Examen anatomopathologique Examen de cellules ou de tissus prélevés lors d'une biopsie ou retirés lors d'une chirurgie (pièce opéra- toire). Cet examen est réalisé au microscope par un pathologiste. C'est l'examen indispensable pour confirmer le diagnostic de cancer.
Il n'y a pas de « marqueur » sanguin du cancer du rein. L'échographie abdominale permet de mettre en évidence une masse solide, ou kystique atypique avec parfois des calcifications. C'est le premier examen de “débrouillage”.
Le système de stadification le plus fréquemment employé pour le cancer du rein est la classification TNM. Dans le cas du cancer du rein, il y a 4 stades. Pour les stades 1 à 4, on utilise souvent les chiffres romains I, II, III et IV. En général, plus le chiffre est élevé, plus le cancer s'est propagé.
La scintigraphie rénale est un examen qui permet d'observer le fonctionnement de chacun des reins, ainsi que leur morphologie. La scintigraphie est une technique d'imagerie qui consiste à administrer au patient un traceur radioactif, qui se répand dans l'organisme ou dans les organes à examiner.
Son évolution est habituellement lente et n'occasionne généralement aucun symptôme au début de sa progression. Il est d'ailleurs souvent découvert fortuitement et à un stade précoce suite à un examen d'imagerie pour une autre raison. Le cancer du rein touche environ 13 000 nouveaux cas en France en 2015.
Votre médecin ou le radiologue vous a prescrit une IRM rénale. Cet examen fait généralement suite à une anomalie découverte en échographie ou au scanner. Elle permet par exemple la caractérisation de nodules découverts au scanner ou en échographie. Il est également indiquée pour explorer certains cas d'hématurie.
Le pronostic du cancer du rein est plutôt bon avec un taux de guérison relativement élevé. Après la guérison, la possibilité de métastases « dormantes » implique un suivi médical régulier pendant au moins cinq ans, voire toute la vie.
Pour un bilan en cas d'hydronéphrose (augmentation anormale du volume du bassinet, une partie du rein) ou pour étudier la morphologie des reins. Pour un bilan en cas de traumatisme des voies urinaires ou des reins (choc, accident, etc.) En cas d'infections urinaires complexes (pyélonéphrite ou cystite récidivante)
C'est une petite masse qui se développe lentement et qui ne cause habituellement pas de symptômes. On le détecte souvent lors d'un examen d'imagerie effectué pour d'autres raisons.
Le carcinome à cellules rénales est un adénocarcinome et représente 90 à 95% des tumeurs rénales malignes primitives. Les symptômes (le plus souvent une hématurie macro- ou microscopique) ne se manifestent que lorsque la tumeur est grosse ou métastatique, sa découverte est donc souvent fortuite.
Une fine aiguille est alors introduite dans le rein afin de prélever les fragments qui seront analysés. Grâce à l'anesthésie locale, cet examen n'est pas douloureux.
La néphrectomie partielle consiste à enlever la tumeur au rein ainsi qu'un peu de tissu sain tout autour. Cette chirurgie permet de laisser le reste du rein en place. La néphrectomie partielle est parfois appelée chirurgie conservatrice du néphron ou chirurgie conservatrice du rein.
Plus la créatinine augmente, plus la clairance diminue. Une clairance basse signifie que les reins ne fonctionnent pas correctement : on parle d'insuffisance rénale modérée en-dessous de 60 mL/min et d'insuffisance rénale sévère en-dessous de 30mL/min.
Riches en eau et en antioxydants, les fruits rouges ont des vertus détoxifiantes. Ceux aux couleurs sombres comme la myrtille, les mûres et les canneberges sont les meilleurs pour les reins.
La plupart des kystes simples sont bénins, en dehors des complications qui peuvent se produire : compression d'une voie excrétrice (colique néphrétique), hémorragie ou rupture de kyste. Il faut cependant écarter les autres pathologies possibles.
Elle se fait à l'aide d'une aiguille introduite dans le rein alors que vous êtes allongé sur le ventre. Ce geste est effectué sous contrôle échographique (ultrasons) de façon à localiser précisément le rein. Pendant la biopsie, vous ne devrez pas bouger et suivre les indications du radiologue et du néphrologue.
UIV – Urographie IntraVeineuse
Cet examen radiographique sert à étudier les voies urinaires des reins jusqu'à la vessie. Il est indiqué essentiellement dans les coliques néphrétiques, en cas de présence de sang dans les urines, ou d'infections urinaires fréquentes.
Sans traitement, la tumeur va progressivement envahir le rein, les vaisseaux qui l'irriguent (veine rénale et veine cave), les organes voisins (glande surrénale, ganglions), voire migrer sous forme de métastases dans d'autres organes : le poumon (dans 75 % des cas), le foie, les os, le cerveau, etc.
Lorsque la tumeur est trop grosse et que le chirurgien sait qu'il n'arrivera pas à laisser un rein fonctionnel, l'ablation totale est indiquée ", explique le Dr Vincent Hupertan.
Lorsque la tumeur est "grosse" (en général plus de 7 cm), le traitement de référence consiste à retirer la totalité du rein avec la graisse qui l'entoure et éventuellement la glande surrénale (elle est adhérente à la partie supérieure du rein), en particulier en cas de nodule surrénalien suspect de métastases, associé ...
- Avoir un apport suffisant en protéines (viande, poisson, œuf, produits laitiers…) pour favoriser la cicatrisation. - Évitez les aliments peu digestes (plat en sauce, friture, charcuterie…) et les boissons gazeuses.
En pratique, le patient reçoit l'injection intraveineuse d'un produit dit « de contraste » afin de faciliter la visualisation des reins lors de l'examen. Ensuite, il est installé sur une table d'examen placée au centre d'un grand anneau contenant la source de rayons x. L'examen dure quelques minutes.
Indiquée en cas de douleurs abdominales, de symptômes urinaires, de sang dans les urines, d'insuffisance rénale, de suspicion de colique néphrétique ou de calcul rénal mais aussi pour le suivi de différentes pathologies, l'échographie rénale et vésicale est un outil de diagnostic très précieux.