Pour Spinoza
Cependant, l'homme dispose bien d'une liberté dans la mesure où il comprend avec sa raison pourquoi il agit. Est donc libre celui qui sait qu'il n'a pas de libre arbitre et qui agit par la seule nécessité de sa nature, sans être contraint par des causes extérieures qui causent en lui des passions.
La philosophie de Nietzsche refuse cette idée: la volonté n'est pas l'expérience d'une autonomie du sujet mais le triomphe d'une force vitale qui s'est frayée un chemin à notre insu et l'illusion consiste à prendre ce sentiment de liberté pour une causalité libre.
Le libre-arbitre (WILL) influence la conscience qui influence l'activité inconsciente qui influence le comportement. GES = Gene Environment Stochasticity, qui influencent l'activité inconsciente. Le problème de cette vision c'est qu'il n'existe pas de cause pour expliquer le libre-arbitre.
Il revendique pour la philosophie la précision et la modestie devant les faits, qui sont la marque de l'esprit scientifique. En 1889, il soutient sa thèse à Paris: Essai sur les données immédiates de la conscience, mais la Sorbonne ne prête aucune attention à l'analyse de la durée qui constitue l'essentiel du livre.
- La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
La liberté selon Spinoza
Cette citation est une critique de la notion ordinaire de liberté : c'est parce que les hommes ignorent ce qui les détermine qu'ils s'imaginent capables de commencer des actions ou des pensées à partir de rien.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
On doit à René Descartes (1596-1650) d'avoir formulé de façon décisive l'hypothèse du libre arbitre, selon laquelle nous sommes réellement à l'origine de nos pensées et de nos actes, indépendamment de toutes les forces naturelles et sociales qui s'exercent sur nous.
Il faut savoir qu'il n'existe chez les scientifiques et les philosophes aucun consensus quant à l'interprétation de ces expériences. Pour certains comme Patrick Haggard, le libre-arbitre n'existe tout simplement pas, il affirme « We feel that we choose, but we don't ».
Ce concept est forgé par Augustin pour dire que l'homme est seul responsable du péché et qu'il n'y a pas de cause du mal en Dieu.
Mais pourquoi n'est-ce pas un acte libre ? Ce n'est pas parce que la pierre ne pense pas, ou qu'elle n'a pas de volonté. C'est simplement parce que ce qui détermine ce mouvement est une cause extérieure : « parce qu'elle doit être définie par l'impulsion des causes externes ».
En accord avec ce concept, Nietzsche dit : « Les hommes ont été considérés comme libres pour pouvoir être jugés et punis, pour pouvoir être coupables. Par conséquent toute action devait être regardée comme voulue, et l'origine de toute action comme se trouvant dans la conscience ».
Se moquer, s'indigner, haïr sont pour Spinoza des passions tristes qui éloignent de l'action dans le rapport que nous entretenons avec nous-même. Quand elles sont dirigées à tort vers les comportements humains, cela condamne pour le philosophe à la passivité. Soyez donc positif et riez avec sincérité !
« Les hommes se croient libres parce qu'ils sont conscients de leurs désirs mais ignorants des causes qui les déterminent » (Spinoza). Le problème du libre arbitre, c'est qu'il place votre volonté, vos sentiments ou vos émotions comme une cause directe de vos comportements.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
La liberté est un des concepts fondamentaux de la philosophie kantienne. Elle se définit comme une Idée cosmologique résultant de l'élévation à l'inconditionné de la catégorie de causalité.
Le déterminisme a été conçu comme un idéal vers lequel devait tendre la science, Claude Bernard en a fait le fondement de la démarche expérimentale, tandis que Durkheim et Freud l'ont introduit dans les sciences humaines et sociales.
Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.
PREMIÈRE PARTIE : LA LIBERTÉ PARAÎT SOUS DIVERS ASPECTS COMME UNE ILLUSION. La liberté humaine apparaît illusoire à cause de tout ce qui ne dépend pas de nous, et ce qui ne dépend pas de nous est tellement étendu que l'homme ne peut qu' avoir peu de prise sur son existence.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Montesquieu distingue trois pouvoirs : la « puissance législative », la « puissance judiciaire des choses qui dépendent du droit des gens », chargée particulièrement des affaires étrangères et de la défense, et la « puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil », qui correspondent respectivement à ce que ...
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.