Ces débris organiques passent sous l'eau. Là, à l'abri de l'oxygène de l'air et ces débris organiques, ils vont fermenter, et faire du méthane. Ce méthane, c'est ce qui brûle dans les feux follets. Quand on pète, ce qu'on sent, c'est un autre gaz qui s'appelle l'hydrogène sulfuré.
L'assimilation incomplète de certains glucides et d'autres matières ingérées expliquent ce phénomène naturel. Ces nutriments, intacts dans le côlon, sont alors décomposés par les bactéries qui les digèrent. Elles produisent ainsi 99 % des gaz intestinaux, dont l'hydrogène, le gaz carbonique, et le méthane.
Chez les êtres humains, qui sont à digestion postgastrique (après l'estomac), un individu libère en moyenne par jour de 0,5 à 1,5 L de gaz (59 % d'azote, 21 % d'hydrogène, 9 % de dioxyde de carbone, 7 % de méthane, 3 % d'oxygène, 1 % de sulfure d'hydrogène à l'origine de l'odeur d'œuf pourri, et en traces des composés ...
C'est là que par un échange avec l'air tout proche, le sang perd une bonne partie de son dioxyde de carbone que l'on rejette ensuite en expirant (l'air que l'on avait inspiré, lui, n'en contenait presque pas).
En fait, les pets contiennent du sulfure d'hydrogène. Ce composé chimique transforme le glucose en énergie afin de préserver les mitochondries. En clair, respirer ce composé pourrait faire diminuer les risques de cancers, d'AVC ou d'attaques cardiaques notamment.
Éviter légumes crucifères, légumineuses, boissons gazeuses. Favoriser ananas, gingembre, menthe poivrée, persil, fenouil, camomille, citron. SII et constipation peuvent augmenter les ballonnements. Un régime équilibré, riche en fibres, et l'exercice sont bénéfiques.
Pourquoi j'ai beaucoup de gaz intestinaux ? C'est principalement votre alimentation qui est en cause, avec une consommation d'aliments entraînant une digestion plus difficile. Les bactéries présentes dans les intestins vont décomposer ces aliments, qui entraînent une production accrue de gaz à éliminer.
Le monoxyde de carbone ( CO ) est un gaz incolore, inodore et extrêmement dangereux. Il est classé comme un asphyxiant chimique parce qu'il entre immédiatement en réaction chimique avec l'hémoglobine du sang, ce qui empêche le transport de l'oxygène jusqu'aux tissus et aux organes vitaux du corps.
Celui-ci provient de deux sources : l'air avalé (exogène) et le gaz produit par les bactéries du côlon (endogène). Les gaz intestinaux se composent de diverses quantités d'oxygène, d'azote, de dioxyde de carbone, d'hydrogène et de méthane.
Quand on pète, ce qu'on sent, c'est un autre gaz qui s'appelle l'hydrogène sulfuré. Alors lui, il ne vaut mieux pas en respirer trop parce que ça finit par être toxique. Mais aux concentrations du pet, c'est juste un peu incommodant. Ce n'est pas vraiment une pollution.
1 - La vache : une véritable usine à gaz !
Leur système digestif favorise la fermentation dans l'estomac qui contient quatre compartiments. Une seule vache peut libérer jusqu'à 550 g de méthane par jour. D'ailleurs, cela ne provient pas seulement des pets, mais aussi des rots.
Le fait de produire davantage de gaz peut être lié à l'âge. En effet, lorsque l'on vieillit, le corps produit naturellement moins d'enzymes digestives. Le problème engendré est que les aliments se fractionnent moins aisément.
Non, non, retenir son pet ce n'est pas bon!
Un appareil digestif, c'est intelligent : ça retient ce dont il a besoin et ça rejette le reste, sous forme liquide, solide et gazeuse. Les gaz – appelons-les ainsi – se forment par fermentation et se libèrent le long des intestins et du côlon.
Il est possible que la cause de la constipation soit psychologique, liée par exemple à des périodes de stress. Mais le contraire est aussi vrai, la constipation déclenche souvent un stress chez la personne touchée et peut entrainer des problèmes graves comme un isolement social ou une dépendance aux laxatifs.
Un peu de science : la température du pet moyen est de 37°, et c'est un cocktail d'hydrogène, d'oxygène, de méthane. 10% de citoyens américains sont affligés d'une pétomanie excessive. Exemple, ce quidam du Minnesota qui pète trente-quatre fois par jour, avec un record de 141 fois en 1976.
Si vous souffrez de gaz intestinaux excessifs en permanence (aérocolie chronique), il est recommandé de consulter un gastro-entérologue afin de rechercher d'éventuelles complications telles que : Un syndrome du côlon irritable ou colite spasmodique. Une intolérance au lactose/fructose.
L'odeur des flatulences varie en fonction des aliments ingérés et en fonction des bactéries qui les font fermenter. Des analyses expérimentales menées sur des animaux ont montré que les bactéries ne sont pas les mêmes dans la partie gauche du côlon et dans sa partie droite.
Les gaz solubles, comme le chlore, l'ammoniac et l'acide hydrofluorique provoquent de graves brûlures des yeux, du nez, de la gorge, de la trachée et des bronches, dans les minutes suivant l'exposition. De plus, une toux et du sang dans les expectorations (hémoptysie) se développent souvent.
Or, le méthane est incolore et inodore, c'est pourquoi, à cause du risque d'asphyxie et d'explosion qu'il présente, on lui ajoute un odorisant par mesure de sécurité : le tétrahydrothiophène (THT) à l'odeur soufrée nauséabonde.
L'élément le plus abondant dans l'Univers est l'hydrogène, suivi de l'hélium, les deux éléments les plus simples au niveau atomique et les plus légers de tous.
La menthe poivrée
Certes, les bonbons ne sont pas la version la plus efficace, mais les tisanes et l'huile essentielle de menthe poivrée font des merveilles. Mélangez-en deux gouttes avec une cuillère à café de miel, trois fois par jour après les repas, et les gonflements ne seront plus qu'un mauvais souvenir.
Les légumes, les fruits, les légumineuses, ou encore les produits céréaliers complets, sont des familles d'aliments riches en fibres, et notamment les légumineuses (haricot blanc, pois chiche, lentilles). Ces dernières sont riches en fibres et en glucides mal digérés en excès.