Le bilan fumeur est l'association d'une consultation avec un ORL et de 3 examens permettant de dépister d'éventuelles maladies engendrées par le tabac, le risque de cancer chez les fumeurs étant particulièrement élevé.
La nicotine ne se détecte pas avec une radio pulmonaire mais peut se détecter avec une prise de sang ou une analyse d'urine. A la radio pulmonaire, on peut voir que la personne fume, si le tabagisme a commencé son travail de dégradation du poumon, ce qui à votre âge est très peu probable.
Pour détecter le tabagisme, le pneumologue peut vous faire souffler dans un testeur de CO (monoxyde de carbone), le monoxyde de carbone que cet appareil teste disparaît en 24 h. Ainsi, si vous passez 24h sans fumer, votre tabagisme ne sera pas visible avec ce détecteur là.
Mais pour trouver de la nicotine dans ton corps, le∙la médecin doit faire une prise de sang et rechercher spécifiquement cette substance. Si tu fais une prise de sang pour une autre raison, il ne saura pas que tu as fumé. Par contre, il est possible que ton médecin te demande si tu fumes.
L'examen clinique suivi d'une radiographie thoracique sont les premières étapes pour diagnostiquer un cancer du poumon. La radiographie du thorax peut être normale alors qu'un cancer du poumon est présent (en particulier si la tumeur en cause est de petite taille) : il est alors utile de prescrire d'autres examens.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Nous utilisons surtout l'endoscopie bronchique souple. De durée variable, entre 10 et 30 minutes, cet examen consiste à introduire, par les voies respiratoires naturelles (le nez ou la bouche), un tube flexible appelé bronchoscope qui permet d'examiner la trachée et les bronches.
- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes. - Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...) pour éviter la frustration.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.
Fumer peut augmenter le taux de globules blancs dans le sang. Il vaut mieux éviter de fumer dans les 10 à 12 heures précédant le prélèvement.
Vous devez savoir que la nicotine est évacuée de l'organisme essentiellement par le biais de l'urine donc la consommation importante d'eau va logiquement permettre une évacuation rapide de la nicotine. Vous devez donc boire beaucoup d'eau potable par jour (4 litres par jour pour les hommes et 3 litres pour les femmes).
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
La BPCO (ou bronchopneumopathie chronique obstructive) est une maladie respiratoire chronique qui est essentiellement due au tabagisme. Cette maladie peut évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique. A tout stade de la maladie, le tabagisme est un facteur aggravant la maladie.
Michel Cymes propose de "prendre la plus longue des inspirations, par le nez, puis d'expirer lentement par la bouche. Prenez votre temps : vous devez sentir votre ventre se creuser et se creuser encore". Vous parvenez à expirer lentement pendant plus de 20 secondes ? "C'est une bonne nouvelle.
En mesurant votre souffle, vous évaluez votre capacité respiratoire et ça peut constituer un indice si vous êtes sur la mauvaise pente, celle qui mène lentement mais surement et sans toujours qu'on s'en rende compte vers une maladie respiratoire.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.
Au fil du temps, l'accumulation de graisse dans les vaisseaux sanguins peut les rendre très étroits. En conséquence, le cœur n'est plus assez approvisionné en sang riche en oxygène. Cela peut entraîner des douleurs ou une gêne dans la poitrine (angine). Le risque de caillot est également plus élevé chez les fumeurs.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Ancien fumeur : personne qui ne fumait pas au moment de l'entrevue mais qui a répondu « OUI » à la question « Avez-vous fumé au moins 100 cigarettes au cours de votre vie? ». Ancien fumeur récent : personne qui a cessé de fumer moins d'un an avant l'enquête.
Des douleurs persistantes dans la poitrine et dans les bras sont un signe de cancer du poumon à un stade déjà avancé, lorsque les tumeurs commencent à irriter les nerfs situés aux alentours de l'apex du poumon.
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.