Il est possible d'acidifier les sols légèrement acides dont le pH est inférieur à 6,5 en leur ajoutant du soufre ou du sulfate d'ammonium.
Tourbe. Utilisée en grande quantité dans les terreau et supports de culture, la tourbe acidifie légèrement le sol tout en y ajoutant des matières organiques. Lorsque vous préparez votre sol pour la plantation, placez 10 à 15 cm de tourbe acide sur votre terre végétale et travaillez-la sur une profondeur de 15 cm.
Le chaulage consiste à apporter des amendements ou produits basiques (à base de calcium et magnésium, c'est à dire des molécules chargées positivement) pour réduire l'acidité du sol (ions responsables de l'acidité : H+, Al3+, Fe2+, Mn2+).
Pour augmenter l'acidité du sol, vous pouvez utiliser du soufre élémentaire, du compost acide ou bien du sulfate d'aluminium en poudre. D'autres techniques, plus naturelles, permettent également d'acidifier la terre. C'est le cas notamment de l'herbe coupée, des déchets de fruits et légumes ou du marc de café.
Le marc de café acidifie le sol légèrement, en outre il enrichit la terre d'humus. C'est pourquoi, il convient de préférence pour fertiliser les plantes qui préfèrent les sols humifères, acides. C'est le cas par exemple des hortensias, rhododendrons et myrtilles.
Qu'est-ce qu'une « terre de bruyère » ? L'origine de la terre de bruyère provient de la décomposition des bruyères, d'où son nom. Il s'agit donc d'un substrat acide, son pH avoisine 4 ou 5 et ne dépasse pas 6,5.
L'acidification des sols est une notion importante en agriculture et sylviculture car c'est un processus influençant la fertilité des sols cultivables et augmentant la biodisponibilité de certains toxiques (métaux lourds) naturellement ou artificiellement présent dans les sols.
La cendre est-elle un bon engrais ? OUI. Elle est composée de 20 à 50% de calcium, de 14% de silice, de potassium (entre 3 et 9%), de magnésium (1 à 4%), de phosphore (0,5 à 2) et d'autres oligoéléments. Quant à la potasse, elle stimule le développement des racines, la floraison et donc la fructication.
Les sols acides ont une valeur de pH inférieure à 5,5 pendant la plus grande partie de l'année. Ils sont associés à un certain nombre de toxicités (aluminium) ainsi qu'à des déficiences (molybdène) et d'autres contraintes pour les plantes.
Pour un sol trop acide que vous souhaitez corriger, vous allez devoir remonter le pH par des apports d'amendements minéraux basiques tels que du calcaire broyé, de la craie, de la dolomie, à épandre au début de l'hiver.
Un sol au pH équilibré grâce à l'épandage de chaux offre un environnement sain aux plantes puisqu'il facilite leur absorption des nutriments. Lorsque les racines absorbent un plus grand volume de nutriments, c'est l'ensemble du système racinaire qui en bénéficie et qui est renforcé.
Pour augmenter le pH de votre sol et le rendre plus alcalin, il est possible d'apporter de la chaux riche en calcium et en magnésium. Pour augmenter l'acidité d'un sol, ajoutez du compost ou du fumier.
Avec du vinaigre blanc, par exemple. Comme le jus de citron, il acidifie l'eau du robinet. Versez 1 à 2 cuillerées à soupe dans un arrosoir de 10 l, laissé à l'air libre (cela enlève une partie du calcaire). Vous pouvez aussi acidifier l'eau d'arrosage en mettant à tremper un vieux bas bourré de tourbe blonde.
Pour rectifier directement un sol trop acide : Vous pouvez ajouter de la chaux (éteinte), craie (très bien), cyanamide calcique (3-4Kg/are + effet herbicide !) ou de la cendre de bois sur le sol en même temps que vous étender votre compost. Incorporez le tout en surface, dans les 5 premiers centimètres.
Le marc de café est un engrais naturel riche en azote (N) et phosphore (P) assimilables à la longue, potassium et magnésium assimilables immédiatement. Attention toutefois à ne pas en abuser car il favorisera le développement de la végétation au détriment de la floraison.
Les cendres peuvent augmenter le pH du sol
En raison de cette alcalinité, il vaut mieux éviter de répandre les cendres sur un sol dont on veut conserver l'acidité, comme c'est le cas de la terre de bruyère où poussent les hortensias, les rhododendrons, les azalées, les myrtilles ou les érables du Japon.
Plutôt que d'acheter de la terre de bruyère, vous pouvez réaliser un terreau à base de feuilles. Pour cela, réservez un espace dans votre jardin et amassez les feuilles de vos arbres. Tous les 20 cm, ajoutez du purin d'ortie, du fumier décomposé ou de la poudre de corne et arrosez.
Les bruyères, les fougères, les genêts à balais, l'oseille des prés, les châtaigniers, les pins, les myrtilles, les renoncules rampantes, les orties sont des plantes « acidophiles », littéralement qui « aiment » les milieux acides.
Le châtaignier, lui, apprécie les sols acides, donc sableux, tout comme le figuier et la vigne. Enfin, certains arbres s'adaptent facilement à tous les types de sols. C'est le cas des cerisiers, des cognassiers, des néfliers, des noisetiers, des noyers ou encore des pruniers.
– Terre de bruyère et terre dite de bruyère : c'est un terreau acide, qui peut être composé soit de terre de bruyère forestière pure (véritable terre de bruyère), ou être simplement un mélange de plusieurs éléments (tourbe, écorces de pin…) rendant le terreau obtenu acide.
Prélevez un échantillon de terre et mélangez-le avec de l'eau déminéralisée (pour ne pas tromper l'expérience). Mettez ensuite un peu de bicarbonate de soude dans ce mélange : une réaction indique un sol acide. S'il n'y a aucune réaction à l'une ou l'autre de ces substances, cela indique un sol neutre.
Reconnaître un sol calcaire
Visuellement : clair à blanchâtre. Au toucher : texture fine, caillouteuse, sèche l'été, parfois collante par temps de pluie.