Créon, en face, croit qu'il choisit en raison, et s'aperçoit que, d'avoir monstrueusement (car non humainement) décidé, cette décision lui revient en retour, violent d'humanité bafouée, par la mort de ce qui fait sa vie (Hémon, Eurydice). Là où Antigone meurt pleine de vie, Créon va devoir vivre plein de mort.
La loi de Créon est claire : tout ceux qui s'opposeront à la raison d'État connaîtront la mort, il fait cela pour l'exemple. Seule Antigone s'insurge, elle supplie Créon de revenir sur sa décision. Elle sait que Polynice même pour reconquérir son droit n'aurait pas dû prendre les armes contre sa patrie.
Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Antigone a assez pleuré d'être une femme, cela ne devrait pas l'empêcher à faire quoi que ce soit. Les femmes n'ont pas à se battre pour renverser un système ou un gouvernement en place. L'honneur et la justice sont des valeurs plus importantes qu'un amour entre deux êtres.
Créon présente le pouvoir comme un fardeau qui lui incombe. o L'accable à la fin de la pièce en raison des conséquences de ses actes. Créon est l'homme qui a accepté d'exercer le pouvoir – l'homme « qui a dit oui ».
3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous.
Son histoire est celle d'un refus de soumission qui remet en question l'organisation sociale. C'est ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan considère Antigone comme le symbole d'une résistance individuelle, face à l'arbitraire, au nom d'un devoir considéré comme supérieur.
Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures. Chaque loi a sa légitimité, mais, les lois divines, Antigone les considère comme plus absolues.
Le roi Créon a condamné Antigone à mort parce qu'elle n'a pas respecté ses ordres. Son fils, Hémon, est le fiancé d'Antigone. HÉMON entre en criant.
Les poètes tragiques font plusieurs fois intervenir Créon comme antagoniste de grandes figures comme Œdipe, Antigone et Thésée. Ils en donnent une image contrastée et parfois contradictoire : il incarne tantôt la prudence politique, tantôt la raison d'État sous sa forme la plus despotique.
Antigone dit « non » parce qu'elle est libre : Antigone considère qu'elle a tous les droits, puisqu'elle ne s'est soumise à aucun pouvoir. Créon, lui, considère qu'il a d'abord des devoirs, car il est roi. Il veut faire comprendre à Antigone que dans certaines situations dramatiques, on est obligé de dire « oui ».
Antigone & Créon s'opposent sur la question du devoir. 2) A ton avis, Créon cherche-t-il à faire mourir Antigone ? Justifie ta réponse en t'appuyant sur le texte. Non, Créon ne cherche pas à faire mourir Antigone.
Créon condamne Antigone à mort, à être enterrée vivante. Antigone avait raison de défier le roi Créon, car elle avait le droit d'enterrer son frère, et son frère avait le droit de recevoir une sépulture respectueuse qui honorait sa famille.
Créon est obligé de faire peur au peuple pour qu'il n'y ait plus de rébellion qui cause des morts et des blessés. On n'est vraiment libre que lorsqu'on dit "non" au pouvoir, au gouvernement, à l'Etat en place. Il faut bien que quelqu'un se désigne pour gouverner, sans quoi le monde sombrerait dans l'anarchie.
La sœur d'Étéocle et de Polynice, Antigone, ose braver l'interdit et défier Créon : elle accomplit à deux reprises les rites funéraires. Découverte, elle est condamnée à mort, malgré l'intervention de son fiancé, Hémon, fils de Créon. Elle se pend dans la caverne où elle est emmurée, et Hémon se suicide sur son corps.
Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste, est — à ce titre — le nouveau roi et a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître.
Une même fatalité pèse sur les deux sœurs : « l'héritage désastreux d'Œdipe ». Il a délivré Thèbes du Sphinx, mais il a également tué son père Laïos et épousé sa mère Jocaste dont sont nés Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène, frères et sœurs autant que fils et filles d'un Œdipe qui avait la même mère qu'eux.
Bilan : Il s'agit ici d'une opposition frontale entre Créon et Antigone. Créon est soit impitoyable, soit hésitant, mais c'est lui qui exerce le pouvoir. Antigone commence à s'affirmer et à défier le pouvoir soit en tenant tête à Créon soit en le défiant et en le dominant.
→ Le bonheur pour Créon se définit comme des petits plaisirs simples et paisibles. b/ Quelle image cela donne-t-il de lui ? → Cela donne de lui l'image d'un homme simple, loin de la représentation d'un roi puissant, ou tyrannique.
Mais le CCAS de CRÉON propose également une action sociale qui lui est propre. Dans ce domaine, il a en charge depuis 1985 la gestion des quarante-deux logements de la résidence pour personnes âgées (EHPA) Marie-Louise Maloubier, avenue Suzanne Salvet.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
De l'affection. Quelle « fonction » Créon avait-il avant la mort d'Œdipe ? Le premier personnage de la cour. D'Eurydice.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.