Lorsque le soignant suspecte une douleur neuropathique, le questionnaire DN4 est utile comme outil de diagnostic. A la fin du questionnaire, le soignant comptabilise les réponses, 1 pour chaque « oui » et 0 pour chaque « non ». La somme obtenue donne le score du patient, noté sur 10.
Symptômes. Dans le cas des douleurs neuropathiques, les sensations douloureuses sont variées et peuvent associer : Des sensations permanentes de type brûlures, picotements, engourdissements, fourmillements, sensations de chaud et/ou de froid.
examen neurologique pour vérifier vos réflexes, votre force musculaire et des signes d'engourdissement. tests de conduction nerveuse pour vérifier la gravité et l'emplacement de la lésion. électromyographie (EMG) pour vérifier les signaux électriques envoyés par les nerfs aux muscles.
Le médecin généraliste peut vous aider quotidiennement dans votre vécu douloureux.
La douleur neuropathique peut contribuer à l'anxiété et/ou la dépression. L'anxiété et la dépression peuvent également aggraver la douleur. La douleur neuropathique peut également apparaître après une intervention chirurgicale, telle qu'une ablation du sein (mastectomie) ou une opération du poumon (thoracotomie).
Il s'agit d'un trouble grave, étant donné qu'une infection ou une blessure peut survenir à un pied sans que la personne touchée puisse la ressentir. En plus des picotements et de l'engourdissement, les personnes qui souffrent d'une polyneuropathie chronique éprouvent des sensations de brûlure ou des élancements.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).
Des activités physiques modérées
D'après ses conseils, pour maintenir une activité régulière et quotidienne sans risquer de relancer la douleur, il faut savoir fractionner les exercices, progresser par palier et surtout, choisir des activités plaisantes correspondant à ses propres envies .
La neuropathie est une atteinte d'un ou de l'ensemble des nerfs du système nerveux périphérique. A l'origine de paresthésies (fourmillements, picotements...), elle peut conduire à la paralysie. Les causes sont nombreuses : diabète, éthylisme chronique ou insuffisance rénale.
Le neurologue est le médecin spécialiste du cerveau et des nerfs. Plus précisément, il s'occupe des problèmes du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et du système nerveux périphérique (nerfs).
Le syndrome de Guillain-Barré est une affection rare dans laquelle le système immunitaire du patient attaque les nerfs périphériques. Bien qu'elle puisse toucher les personnes de tout âge, cette maladie est plus fréquente à l'âge adulte et chez les sujets de sexe masculin.
La vitamine B12 (méthylcobalamine) est utilisé pour régénérer les neurones et la gaine de myéline qui protège les nerfs. Elle est bénéfique dans le traitement et la prévention des troubles neurologiques et, des neuro-pathies périphériques.
La douleur neuropathique, quasi-systématique et caractéristique dans la fibromyalgie est définie par l'International Association for the Study of Pain (IASP -2006) selon 3 caractéristiques : la maladie sous-jacente, le site de la lésion (c'est-à-dire une lésion nerveuse périphérique ou de la moelle épinière) et le ...
Certaines preuves indiquaient que les exercices de musculation amélioraient modérément la force musculaire des patients atteints de neuropathie périphérique.
L'amitriptyline est un antidépresseur tricyclique qui est largement utilisé pour traiter la douleur neuropathique chronique (douleur due à des lésions nerveuses) et la fibromyalgie et est recommandée dans de nombreuses directives.
Le chaud et le froid. L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
Les médicaments contre l'anxiété les plus courants sont les benzodiazépines. Les benzodiazépines sont une classe de médicaments qui peuvent aider à réduire l'anxiété et faciliter le sommeil.
Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Divers symptômes peuvent amener à consulter un neurologue : maux de tête aigus ou chroniques, fourmillements, diminution de la motricité ou de la sensibilité, troubles de la mémoire…
La VITAMINE B3 prévient la neuropathie périphérique induite par la chimio. C'est peut-être un espoir pour les patients qui souffrent de douleur « nerveuse » ou neuropathique en raison de leur chimiothérapie.
Traitements médicamenteux en cas de neuropathie
antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinephrine, tels que la duloxétine et la venlafaxine, et des tricycliques, tels que la nortriptyline et la desipramine ; analgésiques opioïdes, tels que la morphine.