D'abord, le puisard vertical est adapté aux terrains qui ont une forte pente. Ceci est dû à sa configuration. Elle répond au besoin d'évacuation d'eau sur les terrains très pentus. Par contre le puisard incliné correspond aux terrains qui ont une dénivellation faible.
Le béton est un matériau poreux que l'abondance d'eau peut rapidement fragiliser, endommageant ainsi sa structure et mettant le bâti en péril. Voilà pourquoi, en construction, l'installation d'un puisard est obligatoire pour protéger les fondations.
Le trou que forme le puisard, appelé "buse", est généralement d'un mètre de diamètre et d'au minimum 50 centimètres de profondeur. Mais ses dimensions dépendent avant tout de la nature du sol et du niveau de pluviométrie de la région. Le puisard est construit soit en béton, soit en acier ou en PVC.
À défaut de connaître celle-ci, le volume du puits est obtenu sur la base d'une pluie de 50 l/m2 en multipliant la surface imperméabilisée par 0,05 m. (Exemple pour une maison dont la toiture est de 100 m2, le volume utile sera de 100 x 0,05 = 5 m3).
La solution classique consiste à creuser un puits dans lequel on place une grosse buse perforée. La base du puits doit être à plus de 1 m d'une éventuelle nappe phréatique. C'est dans la partie supérieure du puits que débouche la canalisation d'arrivée des eaux de pluies collectées, généralement en toiture.
Le puisard est un trou qui conduit l'eau jusqu'à une couche du sol où elle peut s'infiltrer plus facilement qu'à la surface. Un cylindre en béton, appelé buse, usuellement d'environ 1m de diamètre, est enterré. Dans toute la couche imperméable du sol (au moins 50cm), la buse est étanche.
Le regard d'eaux pluviales prend généralement la forme d'un cube, mais peut aussi être rectangulaire ou circulaire. Ses dimensions varient en fonction du volume d'eau à traiter. Pour le drainage pluvial d'une maison, un dimensionnement de 30 x 30 cm est généralement suffisant.
Le puisard est un trou vertical creusé dans le sol et la plupart du temps consolidé par des couronnes en béton perforées. Il est conseillé de laisser au moins 4 m de distance entre la construction et le puits perdu.
Il existe plusieurs façons de limiter le ruissellement de l'eau, notamment en diminuant les surfaces imperméables sur son terrain, en établissant des voies d'eau ou des jardins de pluie ou encore, en installant une bande riveraine.
Les cailloux de drainage sont de gros gravillons 20/40 mm à 40/80 mm utilisés pour assurer le drainage des terrains et la collecte des eaux dans un drain perforé à la périphérie d'un bâtiment, ou pour éviter la remontée d'humidité sous un dallage (on parle alors le plus souvent de hérisson).
Plusieurs solutions s'offrent à vous : mettre la boue en suspension, puis l'extraire par dragage manuel. dissoudre la boue du puisard avec des produits chimiques (soude caustique) ou biologiques (bactéries) sous forme de poudre, de liquide ou de comprimés. procéder à leur aspiration par usage d'une pompe à boues.
Le drainage
C'est l'évacuation de l'eau de pluie par un drain à poser en bas de la descente de votre gouttière. Un drain est un tuyau composé de terre cuite, PVC ou béton, souvent associé à des pierres. Ce dernier est mis en place pour faciliter l'écoulement de l'eau.
Puits perdu : qu'est-ce que c'est ? Aussi appelé « puisard » ou « puits d'infiltration », le puits perdu permet l'écoulement des eaux pluviales dans le sol. C'est pourquoi on le dit « perdu » puisqu'il ne les récupère pas contrairement à un puits classique.
Pour que le puits déborde il faut dans la plupart des cas, que la nappe monte plus haut que le niveau du sol, et alors c'est l'inondation assurée avec ou sans puits.
Évacuer les eaux de pluie
Selon la réglementation et la configuration de votre terrain, les eaux pluviales peuvent être évacuées vers un réseau collectif urbain, épandues dans votre jardin, collectées dans un puisard ou dans un récupérateur d'eau qui alimentera votre réseau domestique ou l'irrigation de votre jardin.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Lorsque les formations rocheuses sous-jacentes sont imperméables, l'eau ne peut pas s'infiltrer profondément. Elle s'accumule au-dessus de la roche et il est plus facile d'y accéder. L'eau qui n'a pas été absorbée par le sol est l'eau souterraine. Le niveau auquel on la trouve est la nappe phréatique.
Certains revêtements permettent aussi à l'eau de s'infiltrer. Leur perméabilité est garantie soit par leur structure propre, soit par leur assemblage. Ils prennent la forme de gravier, dolomie, pavement à larges joints, pavement perméables, dalles gazon en béton, en polyéthylène ou autres, mulch, copeaux de bois, …
Le puisard est un puits creusé qui permet de récupérer l'eau de pluie et d'écoulement pour drainer le sol. Il prend généralement la forme d'un puits rempli de cailloux qui draine l'eau vers une partie du sol qui peut l'absorber grâce à sa partie inférieure non étanche.
Pour camoufler un puisard, toutes les solutions sont valables, à condition de conserver un repérage et une accès faciles au puisard. Il faut s'assurer aussi que de la terre et des impuretés ne pénétreront pas dans ce puisard et surtout que des racines ne risquent pas d'en bloquer l'accès.
ils ne peuvent être situés près des canalisations d'eaux usées ou souillées ; ils ne peuvent être situés à moins de 35 m des stockages d'hydrocarbures, de produits chimiques, etc. pouvant nuire à la qualité des eaux souterraines.
Pour une surface de 100 m², un jour de pluie intense (plus de 20 mm de précipitations d'après Météo France) représente donc plus de 100 x 20 = 2 000 litres d'eau à gérer. Comme 1 m³ = 1000 litres, il faut compter 2 m³ de volume pour 100 m² de surface de captage un jour de pluie intense.
La formule de dimensionnement pour l'évacuation des précipitations est celle des débits : Q = r x A, en litre/sec. Le facteur A est le plus important, c'est le coefficient de surface du toit. Exprimée en m2, cette surface est la projection horizontale du toit (surface de chaque versant).
De manière générale, une pente minimum de 5 mm par mètre est imposée par le norme. De même, le nombre de tuyaux à installer a minima est prévu en fonction de la longueur des chéneaux.