Commençons par les légumes-racine, comme les carottes, les panais, les betteraves rouges et les topinambours: ils sont presque tous immunisés contre l'aridité. Viennent ensuite l'ail, l'échalote et l'oignon qui, une fois que leur croissance est entamée, sont assez résistants à la sécheresse.
Tournesol, sorgho et soja : de belles promesses...
C'est le cas notamment du maïs, mais aussi du tournesol, du sorgho et du soja. Ces trois dernières cultures sont très étudiées car, en dehors de la diversification qu'elles peuvent apporter dans les rotations, elles sont peu gourmandes en eau.
Compost, fumier, déchets verts, foin, vont protéger le sol du dessèchement, du croûtage, ils vont également protéger toute la vie qui peut être présente sur et sous la surface du sol. Vos planches seront plus meubles, et aussi plus humides !
En moyenne et en conditions “normales“, la courgette a besoin d'être arrosée 2 à 3 fois par semaine, en quantité moyenne (5 l environ). La présence d'un bon paillage peut vous faire économiser un arrosage.
L'arrosage des salades est la base permettant d'éviter qu'elles montent en graines de façon bien trop rapide, qu'elles soient amères ou encore qu'elles soient dures sous la dent. Il est donc vivement recommandé de mettre en place des arrosages réguliers mais également suffisamment conséquents.
On a tout intérêt à cultiver des micro organismes sur son sol avant de cultiver des légumes. Compost, paillage et engrais verts apporteront et multiplieront ces derniers. L'humus peut stocker énormément d'eau (près de 10 fois son volume), cette éponge est la réserve disponible à court et moyen terme du sol.
L'utilisation d'un épais paillage, constitué d'écorces, de paillettes de lin, de feuilles mortes, ou de plantes « tapissantes » permet de limiter l'évaporation et le desséchement de la terre. L'hiver, il permet de diminuer les effets des gelées.
Au jardin, il est possible de cultiver les tomates sans les arroser. Pour cela, il vous suffit de couvrir les pieds de tomate d'une épaisse couche de paillis. De la sorte, vous maintenez le sol humide et vous limitez l'apparition de mauvaises herbes.
Parmi elles, il y a la lavande, les succulentes, à savoir l'aloe vera, les cactus ou encore l'echeveria, le schefflera et même le bromélia ! Ces plantes d'intérieur peuvent en effet survivre à des oublis d'arrosage puisqu'elles stockent l'eau dans leur feuillage, ou puisent leur besoin dans les racines profondes.
Pour un potager efficace sans effort, vous n'avez pas besoin de retourner la terre, au contraire ! “Commencez par mettre un paillis sur le terrain, sans remuer la terre, d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur”, propose Denis Berger. Pour une terre plus riche, ajoutez du fumier ou du purin.
Veillez à un arrosage très régulier surtout si le concombre est exposé au vent. Sans arrosage suffisant le concombre développe beaucoup d'amertume.
Tous les bons livres ou magazines de jardinage nous conseillent toujours de faire une cuvette au pied de nos nouvelles plantations. L'intérêt de cette cuvette est de pouvoir arroser abondamment après la plantation, puis régulièrement pendant la période, plus ou moins longue, d'installation de la plante.
Utiliser des plantes couvre-sol pour limiter l'entretien
À la fois esthétiques et pratiques, les plantes vivaces couvre-sols s'invitent dans les jardins, quelle que soit l'exposition qui leur est réservée. À l'ombre comme en plein soleil, les plantes couvre-sol sont un excellent moyen de limiter l'entretien au jardin.
Selon la FAO, les besoins totaux en eau du poivron sur une période de croissance sont de 600 à 900 mm et jusqu'à 1250 mm pour de longues périodes de croissance et plusieurs cueillettes.
Au rayon des variétés peu connues, peut-être craquerez-vous pour la « Green Zebra », la « Noire de Crimée » ou encore la « Purple Calabash ». Bien évidemment, nous n'oublions pas les grands classiques comme la Cœur de Bœuf ou les tomates cerises.
En règle générale, évitez d'arroser trop souvent vos tomates : 1 à 2 fois par semaine est un bon rythme en général. Dans de bonnes conditions de culture et par temps doux, un arrosage tous les 15 jours peut parfois suffire.
Comment arroser les tomates ? L'arrosage qui convient le mieux à la tomate est sans conteste l'arrosage automatique par goutte à goutte programmé le soir à la fraîche. L'eau est diffusée doucement directement au pied de la plante juste en quantité nécessaire (les goutteurs ont généralement un débit réglable).
D'autres légumes feuilles, comme l'épinard, la mâche ou le pois, ont besoin de grandes quantités d'eau, mais sont généralement cultivés en saison fraîche et profitent de ce que les pluies leur apportent. Viennent ensuite les légumes dont on consomme les fruits.