L'examen polysomnographique du sommeil enregistre de manière continue durant le sommeil nocturne, les ondes cérébrales ainsi que l'activité des nerfs et des muscles.
D'autres symptômes incluent une paralysie du sommeil, des rêves d'apparence réelle et des hallucinations en s'endormant ou en se réveillant. Des tests en laboratoire du sommeil, avec une polysomnographie et un test itératif de latence à l'endormissement, sont nécessaires pour confirmer le diagnostic.
Le neurologue : c'est le spécialiste de choix en cas de narcolepsie, en raison des troubles neurologiques présents impliqués dans la genèse de cette maladie. Le somnologue : c'est le spécialiste de choix lors des troubles de sommeil.
La narcolepsie-cataplexie, ou maladie de Gélineau, est un trouble du sommeil rare qui se caractérise par des accès d'assoupissement survenant brutalement au cours de la journée, éventuellement accompagnés d'attaques de cataplexie, une perte brusque du tonus musculaire.
Comment se déroule l'enregistrement du sommeil ? Deux techniques existent : L'enregistrement polygraphique, à domicile, des mouvements respiratoires thoraciques et abdominaux, ainsi que l'enregistrement des entrées et sorties d'air par les narines, durant 6 heures la nuit ; La polysomnographie.
Le médecin, et si possible le spécialiste (voir qui consulter) fait une prescription pour vous faire passer un test du sommeil. Ces tests n'apportent pas les mêmes informations sur l'état de votre sommeil. Pour passer ces tests, vous devez vous rendre dans un laboratoire du sommeil, public ou privé.
L'actigraphie est utilisée pour les troubles de l'horloge interne et dans certains cas d'insomnie. Ce test permet d'évaluer les périodes d'éveil et de sommeil sur plusieurs jours ou plusieurs semaines.
La maladie se déclenche le plus souvent avant 25 ans. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner la maladie.
Le traitement de la narcolepsie
Le modafinil est prescrit en première intention, accompagné de l'instauration de règles d'hygiène de vie (programmation de courtes siestes, sommeil régulier et routinier).
La narcolepsie avec ou sans cataplexie est une maladie rare (< 1/ 100.000 personnes). C'est une maladie pédiatrique. Plus de la moitié des patients ont leurs premiers symptômes avant l'âge de 18 ans.
Le narcoleptique ressent, tout à coup à n'importe quel moment de la journée, un besoin impérieux de dormir, ce qui le conduit à s'endormir n'importe où (lieu de travail, transports, etc.). Ce trouble peut survenir à tout âge, mais le premier épisode apparaît parfois pendant l'adolescence.
La narcolepsie ne se guérit pas, mais les symptômes peuvent être enrayés au moyen de médicaments. Parmi les médicaments couramment prescrits figurent ceux de la classe des stimulants du système nerveux, dont font partie les amphétamines telles que la dextroamphétamine* et le méthylphénidate.
métabolique et endocrinienne (diabète, maladie rénale chronique, hypothyroïdie, cirrhose hépatique) ; infectieuse (ex. : mononucléose infectieuse, hépatite...) ; fibromyalgie ; syndrome de fatigue chronique...
La narcolepsie fait partie des troubles du sommeil et atteint environ une personne sur 4000 selon l'INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale). Cette maladie chronique touche principalement les individus âgés de 10 à 30 ans.
8) En raison du risque potentiel d'accident, la narcolepsie n'est pas compatible avec la conduite automobile.
"L'ivresse du sommeil" peut durer jusqu'à quatre heures après le réveil et affecte notre vigilance. Selon des chercheurs australiens, utiliser une musique douce plutôt qu'un "bip" strident pour sortir du lit, permettrait de réduire cette période d'inertie.
Les deux principales manifestations de la narcolepsie-cataplexie sont : - Une somnolence diurne plus ou moins importante selon les personnes, associée à des accès incontrôlables d'endormissement dans la journée pouvant durer de 10 mn à 1 h. Ces brusques accès de sommeil peuvent survenir au milieu d'une activité.
Or, l'une des caractéristiques du sommeil, c'est qu'il arrive quand on ne le cherche pas. Et devant la télé justement, on se laisse aller et on ne cherche pas à s'endormir. Donc paradoxalement, on s'endort plus facilement. Et puis quand on regarde la télévision, la stimulation de notre corps est réduite.
Certaines maladies, en particulier neurologiques ou endocriniennes, ainsi que certains médicaments, peuvent entraîner cette somnolence. Des maladies chroniques comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque, les maladies rhumatismales ou d'autres maladies douloureuses chroniques qui fractionnent le sommeil ont le même effet.
Elle est normale après une mauvaise nuit de sommeil ou encore après un repas copieux. Cependant, lorsque ces somnolences surviennent trop fréquemment dans la journée, on parle de somnolence diurne excessive. De nombreuses pathologies ou troubles peuvent en être à l'origine, il est donc important de consulter.
Polysomnographie (PSG)
Il consiste en une nuit d'enregistrements de différents paramètres pendant une durée d'au moins 6 heures. Ce test complet permet de diagnostiquer plusieurs types de troubles du sommeil, dont le syndrome d”apnée (obstructive) du sommeil (SAOS), le syndrome des jambes sans repos et la narcolepsie.
Le somnologue est le chercheur qui étudie le sommeil. L'hypniatre est le médecin spécialiste du sommeil.
La polygraphie respiratoire est définie dans la plupart des cas comme étant une polysomnographie simplifiée comprenant un moins grand nombre de signaux mesurés, le plus souvent sans les paramètres neurophysiologiques, et qui sert surtout à explorer les troubles respiratoires du sommeil.