La prolactine (PRL), hormone polypeptidique, est principalement secrétée par les cellules lactotropes de l'ante-hypophyse ; elle comporte de nombreuses formes circulantes dans le sang, avec en majorité, la forme « little » monomérique (PRLm) de 23 kDa (> 70 %) dont 20 % sont glycosylés.
La prolactine (PRL) est synthétisée dans l'hypophyse, petite glande située à la base du cerveau. Elle est responsable de la montée laiteuse chez la femme.
L'organe cible de la prolactine est la glande mammaire dont elle influence la nature et le développement. Des concentrations élevées en prolactine ont un effet inhibiteur sur la genèse stéroïdienne des ovaires, la production de gonadotrophine hypophysaire et sa sécrétion.
Lors de la grossesse et de l'allaitement, le taux de prolactine augmente. Une stimulation du mamelon suffira alors pour augmenter la prolactine. Enfin, de nombreux médicaments modifient le taux de prolactine.
Les agonistes dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, quinagolide) sont le traitement de choix. Ils inhibent la sécrétion de prolactine et diminuent la masse tumorale dans des proportions variables (figure 1). La cabergoline est la molécule la plus utilisée.
Une hyperprolactinémie (sécrétion excessive de prolactine) peut s'observer dans de nombreuses circonstances, notamment lors de la grossesse, de la prise de médicaments ou encore lors de la présence d'un adénome à prolactine.
Quels résultats peut-on attendre d'une analyse du taux de prolactine ? La concentration de la prolactine sanguine est normalement inférieure à 20 ng/mL (soit 400 mUI/L). Lorsqu'elle est trop élevée, on parle d'hyperprolactinémie.
En endocrinologie, il existe quatre inhibiteurs de la prolactine : la bromocriptine, le lisuride, la cabergoline et le quinagolide.
Hormone essentielle au bon déroulement de l'allaitement, la prolactine est sécrétée à hautes doses en fin de grossesse et dans les semaines suivant l'accouchement. En dehors de cette période périnatale, un taux élevé de prolactine peut toutefois avoir une incidence sur la fertilité.
principalement par la dopamine de la tige pituitaire, qui exerce une rétroaction négative (inhibition). Une diminution de la dopamine émise par l'hypothalamus dans la tige pituitaire se traduira donc par une augmentation de la sécrétion de prolactine.
Comme elle fait partie du système endocrinien, l'hypophyse fabrique de nombreuses hormones différentes qui circulent dans tout le corps. Ces hormones contrôlent certaines fonctions du corps et indiquent à d'autres glandes de fabriquer d'autres hormones.
Les hormones sont fabriquées dans de petits groupes de cellules spécialisées appelés îlots pancréatiques. Cette partie du pancréas qui fabrique des hormones est appelée pancréas endocrine.
L'hypothalamus assure un double rôle de contrôle des sécrétions hormonales hypophysaires (→ système endocrinien) et de contrôle de l'activité du système nerveux végétatif.
L'hypophyse est une glande endocrine qui agit sous le contrôle notamment de l'hypothalamus. Elle sécrète des hormones lui permettant de contrôler la fabrication des hormones par la surrénale, la thyroïde, les ovaires ou les testicules et de réguler différentes fonctions métaboliques du corps humain.
L'hypophyse contrôle la fonction de la plupart des autres glandes endocrines et, pour cette raison, est appelée glande maîtresse. Elle est, quant à elle, contrôlée principalement par l'hypothalamus, région du cerveau située juste au-dessus de l'hypophyse.
La prolactine fait-elle grossir ? Oui, des niveaux élevés de prolactine peuvent également entraîner une prise de poids.
La lactation est un phénomène physiologique à commande hormonale. La montée de lait se produit environ 3 jours après l'accouchement et fait suite à la sécrétion de colostrum, déclenchée peu avant l'accouchement par deux hormones, l'ocytocine et la prolactine.
Cette élévation de la prolactine peut être responsable, chez l'homme, d'une baisse de la libido, d'infertilité ou plus rarement de galactorrhée.
Il a la propriété de freiner les cellules de l'hypophyse qui sécrètent l'hormone de la lactation : la prolactine. Il est utilisé pour : traiter les troubles dus à un excès de prolactine dans le sang (hyperprolactinémie), bloquer la montée de lait après l'accouchement ou arrêter l'allaitement.
Adénome hypophysaire familial isolé (FIPA)
Chez certains membres de la famille, le FIPA peut être causé par des changements dans le gène AIP. Ces changements engendrent souvent la formation de gros adénomes hypophysaires qui fabriquent trop d'hormone de croissance (adénomes à hormone de croissance).
Imagerie par résonance magnétique
Le produit de contraste est aussi appelé colorant de contraste ou substance de contraste. appelé gadolinium pour aider à mieux voir les régions. L'IRM permet de détecter une tumeur de l'hypophyse ou de savoir si une tumeur de l'hypophyse a envahi des régions voisines.
Dans un bilan d'infertilité
Dosage de PRL demandé a minima en cas de troubles du cycle chez la femme ou de baisse de libido chez l'homme.
Lorsque l'hyperprolactinémie et l'adénome hypophysaire sont contrôlés, la durée du traitement n'est pas codifiée. Le traitement est en règle générale arrêté chez la femme après la ménopause.
La macroprolactine ou big-big prolactin est une forme de prolactine de masse molaire élevée (>100 kDa) le plus souvent constituée d'un complexe prolactine-IgG dépourvue d'activité biologique in vivo.