La pléthysmographie. Cet examen permet une évaluation plus complète des capacités respiratoires. Totalement indolore, la pléthysmographie se déroule dans une cabine vitrée où le patient est assis et souffle dans un embout comme dans un spiromètre.
L'asthme : qu'est-ce que c'est ? L'asthme est une maladie respiratoire chronique due à une inflammation permanente des bronches. Il se manifeste par des crises, caractérisées par des épisodes de gêne respiratoire (essoufflement), de respiration sifflante, de toux sèche ou de sensation d'oppression dans la poitrine.
Habituellement, la radiographie du thorax est inutile pour le diagnostic de l'asthme. Les médecins ont recours à cet examen s'ils suspectent un autre diagnostic. Cependant, une radiographie du thorax est souvent pratiquée lorsqu'une personne asthmatique doit être hospitalisée pour une crise d'asthme sévère.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Des facteurs déclenchants
Par ailleurs, plusieurs facteurs peuvent déclencher une crise d'asthme chez une personne asthmatique : l'air froid, les émotions fortes, certains médicaments anti-inflammatoires ou bêtabloquants (y compris ceux utilisés dans les collyres), ou encore l'exercice physique.
Aliments riches en matières grasses
Un apport élevé en matière grasse, la consommation de gras saturés et un faible apport en fibres ont tous été associés à une inflammation des voies respiratoires et à une aggravation de la fonction pulmonaire chez les patients asthmatiques.
Chez une personne asthmatique, les bronches sont anormalement sensibles à certains facteurs comme l'exercice physique, le froid, la fumée de cigarette ou l'exposition à des substances responsables de réaction allergique (allergènes).
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme.
Ce qu'on qualifie d'asthme silencieux, ou atypique, est une forme de la maladie qui ne se manifeste pas par des crises violentes d'essoufflement. L'asthme n'est pas strictement égal à la crise. Il s'agit de l'hypersensibilité des bronches qui s'exprime par des symptômes variés.
Peut-on devenir asthmatique du jour au lendemain ? Il est rare de devenir asthmatique du jour au lendemain. L'asthme se développe généralement progressivement à la suite d'une prédisposition génétique et d'expositions répétées à des facteurs déclenchants tels que les allergènes ou la pollution.
Est-il dangereux de prendre de la Ventoline sans être asthmatique ? Si une personne ne souffrant pas de troubles respiratoires prend de la Ventoline, le médicament peut provoquer des effets secondaires indésirables tels qu'une accélération du rythme cardiaque, des tremblements et de la nervosité.
Mais l'asthme peut également se traduire par : une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
La BPCO est donc associée, contrairement à l'asthme, à des symptômes respiratoires constants, avec une altération progressive de la respiration, sans retour à la normale. Le traitement s'appuie sur des médicaments inhalés (bronchodilatateurs, corticoïdes), voire dans les stades avancés sur une oxygénothérapie.
Effectuer un test de spirométrie au repos. Courir/marcher sur un tapis roulant ou pédaler pendant 6-8 minutes. Refaire le test de spirométrie immédiatement après. Si vous êtes atteint d'asthme induit par l'effort (AIE), le résultat de votre test de spirométrie sera inférieur après un effort.
Le stress aigu peut déclencher une crise d'asthme, en provoquant une contraction des muscles qui entourent les bronches. Le stress chronique perturbe la régulation de l'inflammation. L'asthme, peut être aggravé par une inflammation des bronches. Le stress peut également être causé par l'asthme.
Identification des stades de sévérité : La stadification de l'asthme est basée sur le consensus international qui définit 4 stades de sévérité : asthme intermittent, asthme persistant léger, asthme persistant modéré et asthme persistant sévère.
On calme une crise d'asthme en maximum 30 minutes avec six bouffées espacées de bronchodilatateur par aérosol, en s'asseyant droit et en respirant lentement et profondément. Sans ventoline, il faut immédiatement appeler les secours.
Si vous avez des symptômes asthmatiques associés à des signes de rhinite, comme les yeux qui pleurent ou le nez qui coule, il s'agit probablement d'une allergie respiratoire. Par ailleurs, il faut que vos symptômes apparaissent lorsque vous êtes en contact avec l'allergène et s'atténuent lorsque vous vous en éloignez.
L'inhalation de médicaments est la méthode la plus efficace en cas d'asthme. Une bonne utilisation de son inhalateur est nécessaire.
Bien respirer : Pour arrêter une toux asthmatique, respirer lentement et profondément est la clé. Pour y parvenir, des exercices de respiration peuvent faciliter le travail.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond. En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte peut nécessiter un traitement par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Certains éléments extérieurs (poussière de maison, poils d'animaux, pollens, etc.) peuvent provoquer une réaction allergique chez des personnes prédisposées. D'autres particules respirées peuvent jouer un rôle favorisant, par leur action toxique ou irritante sur la paroi des bronches (polluants chimiques, irritants).
L'asthme est souvent sous-diagnostiqué et insuffisamment traité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
L'asthme apparaît principalement à un jeune âge (50 % avant 10 ans et un tiers avant 40 ans) [5]. La prévalence serait de 10 à 16 % chez l'enfant et de 6,7 % chez l'adulte.