Taille de l'écran. J'aurai tendance à dire que s'il on a pas besoin d'un grand écran, si on a pas de troubles neuro-visuels ou de problème de malvoyance particulière , un ordinateur en 13 pouces suffit. Pas la peine de prendre un 15 pouces .
Aujourd'hui, un I3 ou un I5 (ou équivalent) sont suffisants. La mémoire, c'est la RAM, elle va permettre à votre ordinateur de ne pas être lent. Pour une bonne configuration bureautique, on conseille généralement 4 à 6 Go de Ram.
En utilisant un ordinateur, l'élève DYS ne rencontre plus les contraintes liées son trouble : le dysgraphique n'a plus à se concentrer sur les formes, le dyspraxique n'a plus à se préoccuper de la bonne tenue de son crayon, le dysorthographique n'a plus à se focaliser sur la manière dont il doit écrire un mot…
Au cours de ce bilan, l'orthophoniste peut déceler divers troubles susceptibles d'être associés à une dyslexie – dysorthographie (dysgraphie, dyscalculie et dysphasie).
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Dyslexie : un handicap et non une maladie
Tout d'abord, la dyslexie n'est pas une maladie. Il s'agit d'un trouble dont les origines sont encore méconnues. Mais ce dont on est sûr, c'est que cela ne s'attrape pas, et que l'on n'en guérit pas.
Écoles CERENE – Écoles adaptées
Dans un environnement bienveillant et des classes à effectif réduit (12 élèves en primaire, 15 en collège) les écoles CERENE garantissent un rythme conçu pour s'adapter aux besoins spécifiques d'enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, …)
Si vous passez par la MDPH, Il faudra faire une demande de reconnaissance de handicap qui entraînera la mise en place d'un PPS (Plan personnalisé de scolarisation). Dans le cadre de ce PPS, l'ordinateur sera prêté et ajouté dans la liste des aménagements pédagogiques.
Appidys adapte la lecture au rythme de l'enfant en grossissant la police du texte, en sélectionnant une police spécifique ou différentes vitesses de lecture.
Dans le cadre du PPS
Le besoin de Matériel Pédagogique Adapté (MPA) est soumis à l'appréciation de la CDAPH. L'attribution d'un matériel, le plus souvent d'un ordinateur, doit être notifiée par la CDAPH et figurer dans le PPS. C'est ensuite l'Inspection académique qui fournit – gratuitement – le matériel.
L'automatisation de la frappe au clavier est nécessaire afin que l'ordinateur apporte les bénéfices escomptés. Plus cet apprentissage sera fait rapidement, et plus l'enfant pourra utiliser efficacement son aide technique. C'est pour cela que cet entraînement doit être initial et intensif.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Méthodes compensatoires
Les troubles dys étant structurels, il n'est pas possible d'éliminer la dyslexie via une rééducation orthophonique. Une grosse partie du travail est donc axée sur la mise en place de solutions de compensation, qui permettent à l'enfant de surmonter son handicap.
Aucun médicament ne peut soigner la dyslexie. Le trouble dyslexique se soigne grâce à des rendez-vous fréquents, souvent hebdomadaires, chez un orthophoniste. Ce dernier travaille avec l'enfant pour lui enseigner la capacité de reconnaître les mots et leur composition.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Est-ce qu'on nait dyslexique ou le devient-on avec le temps ? La dyslexie ne se développe pas, c'est un trouble présent dès la naissance. Bien que l'environnement ou les méthodes d'apprentissage puissent aider ou empirer les difficultés présentes, ce ne sont pas ces facteurs qui rendent un individu dyslexique.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.