Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique au long cours. Les épisodes adoptent souvent un rythme saisonnier (par exemple, une phase d'exaltation durant l'été, puis une phase dépressive pendant l'hiver). 5 à 15 % des personnes présentent quatre épisodes dépressifs ou maniaques, ou plus, au cours d'une année.
L'abus d'alcool et de substances augmente le risque de déclenchement d'épisodes de l'humeur et aggrave ces épisodes.
L'Organisation mondiale de la Santé place cette maladie au sixième rang mondial des affections invalidantes. Pourtant, la bonne nouvelle est qu'une personne bipolaire peut avoir une vie (presque) normale.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Les relations amoureuses des bipolaires ont souvent certaines particularités dues aux cycles de la bipolarité. Par exemple, lors d'une phase maniaque, tu peux te sentir incroyablement amoureux, passionné et motivé à faire des gestes grandioses d'affection.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
Une personne atteinte de trouble bipolaire peut-elle un jour être vraiment heureuse ? Mes périodes de bonheur ne sont-elles que de la manie ? Ma réponse courte est : oui, une personne qui vit avec un trouble bipolaire peut certainement être vraiment heureuse.
Vivre avec la bipolarité, c'est vivre des variations de l'humeur qui prennent des dimensions démesurées, dans le temps et dans leur intensité. Lorsque vous êtes au sommet, vous ressentez un grand plaisir. Tout vous semble possible.
🤔 Est-ce qu'un bipolaire peut travailler ? Oui, bien sûr, une personne bipolaire peut travailler. Des aménagements de travail (mi-temps et autres) peuvent être mis en place.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes. Cependant, la maladie n'est habituellement pas transmise aux enfants. Un enfant sur dix environ, dont le père ou la mère est atteint du trouble bipolaire, développera également la maladie.
Quels sont les horaires ? Un travail à temps partiel avec un horaire adaptable peut être utile aux personnes atteintes de troubles bipolaires. Il peut également être utile de travailler pendant la journée.
la consommation d'alcool, de tabac et/ou de drogues ; un manque de sommeil ; la survenue d'une maladie (ex. : hyperthyroïdie) ; plus rarement, la prise de certains médicaments (corticoïdes, traitement de la maladie de Parkinson, interféron , anti-inflammatoires, antidépresseurs, etc.)
Soyez passif et bienveillant. Si votre « non réaction » accroît son agressivité, éloignez-vous. Il est toutefois primordial de garder un œil sur ses agissements. Dans ce cas, il peut être intéressant de faire intervenir une personne moins proche, qui sera peut-être mieux tolérée.
Description. Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Le trouble bipolaire dure toute la vie, mais il est traitable . Apprenez à gérer vos sautes d’humeur et autres symptômes avec l’aide de ceux qui vous aiment et prennent soin de vous. Appelez votre équipe soignante si vous sentez que vous tombez dans un épisode de dépression ou de manie.
« Ils peuvent bien fonctionner entre les épisodes. Vous pouvez réduire le nombre, la fréquence, la durée et la gravité des épisodes. Je dirais donc qu'il y a beaucoup d'espoir et qu'il est important qu'une personne qui ne se porte pas bien avec le trouble bipolaire consulte un expert, car c'est une maladie complexe.
Il n'existe pas un seul gène de la bipolarité, mais probablement de très nombreux gènes, tous associés à une très faible augmentation du risque. On sait en revanche qu'au total l'héritabilité (c'est-à-dire la part de risque lié aux facteurs génétiques) est importante, probablement entre 60 et 85 %.
Vivre avec ou prendre soin d'une personne atteinte de trouble bipolaire
Au cours des épisodes de maladie, la personnalité des personnes atteintes de trouble bipolaire peut changer et elles peuvent devenir abusives, voire violentes . Parfois, les travailleurs sociaux et la police peuvent intervenir. Les relations et la vie familiale risquent d’être mises à rude épreuve.
«Aussi ouvert que je sois à l'idée de vivre avec un trouble bipolaire, une partie de moi reste anxieuse lorsqu'il est temps d'en parler à quelqu'un», dit Macklin. « Sachez que qu'ils soient réceptifs ou non, ce n'est pas grave. N'oubliez jamais que vous méritez un amour véritable et sain, quel que soit votre diagnostic .
Les personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent développer des distorsions cognitives, qui sont des schémas de pensée non réalistes. La pensée en noir et blanc, les conclusions hâtives et les circonstances catastrophiques sont des exemples de ces distorsions.
Soyez patient et restez optimiste
Ce trouble est imprévisible, avec des périodes sans symptômes alternant avec des épisodes d'humeur extrême. Pour le bien de la personne atteinte de trouble bipolaire, essayez de rester patient et optimiste. Cela peut l'aider à rester sur la voie d'une vie pleine et saine.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.