Les plus grosses dorades font des ravages dans les parcs ostréicoles. La dorade royale est aussi très friande de crustacés et de ver marins qui complètent la base de son alimentation : Crabes (favouilles), Piades (Bernard l'Ermite), Lingoumbaous (Machotte), Cordelles, Néreides, ...
La daurade royale vit au bord de la côte, s'aventurant parfois en eaux saumâtres, jusqu'à 30 mètres de profondeur. Elle se nourrit de moules, de petits crabes, de petits poissons et parfois même d'algues.
Si le bigorneau perceur, l'étoile de mer ou encore l'araignée font ainsi des ravages dans les élevages, c'est surtout la daurade royale qui est la plus redoutée car sa puissante mâchoire effrite les coquilles les plus résistantes.
Avec sa peau très résistante, le bibi ne peut être attaqué par le menu fretin. Seul un beau sparidé doté d'une mâchoire puissante tel qu'une daurade royale pourra donc le manger. En présence de très nombreux petits poissons indésirables, le bibi permet donc de sélectionner les belles daurades royales.
La meilleure période pour la pêche de la daurade est à partir de mi-mars jusqu'à mi-novembre. La pêche de la daurade se pratique sur la plage en surfcasting, du bord (quais ou jetées) ou en bateau.
Que ce soit en pêchant au mouillage ou en dérive, il est possible d'attirer sur de grandes distances les bancs de dorades grises grâce à un broumégeur. C'est ultra efficace sur cette espèces ! Celui-ci sera généralement rempli de sardines, de coquillages (ex : moules broyées) ou de crustacés mélangés à de l'amorce.
La daurade royale est présente en France, dans la méditerranée et dans l'Atlantique. On la trouve cependant très peu en Bretagne et dans le Nord.
Les dorades royales sont capables de mâcher un crabe pendant de longues secondes et de vous rendre un hameçon nu sans même que vous ayez eu l'occasion de ferrer. Si ligaturer son appât peut être une solution, mettre deux hameçons est aussi une très bonne alternative.
La dorade est un carnassier se nourrissant de mollusques à coque comme les moules ou les huîtres, de crustacés, d'oursins, de céphalopodes, et de petits poissons.
Le terme dorade sébaste est l'appellation commerciale de deux espèces de poissons très proches : Sebastes norvegicus (à la robe orangée) et Sebastes mentella (de couleur plus rouge). Ces deux poissons vivent dans les eaux froides du Nord de l'océan Atlantique et se distinguent par une longévité étonnante.
Il faut bien distinguer en revanche la daurade royale de ses cousines les dorades grises et roses, qui présentent une chair un peu plus moins fine, plus grasse. En contrepartie, les dorades grises et roses s'acquièrent à un bien meilleur prix que la daurade royale, dont la valeur décourage les plus fins gourmets.
Le montage la pêche des grosses daurades
Pour cela, l'idéal est d'utiliser des montages coulissants. Afin de laisser le plus possible de marge de manœuvre à la daurade, il faut jouer sur la longueur du bas de ligne et ne pas hésiter à le faire très long, entre 2 mètres voire même 3 mètres.
Daurade royale, dorade rose et pageot rose sont les plus fins et les meilleurs. Mais ces poissons sont assez rares (surtout la daurade royale) et toujours chers. La dorade grise, appelée aussi « brème » ou « sar », est plus courante. La dorade d'élevage n'a pas la même finesse, sa chair peut même être un peu farineuse.
Les dorades roses font partie des poissons de grands fonds. On commence à les rencontrer au-delà des 100 mètres et jusqu'à 3 ou 400 mètres de profondeur.
Fil nylon de 30/100 maximum sur le moulinet pour pêcher en plage avec des bas de ligne fluorocarbone de 20 à 24/100 (1m50 à 2m50 de longueur). Les hameçons renversés et renforcés sont les adaptés pour la dorade.
La dorade royale est un magnifique poisson
Une pochette d'hameçons montés avec hameçons n°4 à 1 en fonction des appâts utilisés / fluorocarbone de 22 à 28/100 d'une longueur de 100 à 150 cm. Disposer de plusieurs tailles d'hameçons vous permettra de vous adapter à la taille des appâts.
Les estuaires, abers, rias et autres bras de mers recensent très souvent une bonne population de dorades royales. L'eau, généralement plus chaude qu'en mer, les élevages de coquillages et la quantité de nourriture font qu'elles sont attirées par ces endroits.
Malgré les dires et légendes on peut très bien pêcher en mer au leurre de surface toute l'année avec un stickbait flottant, animé en walking the dog (nage WTD) qui attire à lui seul la plus grande majorité d'espèces de poissons marins comme oblade, sériole, liche, bonite, pélamide, orphie, bar et loup.
Le crabe est un appât formidable pour la pêche de la dorade. Il permet généralement de sélectionner les spécimens de belle taille bien qu'il arrive parfois de capturer de petits poissons ou d'autres espèces (loup, marbré, sar).
Si la dorade a une alimentation très variée et que l'on peut la pêcher avec des vers, des coquillages ou des crustacés, l'appât roi demeure le crabe vert car il est réellement sélectif.
Les crabes mentionnés doivent tous être considérés comme de très bons appâts pour cibler la dorade, le sar, le bar, le marbré et toutes les espèces croix et joie des ceux qui aiment la pêche du bord.
L'hameçon rond de type « chinu » est certainement un des meilleurs pour la pêche de la daurade. Sa forme ronde avec une hampe courte, sa large ouverture et sa courbure bien arrondie le rendent parfaitement adapté à la gueule de ce sparidé.
Le daurade se nourrit principalement de mollusque, de crustacés et d'annélides (vers). Il conviendra donc d'utiliser des leurres ressemblant à des vers de vase tels que l'arénicole ou le jumbo.
Dorade grise (Spondyliosoma cantharus) : 23 cm. Dorade commune (Pagellus bogaraveo) : 33 cm. Dorade royale (Sparus aurata) : 23 cm. Maigre (Argyrosomus regius) : 45 cm.