À l'échelle du siècle, le méthane est tout de même 25 fois plus puissant que le gaz carbonique en potentiel de réchauffement global (PRG) ! À quantité égale, le méthane est donc plus puissant en effet de serre que le CO2.
Ce que vous sentez probablement, c'est du méthane, et ce n'est pas seulement désagréable. Il s'agit d'un puissant gaz à effet de serre. Molécule par molécule, le méthane a un pouvoir de réchauffement plus de 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.
1. La vapeur d'eau (H2O) le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère. est créé par l'évaporation de l'eau présente à la surface de la Terre.
La principale source de gaz à effet de serre d'origine humaine est l'utilisation de l'énergie. En brûlant des énergies comme le charbon, le gaz ou le pétrole pour produire de l'énergie ou pour alimenter les moteurs de nos moyens de transport, on émet du CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
L'air est chauffé par le rayonnement terrestre
Montrer que c'est principalement le rayonnement infrarouge " émis " par la Terre qui chauffe l'atmosphère (troposphère), en quelque sorte un " chauffage " par le sol.
Dans une serre, ce sont la vapeur d'eau et le CO2 principalement qui emprisonnent cette chaleur, aidés donc par les parois de la serre de jardin. Donc quelle que soit la température extérieure, il fait toujours plus chaud dans une serre.
A l'équateur, les rayons du soleil arrivent de façon verticales et sont donc très puissants. Plus on s'approche des pôles, plus les rayons du soleil sont obliques. Le chemin qu'ils doivent parcourir dans l'atmosphère sera donc plus grand (la ligne droite est toujours le chemin le plus court), ce qui les affaiblira.
La seule solution d'après les scientifiques : changer complètement de mode de transports, d'alimentation, de production.
Ce qui nous amène, au niveau d'émission de gaz à effet de serre actuel, à dans un peu plus de neuf ans -- soit à fin 2027. Pour franchir la barre des +2 °C, il faudra environ 26 ans -- ainsi cela arrivera d'ici fin 2045 environ.
Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
Si l'on rapporte ce chiffre aux émissions totales de CO2 (55,3 gigatonnes en 2018 selon le Programme des nations Unies pour l'Environnement), la respiration humaine contribue donc à 4 % des émissions de CO2. Par comparaison, le transport aérien est responsable de 2,8 % des émissions globales de CO2.
Source : Rapport PNUE 2020. En valeur absolue, la Chine reste ainsi de loin le plus important émetteur de gaz à effet de serre. A lui seul, le pays émet plus d'un quart des émissions mondiales de GES.
Quels sont les principaux dangers pour la santé liés à l'inhalation de méthane? Le méthane n'est pas toxique en concentration au-dessous de la limite inférieure d'explosivité (LIE) de 5 % (50 000 ppm). De fortes concentrations de méthane peuvent déplacer l'oxygène et provoquer l'asphyxie.
Sans ces gaz, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C, et la vie telle que nous la connaissons deviendrait impossible. Les gaz à effet de serre retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement infrarouge émis vers l'espace par la surface de la Terre, réchauffée par le Soleil.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
L'hémisphère Nord est incliné vers le Soleil durant l'été. Il fait donc plus chaud l'été, car les rayons arrivent plus perpendiculairement sur nos régions que durant l'hiver. En hiver le sol reçoit moins d'énergie du Soleil dans l'hémisphère Nord, car : les rayons du Soleil sont moins concentrés à la surface.
Pour garder cette comparaison, une même quantité de soleil chauffe rapidement un petit espace en Afrique et a plus de mal à chauffer un grand espace aux pôles. Voilà pourquoi il faut chaud en Afrique !
La quantité d'énergie que le sol reçoit par unité de surface est donc très grande à l'équateur. Plus on se rapproche des pôles, plus les rayons arrivent obliquement à la surface et doivent parcourir une plus grande distance dans l'atmosphère, où ils perdent un peu de leur énergie.