Traditionnellement, on mange du poulet, symbole de l'expiation, sous toutes ses formes : potage, couscous, poule-au-pot, tajine, etc. Il est possible de cuisiner tout ce qu'on veut ce jour-là, tant que c'est à base de poulet ! Cette célébration est une grande fête de partage en famille et entre amis.
1 – Les Falafels
Imaginez un pain pita ouvert façon sandwich et garni de boulettes de pois chiches (les falafels), de crudités et d'une sauce à base de tahiné (la pâte de sésame). C'est la version orientale du pain bagnat et c'est à tomber par terre tellement c'est bon.
Les Juifs doivent attendre au moins le temps entre deux repas pour consommer du lait après avoir mangé de la viande, un peu moins si un plat carné doit être consommé après un plat lacté, et seulement après s'être lavé les mains, afin de ne pas mélanger les deux produits dans l'estomac.
Dans la religion juive, les aliments carnés et lactés ne sont jamais associés. On ne peut par exemple consommer, après un repas à base de viande, un dessert à base de beurre. L'utilisation d'huile ou de margarine est donc très courante dans la cuisine juive, même pour la pâtisserie.
Le plateau du Seder se compose : du karpass (une fine herbe verte, généralement du persil qui est trempé dans de l'eau salée pour représenter les larmes versées par les Israélites pendant leur esclavage en Égypte), du harosset (pâte de fruit sucrée symbolisant le mortier utilisé par les esclaves israélites), du maror ( ...
Pourquoi le quinoa est casher pour la Pâque
La loi juive interdit tous les produits de blé au levain, appelés « hamets» , à la Pâque. Et les Juifs ashkénazes s'abstiennent également de manger quoi que ce soit contenant même une trace de maïs, de haricots ou de riz, appelés kitniyot .
Le séder est un service liturgique doublé d'un repas cérémoniel qui a lieu lors de la première nuit de la Pessah (ainsi que la nuit suivante en dehors d'Israël). On raconte alors l'histoire de l'Exode hors d'Égypte et divers aliments symboliques sont consommés.
Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah. L'esturgeon, la raie, l'anguille, le congre, etc.
La mention «Mévushal»
Pour permettre aux laïcs et aux juifs non pratiquants de servir le vin – seuls les religieux y sont autorisés – on procède à une pasteurisation du vin. Le vin est ainsi chauffé par flash pasteurisation (montée en température des cuves jusqu'à 90°) puis refroidi avant d'être mis en bouteille.
Tout ce qui a nageoires et écailles et vit dans l'eau, mers ou fleuves, vous en pourrez manger.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Il est interdit de consommer ensemble viande et produits lactés.
La chair des animaux impurs et leurs dérivés (lait et œufs) : seuls les mammifères qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés. Le lapin est interdit ainsi que le porc, il a bien le sabot fendu mais il ne rumine pas. Tous les autres mammifères sont également interdits.
Assister aux offices synagogaux pour assister à la prière et à la lecture de la Torah. Rendre visite à la famille et aux amis (dans la distance de marche permise, à moins qu'un erouv n'ait été institué). Inviter des hôtes (hakhnassat or'him, « faire entrer les invités » — hospitalité, autrement dit).
L'interdit du mélange lacté/carné
Cet interdit se rapproche également de celui d'abattre le même jour une mère et son petit, rejoignant ainsi l'interdiction de cruauté envers les animaux. Enfin, une interprétation plus récente est d'ordre symbolique : le refus de mélanger la vie (le lait) et la mort (la viande).
Idées de souvenirs et cadeaux de Israël
Parmi les épices à ramener d'Israël figurent le za'atar, du paprika fumé, du sumac, de la harissa, de la cardamome, du ras el hanout et l'huile d'olive.
Pendant le Shabbat il est interdit de produire ou de transformer de la matière ou de l'énergie. Il est interdit de cuire les aliments. Pour les juifs les plus religieux il est aussi interdit de conduire un véhicule, de faire la cuisine (en général) et même d'allumer l'électricité.
L'aliment qui satisfait à ce code alimentaire est considéré comme pur et est traditionnellement appelé « casher ». Le respect des règles de la cacherout constitue un fondement important de l'identité juive. Toutes les bières Duvel Moortgat sont contrôlées chaque année par un rabbin mandaté par le rabbinat de Londres.
Le chabbat (samedi) est le rappel hebdomadaire de cet accomplissement. On s'efforce, pendant le jour du chabbat, d'introduire la présence de Dieu dans ce monde. On s'abstient de toute création, dans le but de réaffirmer que nous ne sommes pas maîtres de notre destin. Quelqu'un d'autre s'en occupe.
La nourriture est sensée transmettre le fait que la vie doit continuer. Au-delà du repas de funérailles, l'œuf occupe une place importante dans le judaïsme.
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
Aliments non-permis :
Porc, reptiles, amphibiens et insectes. Fruits de mer (homard, crabe, crevettes, pétoncles, huitres, moules) et mammifères marin.
Si ces aliments ont été bannis aux 13eme siècle, c'est probablement parce qu'à l'époque, le riz, les légumes secs et les céréales étaient souvent mélangés ensemble, et l'idée était peut-être d'éviter une consommation accidentelle de céréales pendant pâques.
En Israel, la plupart des communautes sepharades consomment du riz a Pessah.
On retrouve généralement la nourriture suivante sur le plateau du Seder: l'os d'agneau, parfois de poulet (Zroa), remplacé par de la betterave pour les végétariens; trois matzot (pain azyme -non levé- préparé avec de la farine de matza comportant une des cinq céréales suivantes: blé, orge, avoine, seigle et épeautre);