Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de Kurdistan : l'Iran avec sa province du Kurdistan et l'Irak avec sa région autonome du Kurdistan.
Pourtant, le Kurdistan désigne une zone, une région, non pas un État autonome, souverain et reconnu. Situé en Asie occidentale, le Kurdistan compte près de 520 000 km 2 et s'étend sur quatre pays voisins : la Turquie au Nord, la Syrie à l'Ouest, l'Irak au Sud, et l'Iran à l'Est.
Les Kurdes (kurde : Kurd, کورد) sont un peuple de langue indo-européenne, et majoritairement de confession musulmane sunnite qui compterait 30 à 40 millions de personnes vivant surtout en Turquie, en Iran, en Irak et en Syrie.
Vers 1150, Ahmed Sanjar, le dernier des grands monarques seldjoukides, créa une province à partir de ces territoires et l'appela Kurdistan. La province du Kurdistan, formée par Sanjar, avait comme capitale le village de Bahar (nom qui signifie « Printemps »), proche de l'ancien Ecbatane (Hamadan), capitale des Mèdes.
De la même façon, tous les Kurdes ne partagent pas une seule et unique identité religieuse : bien que la majorité d'entre eux soient des musulmans sunnites, d'autres religions sont également pratiquées. En revanche, une chose est claire, les Kurdes partagent une identité ethnique et une langue commune.
En 1920, le traité de Sèvres prévoyait la création d'un État kurde sur les restes de l'Empire ottoman détruit, comme pour les autres peuples de la région. Mais par le traité de Lausanne de 1923, le Moyen-Orient est divisé en plusieurs pays qui ne prennent pas en compte le droit des Kurdes à disposer de leurs terres.
Erbil (écrit également : Arbil ou Irbil ; Hewlêr/هەولێر en kurde) est la capitale du Gouvernement régional du Kurdistan. Elle est aussi la capitale de la province d'Erbil. Peuplée d'environ un million et demi d'habitants, elle se trouve à 77 kilomètres à l'est de Mossoul.
Officiellement, ceux-ci sont des musulmans de rite chiite, mais en fait ils ne font pas le ramadan, ils pratiquent le culte d'Ali, font le pèlerinage. Mais leurs rituels religieux sont mixtes, hommes et femmes. Ce sont des gens qui pendant leur rituel, jouent de la musique et boivent du vin.
Bras armé des Américains, courtisées par les Russes et ménagées par le régime d'Assad, les forces kurdes syriennes émanent du PKK, l'ennemi juré d'Ankara.
A l'origine, une opération de l'armée turque contre une base arrière du PKK dans le nord du Kurdistan irakien, qui aurait fait une cinquantaine de morts dans les rangs des combattants kurdes, et trois soldats turcs tués.
Dans les années 1990, au milieu d'une guerre entre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l'armée turque au sujet de la création d'un État kurde indépendant, des villages kurdes sont détruits, et de nombreux Kurdes décident de se réfugier en France notamment. De nombreux alévis s'ensuivent.
Aujourd'hui, l'Iran et la Turquie coopèrent dans de nombreux domaines, tels que la lutte contre le terrorisme et le narcotrafic afin de promouvoir la stabilité en Irak et en Asie centrale. Les deux pays sont membres de l'Organisation de coopération économique (ECO).
Le processus de transnationalisation1 du mouvement kurde de Turquie, et notamment de son acteur de référence, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, fondé en 1978), commence à la fin des années 1970 mais s'accélère après le coup d'Etat de 1980 et le début du conflit avec l'Etat turc en 1984.
En Irak, le kurde a le statut de langue co-officielle, parallèlement à l'arabe. Dans la région autonome du Kurdistan (Irak), il est utilisé au quotidien, y compris dans l'administration et dans l'éducation. L'Irak est le seul pays où le kurde a le statut de langue officielle.
La grande majorité des Kurdes est musulmane sunnite (70%). En Irak, la petite population kurde chiite a été massacrée ou déportée par Saddam Hussein en 1987-1988. Certains de ces Kurdes chiites, originaires d'Irak, vivent dans des camps de réfugiés en Iran.
Les Kurdes Zazas habitent les régions d'Elâzığ, Diyarbakır, Tunceli, Erzincan et l'est de la région de Urfa. Il existe une petite communauté arménienne encore présente à Diyarbakir, et la région de Mardin abrite encore une petite communauté syriaque.
Les personnes âgées, les vieux, hommes ou femmes ont le droit de rompre le jêune pendant le ramadan. Cette dérogation a été accordée en raison de leur incapacité à supporter le fait de ne se priver de nourriture à des horaires indiqués.
La question de la sécurité et la cause contre les Kurdes était le moyen le plus simple de pouvoir recréer une union nationale". Un alibi sécuritaire qui est par ailleurs justifié par le pouvoir turc par la menace du PKK.
Les Turcs d'Allemagne sont les immigrés (et leurs descendants) venus de Turquie à partir des années 1960. Le 30 octobre 1961 , en plein « miracle économique » (Wirtschaftswunder), la République fédérale d'Allemagne et la Turquie signaient à Bad Godesberg une convention sur le recrutement de main d'œuvre.
Plusieurs facteurs expliquent cette spécificité turque. D'abord, l'immigration en provenance de ce pays est sociologiquement marquée. "Ces populations sont souvent issues de régions rurales, avec des origines sociales plus modestes.
Ils seraient environ 500 000 au Kurdistan irakien, 150 000 en Syrie et 100 000 en Turquie. Une petite communauté de Kurdes shabak (adeptes d'un syncrétisme dérivé du chiisme et du yézidisme) vit aussi dans le nord de l'Irak (60 000 personnes).
Le drapeau rom se compose des couleurs bleues et vertes ainsi que d'une roue rouge au milieu. La roue, chakra en romani, à 16 rayons symbolise le voyage, la route mais surtout les origines indiennes des peuples roms.