Diogène de Sinope était un mendiant barbu, vêtu d'un simple manteau crasseux, armé d'un bâton avec lequel il molestait ceux qui l'approchaient. Et pourtant, Alexandre le Grand aurait conversé avec ce philosophe qui vivait dans un tonneau. Entre légendes et vérités, découvrons le plus spectaculaire des cyniques.
Diogène vivait dehors, dans le dénuement, vêtu d'un mauvais manteau, muni d'un bâton, d'une besace et d'une écuelle. Dénonçant l'artifice des conventions sociales, il préconisait une vie simple, plus proche de la nature, et se contentait, pour dormir, d'une grande jarre — en grec pithos — couchée sur le flanc.
Considéré comme le plus célèbre philosophe cynique, Diogène de Sinope était soumis aux jugements de ses pairs à cause de ses actes et de son mode de vie peu commun. D'après certains écrits, Platon le considérait comme « un Socrate devenu fou ».
Diogène est né à Sinope vers 413 avant notre ère et mort à Athènes en 323. Il fut disciple d'Antisthène, fondateur de l'école cynique.
Le syndrome de Diogène est une affection caractérisée par: tendance à l'accumulation d'objets (syllogomanie). Ces objets sont accumulés au domicile du patient à un point tel qu'ils peuvent encombrer l'ensemble du domicile, ne laissant qu'un espace extrêmement faible pour la vie quotidienne.
Pour son numéro d'octobre, Virgule vous propose un grand dossier sur Diogène, le philosophe qui vivait dans un tonneau. Diogène, surnommé Diogène le chien, est sans doute le plus original et le plus anticonformiste des philosophes de la Grèce antique.
Le cumul de grandes quantités de déchets, ou du moins de bibelots et d'objets en tout genre souvent sans utilité immédiate, les amènent à vivre dans des situations insalubres.
Cette école était ainsi appelée parce que ses adeptes avaient du chien la vigilance hargneuse et que d'autre part ils se réunissaient au lieu-dit «le chien agile». C'est Diogène qui, dit-on, vivait nu dans un tonneau, se masturbait sur la place publique, apostrophait les grands.
Ce syndrome a été nommé ainsi en référence à Diogène de Sinope, un philosophe d'origine grecque du 4è siècle avant J.C. Ce personnage de Grèce Antique avait adopté un mode de vie hors du commun, une vie de de vagabond qui lui permettait de se détacher de toute convention sociale.
Le père de la philosophie s'appelait Socrate (né en 469 av. J. -C.). Il n'écrivait pas sa pensée, mais transmettait son savoir par la parole à ses nombreux disciples, surtout Platon.
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
Né en 428 / 427 av. J. -C.
En effet, le syndrome de Diogène n'est pas une maladie. Une prise en charge pour un changement de comportement est la solution la plus efficace. Pour y arriver, nouer une véritable relation de confiance avec la personne atteinte reste la meilleure manière de la convaincre à accepter les interventions.
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
1. Attitude cynique, mépris effronté des convenances et de l'opinion qui pousse à exprimer sans ménagements des principes contraires à la morale, à la norme sociale. 2. Doctrine des philosophes cyniques.
École philosophique d'origine grecque, fondée à Athènes par Antisthène au Ve siècle avant J. -C. et dont le plus célèbre représentant fut Diogène de Sinope.
Ils étaient enseignants, avaient des écoles, il avaient des mécènes (souvent des princes ou des "puissants"), ils étaient aussi quelquefois avocats, épousaient des femmes riches. De toute façon beaucoup venaient de familles riches. Tous ne vivaient pas comme Diogène.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
L'inconfort de la toilette, lié notamment à température de la pièce et/ou de l'eau. Des douleurs somatiques. Une pathologie neuropsychiatrique entraînant apathie ou amnésie. La peur de l'agression (liée à un traumatisme ou à la situation de vulnérabilité en elle-même)
La personne souffrant de syllogomanie ne peut pas se résigner à jeter les objets qu'elle possède, et encombre ainsi son domicile au point de réduire son espace vital.
Diogène de Sinope était un mendiant barbu, vêtu d'un simple manteau crasseux, armé d'un bâton avec lequel il molestait ceux qui l'approchaient. Et pourtant, Alexandre le Grand aurait conversé avec ce philosophe qui vivait dans un tonneau.
La philosophie pythagoricienne se résume en cette formule : tout ce qui existe est un nombre ; l'essence et le principe des choses est le nombre. Pour comprendre le sens de cette formule, en apparence bizarre, il faut se souvenir que les pythagoriciens étaient très versés dans l'étude des mathématiques.
-C, célèbre pour son esprit caustique, son mépris des richesses et des conventions, son existence débarrassée de tout superflu. Se promenant à Athènes en plein midi une lanterne à la main, Diogène répondait à ceux à qui le questionnaient : « Je cherche un homme ».