1. La vapeur d'eau (H2O) le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère. est créé par l'évaporation de l'eau présente à la surface de la Terre.
Ce que vous sentez probablement, c'est du méthane, et ce n'est pas seulement désagréable. Il s'agit d'un puissant gaz à effet de serre. Molécule par molécule, le méthane a un pouvoir de réchauffement plus de 80 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.
Selon les scientifiques, le méthane est, après le dioxyde de carbone, le deuxième gaz qui contribue le plus au changement climatique.
À l'échelle du siècle, le méthane est tout de même 25 fois plus puissant que le gaz carbonique en potentiel de réchauffement global (PRG) ! À quantité égale, le méthane est donc plus puissant en effet de serre que le CO2.
Le CO2 (dioxyde de carbone) représente près des 2/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines et a la particularité de rester présent longtemps dans l'atmosphère. C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq. CO2).
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Définition des gaz à effet de serre
la Vapeur d'eau (H2O), le Dioxyde de carbone (CO2), le Méthane (CH4), l'Ozone (O3), le Protoxyde d'azote (N2O), l'Hydrofluorocarbures (HFC), le Perfluorocarbures (PFC) et l'Hexafluorure de soufre (SF6).
Le méthane est présent à 10% dans nos rejets atmosphériques, mais a un potentiel de réchauffement 30 fois plus fort que le CO2, à quantité égale. Il est aussi beaucoup plus nocif pour la santé, car il génère de l'ozone, toxique pour l'homme.
Quels sont les principaux dangers pour la santé liés à l'inhalation de méthane? Le méthane n'est pas toxique en concentration au-dessous de la limite inférieure d'explosivité (LIE) de 5 % (50 000 ppm). De fortes concentrations de méthane peuvent déplacer l'oxygène et provoquer l'asphyxie.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
Le Danemark est considéré comme étant le pays le plus écologique du monde, à la tête de nombreux de classement, ou y intégrant au moins le top 5, car les critères peuvent être différents, son score EPI est de 77,90.
Le CO2 : un gaz à effet de serre pas comme les autres
Gaz d'origine naturelle à la base, le dioxyde de carbone inquiète les scientifiques, car c'est le premier gaz à effet de serre émis par l'homme, notamment à cause de la combustion d'énergies fossiles.
La principale activité humaine responsable des changements climatiques est la combustion, notamment des énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz.
L'achat ou la simple utilisation d'énergies fossiles que se soit du charbon, du gaz naturel ou du pétrole contribuent à la plus importante émission humaine de méthane dans le monde. La production d'énergies fossiles, la distribution et l'utilisation créent 110 millions de tonnes de méthane par an.
Ceux qui doutent de l'importance du changement climatique font parfois valoir que la baisse des rejets de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère aura très peu d'effet, puisque le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau.
La vapeur d'eau n'est pas le moteur du réchauffement climatique, mais elle y participe par un effet amplificateur. En effet, l'augmentation des concentrations des gaz tels que CO2 et CH4 conduit à une amplification de l'effet de serre, et donc une élévation des températures.
Les gaz à effet de serre étant émis en trop grande quantité, la composition de l'atmosphère est changée, ce qui augmente sa capacité à retenir la chaleur. En fait, c'est la partie artificielle (ou anthropique) de l'effet de serre qui est en cause.
Une étude sur la période 2000–2006 estime que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone sont en moyenne absorbées à 45 % dans l'atmosphère, 30 % par la terre et 24 % par les océans.
Le CO2 fait partie des émissions de polluants produits par l'Homme. Ce gaz opaque au rayonnement infrarouge de la Terre maintient comme un couvercle la chaleur à sa surface entraînant un réchauffement important.
Le CO2 est en partie responsable de l'effet de serre. Cela a pour conséquence l'augmentation des températures et ainsi, la perturbation de tout notre écosystème (voir nos articles traitant des conséquences du réchauffement climatique sur les océans, la fonte des glaces et les forets).
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Pour les connaisseurs, on parle ainsi de AGW soit "Anthropogenic global warming".
L'air est un mélange gazeux, il est composé majoritairement : de diazote (78 %) dont la formule chimique est N2 ; de dioxygène (21 %) dont la formule chimique est O2.