A défaut, il pourrait être sanctionné pour fausse déclaration : réduction de l'indemnisation à l'occasion d'un sinistre, ou non-paiement si l'assureur prouve la mauvaise foi de l'assuré et invoque la nullité du contrat.
Si l'assuré n'est pas en mesure de justifier le retard de sa déclaration, la compagnie d'assurance a la possibilité de prononcer la déchéance des garanties souscrites, c'est-à-dire la perte pure et simple des droits à l'indemnisation.
Ainsi, les usagers disposent de 2 jours, 5 jours ou 10 jours au maximum pour déclarer un sinistre s'ils ne veulent pas faire l'objet d'une déchéance de garantie en cas de retard.
En cas d'absence de réaction de la part de l'assureur après déclaration par l'assuré d'une aggravation de risque, son consentement à ce nouveau risque sans augmentation des cotisations est alors tacite. L'accord est entériné lorsque l'assureur continue à recevoir les primes ou à payer une indemnité en cas de sinistre.
Déchéances, exclusions et nullités : tout est indiqué dans le contrat. Du fait des graves conséquences d'une déchéance, exclusion ou nullité de garantie, ces différentes causes de refus d'indemnisation doivent être obligatoirement et clairement indiquées dans le contrat d'assurance.
Vous risquez une amende pouvant atteindre les 375 000 euros et jusqu'à 5 années de prison. Tout contrat d'assurance envisage la fausse déclaration après un sinistre et précise que comporte « toute exagération frauduleuse » frappera l'assuré concerné de non-indemnisation pour l'intégralité des dégâts concernés.
Cette fausse déclaration intentionnelle ou cette omission volontaire de fournir à l'assureur une information que l'on aurait dû lui donner, peut être sanctionnée par la nullité du contrat (article L. 113-8 du Code des assurances).
De façon générale en assurance, le risque représente la probabilité que survienne un dommage contre lequel l'assuré cherche à se prémunir au moyen d'un contrat souscrit auprès d'un assureur. Mais selon les dispositions des contrats d'assurance, le terme « risque » peut recouvrer différentes significations.
Mauvaise foi établie par l'assureur
113-8 du Code des assurances, la mauvaise foi prouvée par l'assureur entraîne la nullité du contrat. En d'autres termes, si volontairement vous n'avez pas déclaré une pièce à votre assureur et qu'il le prouve, votre contrat d'assurance sera considéré comme n'ayant jamais existé.
La règle proportionnelle de prime intervient pour sanctionner l'assuré ayant payé une cotisation trop faible par rapport à ce qu'il aurait dû payer si le risque réel avait été correctement déclaré à son assureur.
L'offre d'indemnisation ne peut être proposée plus de 3 mois à compter de la demande d'indemnisation. Une fois l'offre acceptée, le délai de règlement ne peut excéder 1 mois. Autrement dit, le règlement de l'indemnisation doit intervenir mois de 4 mois après que vous en ayez fait la demande.
Le délai de prescription : Temps au-delà duquel un droit ne peut plus être exercé en matière d'assurance habitation est de 2 ans. Cela veut dire que, si vous voulez introduire une action en justice sur la base de votre contrat d'assurance d'habitation, vous devez le faire dans un délai de 2 ans.
5 jours ouvrés maximum en cas de dégât des eaux, de bris de vitre, d'incendie ou tout autre sinistre garanti par votre contrat ; 10 jours maximum suivant la publication de l'arrêté interministériel constatant l'état de catastrophe naturelle.
En 2018, la police saura si vous êtes assurés en scannant votre plaque d'immatriculation. Le gouvernement travaille à la mise en place d'un fichier des véhicules assurés. En lisant simplement la plaque d'immatriculation d'un véhicule, les forces de l'ordre pourront savoir s'il est ou non assuré.
Ce délai ne peut pas être inférieur à 5 jours ouvrés : Jour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine.. Vous devez envoyer ce constat à votre assureur, même si la partie adverse a refusé de le compléter ou de le signer.
La loi Chatel oblige les compagnies d'assurances à informer leurs assurés de la date d'échéance de leur contrat pour leur permettre de le résilier plus facilement s'ils le souhaitent. La loi Hamon permet de résilier un contrat au bout d'un an, sans justification.
Cette variation n'est pas uniquement due aux caractéristiques propres de votre logement (surface, nombre de pièces, etc.), la situation géographique de votre habitation influence fortement le montant de votre imposition.
Il n'existe pas de fichier assurance habitation qui répertorie les assurés résiliés. Pour autant, les compagnies d'assurance communiquent entre elles et, en cas de sinistre, votre nouvel assureur est très susceptible d'interroger votre assureur précédent pour lui demander si vous aviez été résilié.
Définition : le risque en assurance
L'assurance permet de prendre en charge (suivant les garanties du contrat) les éventuelles conséquences financières humaines et/ou matérielles. Il est alors possible de couvrir ce risque via un contrat d'assurance - on parle alors de « risque assurable ».
Risques assurables : Risques qui sont couverts par les polices d'assurance habitation. Risques non assurables : Risques qui ne sont pas couverts par les polices d'assurance habitation.
Toute compagnie est soumise à divers risques : commerciaux, opérationnels, juridiques, techniques et financiers. Pour se prémunir contre une partie de ces risques et couvrir leurs engagements, les sociétés constituent un ensemble de provisions qu'elles portent au passif de leur bilan.
L'assureur doit rembourser à l'assuré la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de la date d'effet de la résiliation. Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de résiliation susmentionnés.
Selon l'Article L113-2 du Code des assurances, l'assuré a l'obligation «de donner avis à l'assureur, dès qu'il en a eu connaissance et au plus tard dans le délai fixé par le contrat, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l'assureur».
A l'inverse en cas de fausse déclaration non intentionnelle, l'article L113-9 du code des assurances prévoit que l'assuré pourrait se voir attribuer une surprime, une réduction du montant de l'indemnité ou éventuellement une résiliation du contrat.