Mariella Graziano est kinésithérapeute et s'est spécialisée dans la prise en charge de la maladie de Parkinson depuis 30 ans.
Enfin, au stade avancé, la kinésithérapie peut encore aider à préserver la capacité physique résiduelle, à faciliter les soins, à réduire le risque de chutes et à minimiser les douleurs afin de maintenir le plus longtemps possible le patient à son domicile dans les meilleures conditions.
Les activités physiques les plus indiquées dans le cas de Parkinson sont finalement très nombreuses et vont de la marche nordique à la danse, en passant par le taï-chi, le Qi gong, le Shiatsu, la longe-côte, le vélo, l'aquagym…
La thérapie génique se propose d'introduire un gène, la glutamate décarboxylase ou GAD, au moyen d'un vecteur adénovirus (AAV-GAD) dans le noyau subthalamique afin de réduire son activité et de ramener l'activité globale du circuit à un niveau de base, améliorant ainsi les symptômes.
Une douleur en rapport avec les symptômes moteurs (crampe des orteils, …) est améliorée par l'adaptation du traitement dopaminergique et par l'utilisation d'injections d'apomorphine qui agit très rapidement et soulage efficacement les patients.
La maladie de Parkinson se caractérise généralement par des troubles moteurs et des troubles cognitifs. Cette maladie neurodégénérative peut également être responsable de manifestations corporelles douloureuses. Les douleurs sont très variées et ressenties différemment d'un patient à l'autre.
Plus de 50% des personnes ayant la maladie de Parkinson souffrent d'insomnie chronique. Il s'agit surtout de longues périodes de réveil la nuit (en moyenne, le tiers de la nuit) et de réveils trop matinaux.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Un premier conseil sera de privilégier les aliments riches en tyrosine, un acide aminé qui stimule la production de dopamine. On en trouve dans les bananes, le chocolat, les avocats, les graines de sésame et de citrouilles, les amandes, ou encore les œufs et les fromages.
Pour ceux qui le peuvent, la musculation (intense mais adaptée aux capacités de chacun) est une activité physique fortement recommandée car elle stimule le système nerveux central. Elle est à pratiquer 2 à 3 fois par semaine pendant plusieurs mois pour voir fortement et durablement diminuer l'intensité des symptômes.
Lorsque la maladie de Parkinson est avancée, des troubles moteurs peuvent apparaître : difficultés à la marche, perte de l'équilibre, chutes, problèmes de déglutition.
Dans la plupart des cas, la maladie de Parkinson ne réduit pas l'espérance de vie. Cependant, à mesure que l'on vieillit et que la maladie progresse, les risques augmentent. Ainsi, un mauvais équilibre peut entraîner des chutes; et les problèmes de déglutition, si on les néglige, peuvent dégénérer en pneumonie.
Avec la maladie de Parkinson, un changement mineur de l'horaire de médication peut toutefois avoir des répercussions énormes sur la gestion des symptômes et la récupération générale. La libération irrégulière de dopamine peut empêcher soudainement une personne de bouger, de sortir du lit ou de marcher dans un corridor.
Au cours de son évolution, la maladie de Parkinson (MP) s'accompagne de complications motrices : les fluctuations motrices et les dyskinésies. On observe également des complications non motrices : les fluctuations non motrices, le trouble du contrôle des impulsions et les addictions comportementales.
Les vitamines du groupe B (particulièrement la vitamine B6) sont importantes pour la production de dopamine, de mélatonine et de sérotonine. Les aliments riches en tyrosine. La tyrosine est un acide aminé non essentiel que le corps produit à partir d'un autre acide aminé appelé phénylalanine.
Un mélange de camomille, mélisse, verveine et romarin pour favoriser le sommeil ; La prêle, l'ortie et le bambou pour re-minéraliser le corps ; La Rhodiole, plante adaptogène, et le Mucuna pruriens pour favoriser la production de dopamine par le cerveau et ainsi soutenir l'action de l'organisme.
La maladie a une durée plus ou moins longue selon le patient. Cela peut aller de trois à huit ans. C'est la période où le patient réagit très bien au traitement à base de dopaminergique.
Une étude publiée dans l'édition en ligne du 10 mars 2009 de Neurology révèle que la nortriptyline, un antidépresseur tricyclique, serait plus efficace que la paroxétine, un inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine (ISRS), pour le traitement de la dépression chez les personnes atteintes de la maladie de ...
Le diagnostic repose sur l'examen des symptômes présentés par le/la patient(e) et la prise en compte de son état général. Il n'existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic. Les examens d'imagerie (scanner, IRM du cerveau, scintigraphie cérébrale…)
Les anticholinergiques (la benzotropine, la trihexyphénidyle) aident à réduire les tremblements chez certaines personnes en rétablissant l'équilibre entre la dopamine et l'acétylcholine dans le cerveau. Il est généralement prescrit aux patients plus jeunes chez qui les tremblements sont le symptôme dominant.