Faute grossière de langage, en général. Énoncés grossiers et ridicules. Bourde.
Nom commun - français. (Linguistique) Jeu de mots consistant à faire des liaisons erronées, par dérision, par hypercorrection. « J'y vais moi-z-aussi », « Mais que voilà une liaison mal-t-à propos ! », « Donne-moi-z'en ! » sont des pataquès.
Cette expression, apparue au début du XXème siècle, signifie bien sûr « exagérer l'importance de quelque chose ».
La locution vient en fait de l'idée qu'à partir d'une chose aussi simple que le lait, on peut le transformer en un résultat très élaboré comme le fromage. Passer du lait au fromage, c'est en effet passer de l'anodin au complexe, puisque cela nécessite tout le savoir-faire du fromager pour obtenir le produit adéquat.
Locution verbale
Tenter de démontrer une vérité d'évidence, énoncer une banalité en la présentant comme une découverte ou une nouveauté. Malgré sa prétention à l'originalité, ce reportage se contente d'enfoncer des portes ouvertes.
Aujourd'hui, l'absence de liaison est devenue monnaie courante. "On ne fait plus de liaisons car on n'apprend plus la règle des adjectifs numéraux", précise Jean-Joseph Julaud, un ancien professeur de français qui organise la dictée du Salon du livre de Paris samedi 19 mars.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
Liaison interdite après une voyelle nasale
– on fait la liaison seulement quand un et aucun sont déterminants ; quand ce sont des pronoms, on ne fait pas la liaison (dans ce cas-là, ces mots forment un ensemble syntaxique avec le verbe qui précède, pas avec les mots qui suivent) : J'en veux un // au moins.
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux». Pour rappel, «vingt» et «cent» varient au pluriel s'ils ne sont suivis d'aucun adjectif numéral cardinal.
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
Liaison - cours. Lorsqu'un mot se termine par une consonne muette il arrive, quand on parle, que cette consonne soit liée à la voyelle ou à l'h muet qui débute le mot suivant. On dit que l'on fait une liaison.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
La réponse est oui. Le moyen le plus simple de le comprendre est de remplacer euros par ans : quand on dit cent ans , on prononce le [ t ]. On prononce donc [ sɑ̃tøʁo ] et non [ sɑ̃øʁo ].
Avec 80 ou 200, pas de problème, on écrit quatre-vingts euros et on prononce "quatre-vingts-z-euros". De même, on dira "deux cents-z-euros".
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel. Ainsi, on prononce «le haricot» et non pas «l'haricot» ; «les/ haricots» et non «les-z-haricots»; «un beau haricot» et non «un bel haricot».
–> “Trop” est invariable comme tous les adverbes en français (sauf exception). Remarque. La liaison n'est pas obligatoire avec “trop” !
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Placé au début d'un mot, le ''h'' peut être muet, vraisemblable vestige étymologique, il ne correspond alors effectivement à aucun son. Il peut aussi être aspiré, trahissant son origine germanique ou anglo-saxonne. Cela induit un léger mouvement d'air soufflé qui interdit élision et liaison avec le mot qui le précède.
Liaison et enchaînement
Une consonne finale peut passer dans la première syllabe du mot suivant s'il commence par une voyelle. On parle d'un enchaînement ou d'une liaison. Les liaisons peuvent être obligatoires, interdites ou facultatives.
Support de la transmission d'informations, le cahier de liaison est un écrit professionnel essentiel pour garantir la coordination et le suivi de la prise en charge des usagers des établissements et services sociaux et médico-sociaux.