L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
L'école existe vraisemblablement depuis l'apparition de l'écriture, mais Charlemagne a joué un rôle dans le développement de l'éducation en Europe. En régnant sur l'Empire carolingien entre 768 et 814, il a propagé l'apprentissage et la diffusion de la culture dans tout l'Empire.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
À partir du XII e siècle, dans l'ensemble de l'Europe, les collèges sont des établissements complémentaires par rapport aux universités. Ils ont souvent été fondés par des legs pieux.
C'est dans l'Égypte des pharaons et en Inde qu'ont été trouvées les premières traces de l'enseignement. Plus tard, l'école arrive chez les Romains. Une école très élitiste, réservée aux enfants des familles les plus opulentes.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
En 1850, la loi Falloux impose à toutes les communes de disposer d'une école primaire financée par l'Etat et qui cohabite avec les écoles privées religieuses. Ce seront les lois Ferry de mars 1882 qui rendront l'école primaire obligatoire de 6 à 13 ans, gratuite et laïque.
Dans le système éducatif en France, le collège est l'appellation courante du premier cycle des études du second degré. C'est un enseignement de quatre ans, qui fait suite à l'école élémentaire. La fourchette d'âge est, généralement, de 11-12 ans (en sixième) à 14-15 ans (en troisième).
Première année : cours moyen 1re année ou CM1 (9-10 ans). Deuxième année : cours moyen 2e année ou CM2 (10-11 ans).
Les lois Jules Ferry sont une paire de lois sur l'école primaire en France votées en 1881-1882 sous la Troisième République, qui rendent l'école gratuite (loi du 16 juin 1881 ), l'instruction primaire obligatoire et participent à laïciser l'enseignement public (loi du 28 mars 1882 ).
1. Établissement où l'on donne un enseignement collectif général. 2. Institution chargée de donner un enseignement collectif général aux enfants d'âge scolaire et préscolaire : L'école laïque.
Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.
Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures.
Les élèves allaient à l'école en sabots, remplis de paille et aussi avec des galoches en cuir avec des semelles en bois. Les élèves jouaient au " jeu de grâce " : c'était un anneau qu'il fallait rattraper avec un bâton. Les tables étaient avec des bancs accrochés, et des tables qui avaient des chaises soudées.
C'est donc Fourcroy qui prépare la loi portant création de l'Université impériale. Reprenant les termes de la note de Napoléon sur les lycées de février 1805, Fourcroy déclare au début de 1806 : « Il n'y aura pas d'État politique fixe, s'il n'y a pas de corps enseignant avec des principes fixes.
L'école enseigne à tous les enfants ce dont ils ont besoin pour bien grandir et s'épanouir : lire, écrire, compter, comprendre comment est fait le monde, connaître l'histoire des hommes, maîtriser des techniques, la vie en société. L'école, c'est un peu une miniaturisation de notre monde, à l'échelle des enfants.
Les écoles de cet époque pouvaient être des rectangles ou avec cinq cours, mais c'était toujours agréable pour les enfants. Au début des années 1960 la fréquentation de l'école maternelle est peu développée, dès le CP un cinquième des élèves sont en retard et au fil des classes le phénomène s'accentue.
Le mot baccalauréat devient ensuite baccalaureatus au Moyen Âge et désigne un grade universitaire exclusivement parisien. Plus tard, en 1808, Napoléon Iᵉʳ décide d'en faire un diplôme d'entrée obligatoire dans toutes les universités de France.
La troisième (ou 3e), en France, est une classe du collège. Elle correspond à la neuvième année de scolarité d'un enfant et se déroule après la quatrième. On y entre l'année de ses 14 ans.
C'est au député Louis Joseph Charlier qu'on doit pour la première fois, en 1793, l'idée d'un enseignement primaire obligatoire, laïc et gratuit.
Pauline Kergomard les appelait « les petites Sorbonnes ». « On n'y prenait pas en compte le développement cognitif et affectif des gamins », ajoute la guide bordelaise. Kergomard s'offusque de ce système, et développe progressivement l'idée d'une école maternelle.
L'école a évolué insensiblement vers une forme de service minimal et standard, rendu accessible à une majorité d'élèves, et donc égalitaire d'un point de vue strictement formel. En réalité, les politiques menées ont confondu démocratisation et massification.