Les services de police et de gendarmerie ont donc pour instruction de refuser d'enregistrer des mains courantes et des PV de renseignement judiciaire en cas de violences conjugales, si la victime n'exprime pas son refus de déposer plainte ou si des faits graves sont révélés.
Cependant, le seul motif légitime qui pourrait fonder le refus d'enregistrer la plainte d'une victime par un fonctionnaire de police ou de gendarmerie serait que les faits dénoncés ne relèvent pas à l'évidence et de manière manifeste d'une infraction à la loi pénale.
Si la victime est confrontée à un refus de prendre une plainte, elle dispose de plusieurs moyens d'action. Il est important qu'elle insiste et montre à l'officier de police ou de gendarmerie qu'elle connaît parfaitement ses droits, et qu'elle fasse savoir qu'en cas de refus réitéré elle saisira le Défenseur des droits.
Ce matin encore, une question de droit très pratique : un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, peuvent-ils refuser le dépôt d'une plainte ? La réponse semble évidente, c'est non.
Soumis aux obligations du secret professionnel et au devoir de discrétion, le policier ou le gendarme s'abstient de divulguer à quiconque n'a ni le droit, ni le besoin d'en connaître, sous quelque forme que ce soit, les informations dont il a connaissance dans l'exercice ou au titre de ses fonctions.
La main courante est un début de preuve, mais peut ne pas suffire car ce n'est qu'une simple déclaration de votre part. Vous aurez besoin de la compléter par d'autres éléments (témoignage, constat d'huissier...). Vous pouvez demander une copie de la main courante ainsi enregistrée et la conserver.
Est-ce qu'une main courante apparaît dans le casier judiciaire ? La main courante ne déclenche pas de procédure pénale, ainsi la main courante n'apparaît pas dans le casier judiciaire du mis en cause. Est-ce que la police peut refuser une main courante ? La police ne peut pas refuser la dépôt d'une main courante.
Une main courante est une déclaration de faits qui ne s'avère pas être une plainte à proprement parler. La personne contre qui est déposée la main courante ne se voit pas appelée en justice, toutefois, son nom est inscrit dans les fichiers de la police.
Lorsque votre plainte n'est pas recevable, vous recevez un avis de classement sans suite. Le procureur doit motiver sa décision. Vous avez alors la possibilité de contester la décision en formant un recours auprès du procureur général ou en déposant une plainte avec constitution de partie civile.
Audition par la police ou par la gendarmerie
Vous pouvez être entendu dans le cadre d'une enquête de flagrance, une enquête préliminaire ou sur commission rogatoire. L'audition libre concerne uniquement les personnes qui se rendent à la police ou à la gendarmerie d'elles-mêmes ou suite à une convocation.
Vous n'avez pas la possibilité de déposer une main courante en ligne.
Avec l'aide d'un professionnel des affaires criminelles, on peut déposer plainte même sans preuve réelle, y compris si le plaignant a été la victime dans une plainte civile. Il est bien entendu que cette plainte doit être faite avec la plus grande circonspection.
Vous pouvez déposer plainte dans n'importe quelle brigade de Gendarmerie ou Commissariat de Police en France (principe du “guichet unique” inscrit dans la charte d'accueil du public).
1 an en ce qui concerne les contraventions, 6 ans en ce qui concerne les délits (vols, coups et blessures, escroquerie, etc.), 20 ans en ce qui concerne les crimes (30 ans pour les crimes sexuels commis sur des mineurs).
Comment déposer une main courante ? Il suffit de faire une déclaration dans les locaux de la police ou de la gendarmerie. Au commissariat, les faits seront consignés sur un registre de main courante. A la brigade de gendarmerie, ils seront transcrits sur un procès-verbal de renseignements judiciaires.
Vous pouvez à tout moment vous rétracter et retirer votre main courante. Le retrait d'une main courante n'engendre pas de conséquence juridique. Il consiste uniquement à effacer la déclaration. Il n'existe aucun délai de prescription pour la main courante.
Les moins : Des conditions de travail souvent difficiles : en situations conflictuelles, déplacements et heures supplémentaires fréquents. Un niveau de salaire peu en accord avec les risques encourus.
Les forces de l'ordre n'ont pas à vous verbaliser pour avoir fait plus d'une heure de courses. Cette durée concerne uniquement l'activité physique, les promenades ou les sorties avec vos petites boules de poils. 2. La police ne peut en aucun cas fouiller votre sac (ou vous-même).
La perquisition est une mesure prise dans le cadre d'une enquête judiciaire et permettant à la police, à la gendarmerie ou à un magistrat de rechercher des éléments de preuve d'une infraction pénale au domicile de la personne suspectée ou dans n'importe quel endroit où ces éléments peuvent être trouvés.
Composez le 17 en cas d'urgence concernant un accident de la route, un trouble à l'ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux. Vous pouvez aussi composer le 112.
Le BSCI prend au sérieux tous les signalements de comportements répréhensibles. Aussi, il a créé ce mécanisme pour permettre aux personnes qui souhaitent signaler des cas de gaspillage, de fraude, de mauvaise gestion, de harcèlement sexuel ou d'autres actes répréhensibles de le faire de manière confidentielle.
le ministre de la défense s'il est exact que la gendarmerie est placée " sous l'autorité des préfets en tant que représentants de l'Etat dans les départements en bonne liaison avec l'autorité judiciaire ", comme l'a déclaré récemment le préfet d'un département.