Hegel : la liberté individuelle Principes de la philosophie du droit, § 4-29.
Descartes: la liberté de la volonté ou liberté d'indifférence. Spinoza et l'illusion du libre-arbitre: la liberté est libre nécessité et obéissance à la droite raison. Kant et la raison: la liberté comme autonomie. Sartre et la réalité humaine.
De Diderot à Sade.
Au siècle qui forgea pourtant le concept de liberté d'expression, et dont ils furent les principaux défenseurs, les philosophes des Lumières ont eu à subir les rigueurs de la censure royale, des peines de prison voire l'exil. En 1717, le jeune Voltaire est incarcéré onze mois.
La diffusion des Lumières. Les philosophes ne sont pas toujours unanimes, mais ont malgré tout une sensibilité commune. Ils se font les défenseurs des libertés : liberté individuelle, liberté de penser et de s'exprimer, mais aussi liberté économique. Ils s'opposent également à l'arbitraire du pouvoir.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Idées principales
Le rôle du climat dans le choix du système politique d'un Etat ; la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire).
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Ecrivain et penseur des Lumières, Voltaire a marqué son temps avec ses pièces de théâtre, ses essais politiques et ses contes philosophiques portés par la critique, l'esprit et l'engagement au service de la liberté et de la tolérance.
De la simple traduction, le but est maintenant de faire l'inventaire des acquisitions de l'esprit humain et de diffuser la philosophie des Lumières. Diderot et d'Alembert font donc appel à plusieurs collaborateurs dont les auteurs connus: Montesquieu, Voltaire, Rousseau.
La liberté selon Socrate
Socrate critique la façon de voir la liberté de Calliclès. Il explique que le désir démesuré rend l'homme esclave et n'est donc pas libre. Seul l'homme qui sait modérer ses désirs peut les maîtriser pour ne pas être esclave !
Rendre sa liberté à l'être rationnel
Voltaire s'est battu, avec obstination, talent et courage (jusqu'à l'emprisonnement) pour la liberté religieuse, la liberté de pensée et d'expression. Il a défendu ceux qui étaient victimes d'un despotisme absolu, dont le modèle lui semblait être le règne de Louis XIV.
Selon Descartes, la liberté est absolue. Cela signifie que l'homme est capable de se déterminer lui-même en échappant à toute influence. La volonté possède une indépendance absolue.
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
Pour Rousseau, la liberté de l'homme est strictement une liberté d'indépendance. Ma volonté ne me lie à personne d'autre. Je fais ce que je veux à une condition près, c'est que je le puisse. Ce qui fait que cette liberté « formellement d'indépendance infinie » est réellement restreinte.
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Voltaire vante dans les Lettres philosophiques la paix qui s'installerait grâce au commerce et chante dans Le Mondain les raffinements du luxe, tandis que Rousseau dénonce dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes l'aliénation de toute société, définie à partir de la propriété ...
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
Les valeurs essentielles défendues par les hommes des Lumières dans toute l'Europe sont la tolérance, la liberté et l'égalité. Ces valeurs débouchent, en Angleterre, en Amérique et en France, sur la définition de nouveaux droits naturels et sur une séparation des pouvoirs politiques.
L'objectif étant de combattre toutes formes d'obscurantisme et d'ignorance, désignées comme étant les ténèbres. Engagés dans un courant philanthropique, les philosophes des Lumières avaient comme ambition d'aider leurs contemporains à penser par eux-mêmes en développant leur sens critique.
Locke conclut de ce qui précède que la tolérance à l'égard des opinions spéculatives doit être totale et universelle : « Je dis que seules les premières, c'est-à-dire les opinions spéculatives et le culte divin, possèdent un droit absolu et universel à la tolérance.
« Il y a dans chaque état trois sortes de pouvoirs, la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, & la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil.
Sur le plan de la littérature d'idées, les théories qu'il expose dans De l'esprit des lois se révèlent révolutionnaires : il attribue au climat un grand rôle dans le choix des constitutions politiques et des législations, ce qui fait de lui un penseur matérialiste.