En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
La plus grande communauté vient d'Algérie. Elle représente 12,8% de la population immigrée, suivie par les Marocains (12%), les Portugais (10,1%), les Italiens (4,6%), les Tunisiens (4,4%), les Espagnols (4%) et les Turcs (4%).
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
L'importance des Turcs en Allemagne
L'Allemagne est le seul pays d'Europe où les Turcs constituent de loin la première population d'origine étrangère, soit 2,5 millions.
Hors les villes d'outre-mer qui enregistrent les taux les plus faibles (notamment à La Réunion avec des taux de 0,98 % d'immigrés à Saint-Louis ou 1,97 % à Saint-Pierre, un peu plus de 4 % à Saint-Denis), Calais est la ville qui compte administrativement le moins d'immigrés.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %). La moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (49 %).
En avril 2020, le ministère de la Justice précisait que la population carcérale était composée de 23,5% d'étrangers, alors qu'on ne comptait que 7% d'étrangers dans la population française à cette période.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
C'est au cours de la Première Guerre mondiale qu'un nombre plus important de Portugais s'installe en France. La mobilisation militaire de millions d'hommes et les besoins d'une économie totalement tournée vers l'effort de guerre provoquent un important courant migratoire.
Ainsi, huit immigrés sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. En particulier, 38 % des immigrés (2,2 millions de personnes) habitent dans l'aire urbaine de Paris, où résident par ailleurs 17 % des non-immigrés (10,2 millions de personnes).
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
À Paris, certains lieux de consommation sont presque entièrement dédiés aux populations originaires d'Afrique subsaharienne. Circonscrits autour de deux stations de métro emblématiques, Château-d'Eau et Château-Rouge, ces quartiers constituent des pôles commerciaux où abondent les produits venus de toute l'Afrique.
Les Français établis hors de France sont les citoyens français vivant en dehors du territoire actuel de la République française. Fin 2020, la présence française à l'étranger était estimée à plus de 2,5 millions de personnes.
Les prisons françaises sont des lieux privatifs de liberté gérés par l'administration pénitentiaire, elle-même rattachée au ministère de la Justice depuis 1911.
Au 1er octobre 2021, la France comptait 235 000 personnes placées sous main de justice (c'est-à-dire une personne incarcérée ou faisant l'objet d'une peine alternative à l'incarcération), suivies par l'administration pénitentiaire.
Au total, 86.243 personnes étaient placées sous écrou au 1er septembre. Parmi elles, on compte 14.574 personnes non détenues faisant l'objet d'un placement sous bracelet électronique (13.867) ou d'un placement à l'extérieur (707), des chiffres en baisse.
Pour la sixième année consécutive, le passeport japonais figure en tête du classement. Il partage la première place depuis 2021 avec Singapour.
La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
Natalité 9,2 % des enfants nés en 2013 en France métropolitaine, soit 71 660 sur 779 883, ont un père né au Maghreb, avec la plus forte proportion dans les départements du Vaucluse (21,3 %), de Seine-Saint-Denis (21,1 %), de la Corse (18,4 %), de l'Hérault (17,2 %), des Alpes-Maritimes (15,7 %).
Parce que la France est un vieux pays d'immigration et que son immigration familiale s'est développée depuis le milieu des années 1970, elle a la particularité d'être l'un des pays d'Europe avec la plus forte proportion d'enfants d'immigrés.
Certains partent pour des raisons économiques. Ils sont à la recherche de meilleures perspectives socio-économiques et tentent de travailler à l'étranger, ou ils sont confrontés à une extrême pauvreté dans leur pays et ne voient d'autre possibilité que de partir.