutes les 2 à 4 heures, surtout si la victime a eu une perte de connaissance brève après l'accident.
Le développement dans le temps de certains symptômes chez les traumatisés crâniens comme des maux de tête sévères, des troubles importants de la coordination ou de l'équilibre, des vomissements répétés ou des convulsions, suggèrent une aggravation de l'état cérébral.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM), beaucoup plus sensible et bien plus précise, permet d'établir un bilan exhaustif des lésions cérébrales et représente une aide précieuse dans l'évaluation du pronostic de ces patients.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
L'IRM cérébrale, également connu sous le nom d'IRM du cerveau ou IRM du crâne est l'examen le plus performant pour explorer votre cerveau. Cet examen consiste à détecter des anomalies cérébrales, jusque dans les petites structures du cerveau et d'en déterminer la cause.
Un repos et un traitement des symptômes peuvent aider à cette normalisation. Dans 20% des cas, les troubles persistent au-delà d'un mois. Une consultation spécialisée avec un neurologue ou un médecin de rééducation devient nécessaire.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
D'ordinaire, les symptômes disparaissent en l'espace de 10 jours à 4 semaines. Si ce n'est pas la première commotion cérébrale subie, ou si d'autres facteurs liés à la santé sont présents, le rétablissement peut prendre plus de temps.
En cas d'hématome sous-dural important et symptomatique (mal de tête persistant, somnolence fluctuante, confusion, atteinte de la mémoire et paralysie du côté opposé du corps), on draine généralement le sang par voie chirurgicale, parfois à l'aide d'un petit trou percé dans le crâne.
Des difficultés d'élocution. Une fatigue accrue. Des difficultés de mémorisation, de concentration, de compréhension… Une apathie ou au contraire une irritabilité, une impulsivité, une désinhibition, des troubles de l'humeur…
Le traumatisme crânien désigne une blessure ou la lésion du cerveau suite à un coup ou un choc violent à la tête. Une commotion cérébrale est une forme atténuée de traumatisme crânien. Le cerveau est généralement bien protégé à l'intérieur de la boîte crânienne.
Quels sont les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale? Consultez immédiatement un médecin si un étudiant présente des « signes d'alarme » comme une douleur au cou, des vomissements répétés, une confusion grandissante, des convulsions, ou une faiblesse ou un fourmillement dans ses bras ou ses jambes.
Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale causée par un choc qui peut perturber le fonctionnement du cerveau. Les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les pertes de mémoire, la sensibilité à la lumière et les problèmes d'équilibre ou de coordination sont au nombre des symptômes.
Une IRM cérébrale peut être prescrite en présence de symptômes neurologiques. L'objectif est alors de déceler d'éventuelles anomalies au niveau du cerveau et de ses vaisseaux (tumeur, accident vasculaire, sclérose en plaques…).
A l'inverse, le radiologue peut estimer qu'il est nécessaire de poursuivre l'examen avec l'injection du produit de contraste, notamment lorsque les images ne sont pas suffisantes aux indications requises par votre médecin ou lorsqu'un doute subsiste sur certaines images.
Le scanner utilise les rayons X. C'est donc un examen irradiant qui ne peut être pratiqué chez une femme enceinte pendant les 6 premiers mois de la grossesse. L'IRM a l'avantage de donner des images dans les trois plans de l'espace et d'étudier la colonne vertébrale lombaire dans son ensemble.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
1 – Effectuer un repos complet
Après avoir fait une commotion cérébrale, il est recommandé d'effectuer une période de repos afin de diminuer les symptômes. Le repos est essentiel afin de permettre au cerveau de se reposer et de se remettre de la crise énergétique engendrée par la commotion cérébrale.
Le patient victime d'un TC grave voire modéré est hospitalisé en réanimation. En effet, la phase d'agression aiguë dure quelques jours, voire quelques semaines, après le traumatisme et nécessite une surveillance de tous les instants et des traitements conduits par une équipe de médecins spécialistes en réanimation.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.