Quels organes peuvent être donnés ? Les organes les plus couramment greffés sont le rein, le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et des parties de l'intestin. Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil.
Le don d'organes de son vivant
Il est possible de prélever sur un donneur vivant un rein, un lobe pulmonaire ou hépatique.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
« Le rein est l'organe le plus donné », confie François Kerbaul. 502 greffes de reins de donneurs vivants ont été réalisées en 2021. Le foie est constitué de deux lobes hépatiques. On peut prélever le lobe gauche du donneur vivant pour le transplanter chez le receveur.
Le rein est l'organe le plus couramment greffé. Suivent le foie, le coeur, les poumons, le pancréas et des parties de l'intestin. Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
La grande majorité des patients sur liste d'attente ont besoin d'un rein. C'est aussi l'organe le plus greffé. Les personnes ayant attendu plus d'un organe sont comptabilisées dans la liste d'attente de chaque organe, mais une seule fois pour le total.
Tour d'horizon des organes les plus demandés. En terme de don d'organes, ce sont le cœur, le foie, les poumons, le pancréas, les reins, et les intestins qui peuvent faire l'objet d'une transplantation. L'organe le plus transplanté est le rein.
La greffe du cœur est une intervention chirurgicale qui consiste à remplacer le cœur gravement malade ou très endommagé d'une personne par un cœur en bonne santé provenant d'un donneur humain.
Les réponses avec le Pr Michel Ducreux, chef de l'unité de cancérologie digestive à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif) : "Nous ne pouvons pas remplacer le pancréas malade par un pancréas artificiel car on a encore du travail en ce qui concerne le pancréas artificiel. D'autre part, la problématique est cancéreuse.
Il est tout à fait possible de greffer un cœur. Il est, après le rein et le foie, l'organe le plus transplanté en France. En 2017, 467 patients ont bénéficié d'une greffe. Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.
L'encadrement du don à donneur vivant
Le don d'une partie du foie d'une personne saine de corps et d'esprit à une autre personne nécessitant une transplantation hépatique n'est possible en France qu'entre personnes proches de la même famille (enfants, parents, conjoints).
La greffe de poumons est réalisée généralement à partir d'un donneur en état de mort cérébrale, dont la respiration et la circulation sont maintenus artificiellement jusqu'au prélèvement. Mais, comme pour le foie ou le rein, un parent vivant peut également proposer de donner une partie de ses poumons.
Les équipes chirurgicales du Pr Jacques Belghiti et du Pr Yves Panis sont parvenues à greffer simultanément le foie, le pancréas, l'estomac, le duodénum et l'intestin grêle.
Malade ou en bonne santé, il n'existe pas de contre-indication de principe au don d'organes et de tissus. Néanmoins, le donneur fait l'objet d'un bilan médical complet comportant des examens cliniques, radiologiques et biologiques pour s'assurer de sa capacité à faire un don et de la compatibilité avec le receveur.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
La moyenne d'âge des donneurs vivants prélevés d'un rein est de 49,2 ans et 16% de donneurs sont âgés de plus de 60 ans (contre 9% en 2008).
Le consentement au don d'organes est présumé. Cela signifie que si la personne n'a pas fait connaître son refus de son vivant, on considère qu'elle est d'accord pour que ses organes soient prélevés à son décès.
Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
La réussite d'une greffe dépend de la compatibilité HLA
Plus le typage HLA sera proche, plus grande sera la réussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10.
En 1967, le Pr Christian Barnard tente la première greffe du coeur au Cap, en Afrique du Sud.