Un premier moment qui perdure jusqu'à la fin de la IIIe République, la voit s'installer dans une relation d'affrontement avec l'État républicain : nostalgique de l'État catholique, elle rejette en bloc les « injustes lois laïques ».
Contenu de la loi en 1905
Inventant la laïcité à la française, elle proclame la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et pose le principe de séparation des Églises et de l'État. Article 1er : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes […] ».
Les femmes ont droit à la parole dans l'Église en tant que catéchistes et en tant qu'enseignantes au sein des universités catholiques. Elles peuvent également prendre part aux synodes diocésains, qui ne sont cependant que consultatifs.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Personne ayant renoncé au paganisme pour adhérer au judaïsme. Des prosélytes, c'est-à-dire des gens d'origine non israélite, affiliés au judaïsme à des degrés divers (Renan, Apôtres, 1866, p. 109).
Selon l'usage actuellement le plus répandu, le nom s'écrit laïc au masculin et laïque au féminin : un laïc (opposé à un clerc, un religieux), une laïque. La laïque (= familièrement, l'école primaire laïque).
Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat. - Légifrance. Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune évidence.
Le baptême de Clovis, aîné des rois dans la foi de Nicée
La France est désignée fille aînée de l'Église, car ses rois sont les successeurs directs de Clovis Ier , premier roi barbare baptisé chrétien en 496, et à ce titre fils aîné de l'Église.
La France est devenue ce jour-là «fille aînée de l'Église.» C'est Jean-Paul II, en voyage apostolique en France, qui popularisa cette formule, lors d'un discours au Bourget en juin 1980.
Les femmes participent aux conseils qui supervisent les activités des assemblées de l'Église partout dans le monde. Elles ont aussi, par leur nature divine, le don et la responsabilité supérieurs du foyer et des enfants et d'éduquer là et ailleurs.
Le schisme de 1054 désigne en principe la rupture survenue le 16 juillet 1054 entre l'Église de Rome (Occident) et l'Église de Constantinople (Orient). Au XIe siècle, les relations entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome étaient très tendues depuis déjà deux siècles.
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
Huit autres appliquent le principe de séparation des Eglises et de l'Etat (Hongrie, Lettonie, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède et France). Mais l'Hexagone est le seul Etat à avoir inscrit ce principe de laïcité dans sa Constitution.
Car la première phrase de l'article 1er de notre Constitution dispose que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
Cette neutralité s'applique aux agents du service public et non à ses usagers, à l'exception des élèves des écoles, collèges et lycées publics, usagers du service public de l'éducation, pour lesquels la loi du 15 mars 2004, encadre « le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse ».
L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non.
« De nombreux Etats dépourvus de racines chrétiennes appliquent la séparation entre les Eglises et l'Etat, et ce même si le mot “laïcité” n'est pas inscrit dans leur Constitution : le Nigeria, le Niger ou la Tunisie, par exemple. »
La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d'expression de leurs croyances ou convictions. Elle assure aussi bien le droit d'avoir ou de ne pas avoir de religion, d'en changer ou de ne plus en avoir.
Le prosélytisme est l'attitude de personnes cherchant à convertir d'autres personnes à leur foi. Par extension, le prosélytisme désigne le zèle déployé afin de rallier des personnes à un dogme, une cause, une théorie ou doctrine, parfois en imposant des convictions.
C'est en raison du principe de laïcité de la République et de la neutralité de l'État que tout prosélytisme, qu'il soit abusif ou non-abusif au regard des droits et libertés d'autrui, est aujourd'hui interdit dans les services publics français.
Quoiqu'il en soit, en matière de prosélytisme, les religions, notamment le christianisme évangélique et l'islam, sont à l'avant-garde et se développent concomitamment au phénomène mondial de sécularisation.