La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
La Chine serait le pays le plus riche au monde en gaz de schiste (31 500 milliards de m3) et le troisième pour le pétrole de schiste (32 milliards de barils). Les Etats-Unis, eux, se placeraient au quatrième rang pour le gaz et au deuxième pour le pétrole.
Le gaz de schiste est une forme de gaz non-conventionnel, c'est-à-dire de ressource de gaz naturel piégée dans des roches argileuses, peu profondes et peu perméables ou dans des gisements de charbon. Comme son nom l'indique, le gaz de schiste est extrait de terrains schisteux où il se répartit de manière diffuse.
Les gisements ne sont donc plus exploités afin de préserver l'environnement. La France n'exploite donc pas le gaz de schiste à cause de la technique d'extraction, mais plusieurs pays travaillent actuellement à l'élaboration d'une nouvelle manière de procéder sans impacter l'environnement.
Les inconvénients de l'exploitation du gaz de schiste
Or, il se compose majoritairement de méthane (CH4), un gaz à effet de serregaz à effet de serre considérablement plus puissant que le CO2. Les installations de surface doivent reposer sur des sols bétonnés ou goudronnés reliés au réseau routier.
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Les réserves de gaz de schiste sont abondamment réparties dans le sous-sol terrestre. De nombreux gisements ont été identifiés en Amérique du Nord et du Sud, en Chine, en Australie, en Russie et dans plusieurs pays d'Europe (Pologne, France ou encore Royaume-Uni, Allemagne, Suède et Autriche ).
Un impact environnemental comparable aux autres énergies fossiles. L'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique est responsable de la libération dans l'atmosphère de quantités importantes de méthane, un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement bien plus puissant que le dioxyde de carbone.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Pourquoi y a t-il tant d'intérêt pour le gaz de schiste ? C'est une manne d'énergie importante. À cause de l'augmentation des prix des hydrocarbures et de l'accroissement de la demande énergétique à l'échelle de la planète.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
« La révolution du gaz de schiste, démarrée en 2005, ne s'est jamais arrêtée, défiant les sceptiques qui pensaient qu'elle ne pourrait pas durer », commente Thierry Bros, de l'Oxford Institute for Energy Studies. Car c'est bien le boom du gaz de schiste a fait décoller les volumes ces dix dernières années.
L'agence onusienne donne l'exemple des sites de Barnett et Marcellus en Pennsylvanie, aux Etats- Unis, où le gaz de schiste est extrait à une profondeur comprise entre 1.300 et 4.000 mètres, tandis que les aquifères se situent entre 120 et 360 mètres.
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
L'impact des panneaux (obsolètes) à l'entrée des parkings. Pour Guillaume Crunelle, analyste automobile au cabinet Deloitte, le GPL souffre de la persistance d'une mauvaise réputation. "L'opinion est restée sur cette image désastreuse et pas forcément justifiée des réservoirs GPL qui peuvent prendre feu", explique-t-il ...
Sans compter les risques de panne et problèmes de sécurité pouvant survenir pour n'importe quel véhicule insuffisamment entretenu, que celui-ci roule au diesel, à l'essence ou au GPL. L'utilisation du GPL-c limite considérablement l'encrassement du moteur par rapport aux carburants diesel et essence.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
L'Allemagne en profite
La Russie pèse encore 14% des importations de gaz naturel liquéfié importé en Europe. Toutefois loin devant les Etats-Unis qui représentent désormais près de la moitié du GNL européen. Leurs exportations vers le vieux continent ont explosé de 150% au premier semestre, selon le GIIGNL.
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
On trouve deux types de schistes de ces terrils : le rouge, résultat d'une combustion naturelle, mais pouvant être contrôlée, à l'intérieur des terrils, devient résistant. le noir, son état naturel, non cuit, est plus friable et plus gras.