Faire du sport
Il est prouvé que le sport et la lumière sont les meilleurs antidépresseurs. Toutefois, lors d'un épisode dépressif, on n'a pas souvent l'énergie pour engager une activité sportive ! Vous pouvez alors vous inscrire dans un club sportif qui vous forcera à y aller régulièrement.
La thérapie cognitivo-comportementale, une option sérieuse. Selon les scientifiques, parmi les traitements non médicamenteux de la dépression, seule la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a prouvé son efficacité, faisant jeu égal avec les antidépresseurs de seconde génération.
La psychothérapie est le moyen le plus efficace pour sortir de la dépression rapidement et durablement. Il s'agit d'une solution thérapeutique qui va vous permettre de poser un diagnostic précis sur ce que vous ressentez et vivez, mais aussi de déterminer les causes de la dépression.
Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
Le millepertuis est une plante antidépressive aussi efficace que les antidépresseurs de synthèse [16]. C'est probablement l'antidépresseur naturel le plus connu et le plus étudié [17, 18]. Ses bienfaits font l'objet de nombreuses études scientifiques qui affirment que millepertuis et dépression sont intimement liés.
Thérapie comportementale de la dépression
Une psychologue ou thérapeute comportementaliste va aider la personne à stopper les cercles vicieux de la dépression. Il va l'inciter à reprendre des activités de type maîtrise et plaisir afin qu'elle reprenne progressivement goût aux activités et à la vie.
La dépression touche davantage les femmes que les hommes. On estime que 3,8 % de la population souffre de dépression, dont 5 % des adultes (4 % des hommes et 6 % des femmes) et 5,7 % des personnes de plus de 60 ans. À l'échelle mondiale, environ 280 millions de personnes souffrent de dépression (1).
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Les niveaux sanguin de protéine C réactive, nommée CRP, peuvent déterminer si un traitement antidépresseur est capable d'améliorer les symptômes, indique une étude menée par l'Université du Texas aux Etats-Unis, auprès de 100 patients souffrant de dépression.
La chélidoine – Chelidonium majus
L'action spasmolytique de certains de ses alcaloïdes (chélodine, coptisine, protopine) en fait un antidépresseur efficace. Elle calme les angoisses, la nervosité, l'anxiété et l'insomnie.
Le griffonia simplicifolia : un des meilleurs antidépresseurs. Cette plante serait l'équivalent naturel du Lexomil, un des antidépresseurs les plus prescrits du marché. Le griffonia régule la sécrétion de nombreuses hormones influant sur l'humeur générale ; la sérotonine, la dopamine, la mélatonine…
Le Kava Kawa, l'anxiolytique naturel le plus fort.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
La durée d'un premier épisode dépressif est variable (de quelques semaines à plusieurs mois). La plupart des épisodes dépressifs dure moins de six mois. Si l'épisode dépressif est isolé, on parle de guérison.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Les antidépresseurs les plus communément prescrits sont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : fluoxétine, paroxétine, sertraline, citalopram, escitalopram ; les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) : venlafaxine et duloxétine ; la trazodone ...