Voltaire : le Roi Voltaire, l'Apôtre de la tolérance, l'Homme aux Calas, l'Aubergiste de l'Europe, le Malingre.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet
D'ailleurs, il prétendait être le fils illégitime d'un certain Roquebrune, mousquetaire et homme de lettres. En 1718, François-Marie Arouet, tout juste sorti de prison, choisit le pseudonyme de Voltaire.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Voltaire est l'anagramme d'AROUET L.J., « L.J. » voulant dire « Le Jeune », sans doute par imitation des auteurs de l'Antiquité (ex. : Pline le Jeune). Or, au XVIIIe siècle, on écrivait encore V au lieu de U et I au lieu de J, comme en latin (bien que la distinction ait été établie deux siècles plus tôt).
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
On le nomme en effet Arouet Le Jeune, qu'il écrit "Arouet LJ". En latin, cela s'écrit "AROVET LI". En s'appuyant sur la version latine de son nom, l'écrivain a décidé de faire une anagramme. Il a donc réorganisé les lettres de "AROVET LI", avec pour résultat le nom "VOLTAIRE".
Voltaire : sa vie, son œuvre. François-Marie Arouet, mieux connu sous le nom de Voltaire, est né le 21 novembre 1694 à Paris, et mort dans cette même ville le 30 mai 1778.
Et cela est réciproque, le coup de foudre ! Le mariage est célébré le 19 novembre 1777 à minuit en l'église de Ferney. Soutenus par les amis parisiens de Voltaire et Madame Denis, les Villette persuadent Voltaire de les suivre à Paris en le logeant dans leur hôtel particulier.
Si on le connaît principalement aujourd'hui pour ses contes, dont Zadig ou la Destinée (1748) et Candide ou l'Optimisme (1759), ainsi que pour ses écrits philosophiques, tels que le Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire est aussi l'auteur de plus de 25 000 vers, dont l'épopée la plus célèbre est La Henriade (1723 ...
Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
fut un très bon menuisier ». Enfin, les derniers mots du conte ont l'allure d'une maxime : « Il faut cultiver notre jardin. » C'est donc ce que Candide semble avoir retiré de ses multiples aventures et il l'affirme avec l'aplomb de son bonheur.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
Il met donc un terme à la légende qui voulait que, dans ses derniers moments, Voltaire, lors d'une crise d'agitation, portât la main à son pot de chambre... pour en manger le contenu. Justice semble faite de cet épisode excrémentiel qui touche, incidemment, à cet intestin remarquable. Tourment de la vie de Voltaire.
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...
Millionnaire avant 40 ans ! Voltaire doit une partie de sa fortune à la loterie, dont il a réussi à détourner le système. Afin de renflouer les caisses de l'Etat, le gouvernement français met en place une loterie.
Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir.