Le premier hédonisme proposé comme philosophie de vie semble être celui d'Aristippe de Cyrène (– 4 e siècle) : celui-ci « savait jouir du plaisir du moment présent ; il évitait la souffrance que l'on rencontre lorsqu'on cherche à jouir des choses qui ne sont pas présentes » (in Diogène Laërce).
− Adj. Qui se rapporte à l'hédonisme, à la recherche du plaisir; qui procure du plaisir, des impressions agréables. Il ne sait pas non plus l'utiliser [le corps] à des fins hédonistes; si le plaisir survient, c'est par surcroît, non par principe (J.
" Épicure retrouve Platon et le Philèbe : il faut toujours préférer les plaisirs de la pensée aux plaisirs du corps. Si un homme ne veut pas rencontrer la douleur, il lui faut cultiver les plaisirs de l'esprit, qui ne provoquent aucune addiction et nous laissent libres, contrairement aux plaisirs du corps.
L'hédonisme est plus précis car il affirme que c'est par la recherche du plaisir qu'on trouve le bonheur. L'épicurisme précise qu'il faut rechercher surtout les plaisirs simples et naturels. L'épicurisme est donc un type particulier d'hédonisme, qui lui-même est une des approches possibles de l'eudémonisme.
Les deux se rapportent bien au bonheur. Mais dans l'hédonisme, il suffit pour l'atteindre de jouir des plaisirs et de s'épargner les souffrances tandis que de l'eudémonisme, il y a toute une morale des satisfactions de l'existence.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
1. Système philosophique qui fait du plaisir le but de la vie. 2. Motivation de l'activité économique par la recherche du maximum de satisfaction par le minimum d'efforts.
épicurienne. carpe diem. Qui recherche les plaisirs que la vie peut lui apporter. Exemple : Etre épicurien, c'est profiter des plaisirs simples de la vie !
Du point de vue moral, l'épicurisme est un hédonisme ascétique, c'est-à-dire une quête des plaisirs (hedonè) qu'on s'est exercé (askesis) à sélectionner de façon à ce qu'ils soient vécus sans excès.
L'hédonisme vise à la sagesse qui est maîtrise, et d'abord maîtrise de soi. À la différence d'Aristippe, Platon instaure un détour essentiel où la sagesse est à la fois recherche du bien et du vrai qui, s'ils sont coextensifs au cœur de l'Être, ne le sont plus lorsque leur mode d'apparaître est lié au devenir.
Epicure, qui vivait au IIIè siècle avant J. C., pense, lui aussi, que le but de la vie humaine est d'obtenir le bonheur. Il est de plus d'accord avec les hommes modernes : le moyen de parvenir au bonheur est le plaisir né de la satisfaction des désirs.
Pour Épicure, c'est très simple, le plaisir est le bien et la souffrance est le mal. Mais derrière cette apparente simplicité se cache un système moral complexe qui nécessité l'usage de la raison afin de bien distinguer les « bons plaisirs » et écarter les « mauvais plaisirs ».
Mais, pour Epicure, le bonheur ne réside ni dans le confort matériel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau.
Qui ne songe qu'au plaisir, qui s'adonne aux plaisirs matériels ; sensuel.
La capacité des gens à éprouver du plaisir à court terme contribue au moins autant à une vie heureuse et satisfaisante qu'une bonne maîtrise de soi. L'hédonisme est une doctrine philosophique selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance constituent le but de l'existence humaine.