Poisson bébé : 4 à 6 mois
Il est recommandé de commencer avec du poisson blanc (moins fort en goût), comme la sole, le cabillaud ou encore le merlu. La meilleure cuisson sera en papillote ou à la vapeur pour un poisson fondant, veillez à toujours le servir mixé à votre bébé.
Il est conseillé de limiter les poissons dits « prédateurs » chez les jeunes enfants car ils sont plutôt bio-accumulateurs comme la dorade, la raie, le flétan, la lotte, le thon ou le bar. Les poissons d'eau douce comme la brème, la carpe, l'anguille ou le barbeau sont également à limiter pour les mêmes raisons.
Les experts disent que le saumon sauvage du Pacifique est votre meilleur choix. «Sauvage signifie une moins grande accumulation de mercure, moins d'antibiotiques et d'hormones, et aussi que le poisson peut nager librement», explique la diététiste-nutritionniste Monica Auslander Moreno chez Essence Nutrition.
L'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) donne des recommandations vis-à-vis de la consommation du poisson : pas de poissons crus ou fumés pour les femmes enceintes et pour les enfants de moins de 30 mois. Le saumon devra être consommé cuit, et à partir de 9 mois pour bébé.
1 an à 4 ans : maximum de 75 g de thon blanc en conserve par semaine. 5 ans à 11 ans : maximum de 150 g de thon blanc en conserve par semaine. Une fois égouttée, une conserve de 170 g de thon contient environ 120 g de chair de thon.
Je comprends vos inquiétudes : les poissons qui contiennent le plus de mercure sont les prédateurs et les plus gros poissons, dont le thon fait partie. Les recommandations du PNNS indiquent que tous les poissons sont permis dès 6 mois.
Sardine, hareng et raie sont les plus riches en vitamine B12. Les poissons se distinguent encore par leur contenu en vitamine E antioxydante, ainsi qu'en vitamine D, laquelle participe à la solidité du squelette et à la vigueur du système immunitaire. Saumon, bar, limande et rouget en sont les mieux pourvus.
Les poissons les plus pollués sont : espadon, marlin, requin, lamproie, brochet, anguille… Les poissons moyennement contaminés sont : lotte, bonite, flétan, dorade, bar, saumon, thon… Les poissons les moins contaminés sont : colin, merlan, sole, cabillaud, hareng, truite, anchois, maquereau, sardine…
Au début, on préfère les poissons blancs (cabillaud, colin, lieu...), mais aussi le saumon. Par contre on évite les poissons fumés et en conserves, qui sont trop forts et trop salés. Et on fait attention aux arrêtes ! On évite par exemple la dorade qui en ont trop.
Dès 9 mois, vous pouvez hacher les crevettes plus grossièrement, pour familiariser bébé avec leur texture. Dès 12 mois, lorsque votre enfant est à l'aise avec les morceaux, vous pouvez cuisiner les crevettes dans toutes sortes de recettes pour toute la famille.
Lesquelles choisir ? Qu'il s'agisse de viande rouge (bœuf, veau, agneau, porc), de viande blanche (lapin) ou de volaille (dinde, poulet) : elles peuvent toutes être introduites dans l'alimentation d'un enfant dès le début de la diversification donc dès 4/6 mois.
Côté viandes et poissons, le mieux est de les griller ou de les cuire à la vapeur, en papillote ou au court-bouillon. Pour les moins de 3 ans, les morceaux doivent être bien cuits à cœur pour éviter les risques de listériose ou de salmonelles qui provoquent des diarrhées et de la fièvre.
Ce n'est un secret pour personne, les enfants détestent les arêtes. Qu'à cela ne tienne, choisissez en priorité des filets ou des poissons sans arêtes. Lieu, merlu, merlan, sole ou raie, roussette, coquille Saint-Jacques… toute une variété de poissons est à votre disposition.
Les poissons et les mollusques et crustacés qui contiennent des concentrations plus élevées de ces acides gras tout en présentant une faible concentration de mercure sont les suivants : anchois, capelan, omble, merlu, hareng, maquereau, meunier noir, goberge, saumon, éperlan, truite arc-en-ciel, corégone, crabe, ...
Le Programme National Nutrition Santé recommande ainsi de ne pas manger du poisson tous les jours : deux fois par semaine suffiraient. Pourquoi ? Bien que le poisson soit source de protéines et qu'il reste en général moins gras que la viande, il contient également moins de fer.
Le cabillaud est riche en acides gras poly-insaturés, oméga 3 notamment, dont l'effet protecteur sur la santé a largement été démontré. Dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée, la consommation régulière de ce poisson diminuerait le risque d'infarctus du myocarde et d'accidents cardiaques graves1.
Bonne pour le cœur : La sardine est remplie d'oméga 3 et de vitamine B12. Elle prévient le risque de maladies cardio-vasculaires. Renforce les os avec sa vitamine D, son phosphore et son calcium. Elle contribue à lutter contre l'ostéoporose qu'elle soit fraîche ou en conserve.
Les bienfaits du poisson pour l'organisme ne sont plus à démontrer. Mais les produits de la mer n'ont pas que du bon. Ils sont aussi chargés en divers polluants, dont le mercure. En consommer trop est associé à un risque accru de maladie de Charcot.
Dans ce cas, privilégiez les sardines à l'huile d'olive vierge extra, et évitez les conserves aromatisées ou trop salées. Ses arrêtes sont comestibles et peuvent être proposées à bébé (elles sont riches en calcium), même si on préfère retirer l'arrête centrale lorsqu'elle est trop grosse.