Les recherches montrent que l'intériorisation de stéréotypes dévalorisants est susceptible de générer des doutes sur soi et ses compétences qui peuvent amenuiser la motivation (e.g., les efforts pour réaliser une tâche, la persistance face aux difficultés) et contraindre la production de comportements dans les domaines ...
D'ailleurs, les stéréotypes entraînent notamment des conséquences qui peuvent être graves sur la personne visée par les stéréotypes ou préjugés. Par exemple la dépression, l'agoraphobie, la perte de confiance en soi, l'agressivité… Cela pourrait également créer ce qu'on appelle « la menace du stéréotype ».
D'une manière générale, les stéréotypes et les préjugés colorent notre jugement et, de ce fait, ont un impact non négligeable sur ce dernier en orientant la manière dont nous percevons les individus appartenant à un groupe mais aussi la manière dont nous interprétons leurs comportements.
Les informaticiens portent des lunettes et des pulls jacquard, les secrétaires sont bien organisées mais trop bavardes, les RH sont empathiques mais utopistes, les consultants sont performants mais condescendants, les dirigeants ne lèvent pas le nez de leurs chiffres...
Pour combattre les stéréotypes de genre en entreprise, il est important de sensibiliser les employés et les responsables à ces problématiques. Cela peut être fait à travers des formations sur la diversité et l'égalité des genres, des campagnes de sensibilisation et des discussions ouvertes sur ce sujet.
La diffusion des stéréotypes est favorisée par certains contextes de crise, lorsque, par exemple, la raréfaction des biens ou des emplois conduit les individus à y avoir davantage recours pour mettre à distance des groupes perçus comme concurrents ou pour défendre la cohésion du groupe d'appartenance.
Les conséquences de la discrimination
La discrimination existe dans tous les pays et tous les secteurs économiques du monde. Elle réduit les opportunités pour les personnes, gâche les talents et ralentit le progrès économique. Elle augmente les tensions et renforce les inégalités.
Le stéréotype porte plutôt une connotation idéologique. Le cliché a une intention nulle, rhétorique ou esthétique. Dans la littérature on a utilisé des clichés dans un but satirique ou parodique : par exemple Cervantès dans Don Quijote où il utilise des clichés du langage chevaleresque.
Le processus de catégorisation (sociale ou non) s'accompagne de deux biais perceptifs. Le premier, appelé biais d'accentuation inter-catégorielle ou effet de contraste, correspond à la surestimation des différences entre les éléments qui composent deux catégories.
Les préjugés accentuent les inégalités sociales, renforcent les privilèges des personnes qui ont du pouvoir, excluent et envoient dans la honte celles qui n'en ont pas. Ils brisent la communication et entraînent l'exclusion.
Les préjugés inconscients influencent notre jugement à notre insu. Par exemple, les plateaux de ces tables semblent de tailles différentes. Nous pensons cela en les regardant, mais, en fait, ils sont de la même taille. C'est ainsi que notre cerveau prend des raccourcis et que des préjugés inconscients se créent.
Les stéréotypes sont des caractéristiques que la société attribue à un groupe de personnes pour les classer instinctivement, par exemple selon leur âge, leur poids, leur métier, leur couleur de peau ou leur sexe. Lorsque les filles et les garçons sont associés à deux univers séparés, on parle de stéréotypes sexuels.
Certaines explications, toutefois, ont été avancées pour rendre compte des stéréotypes. C'est ainsi que pour les tenants d'une approche psychodynamique, dont les psychanalystes sont les parangons, les stéréotypes constituent des mécanismes de défense qui servent à réduire l'anxiété.
Elle favorise l'autonomisation des femmes, y compris le contrôle partagé des ressources et de la prise de décision. Elle atténue les inégalités sociales, en offrant un espace d'apprentissage aux femmes, aux hommes et aux personnes non binaires.
Quelques exemples de stéréotypes
- Les personnes vivant dans ce quartier sont dangereuses. - Les patrons sont tyranniques. - Les personnes pauvres sont fainéantes. « La raison, le jugement, viennent lentement, les préjugés accourent en foule. »
En sociologie, le stéréotype – on parle aussi de « prénotion » – prend la forme d'une opinion généralisée et concerne, le plus souvent, un type d'individus, un groupe ou une classe sociale.
de traitement et de chances pour tous. Déconstruire les stéréotypes suppose trois actions : prendre conscience que chacun en est porteur, désactiver le lien entre les stéréotypes et les comportements, proposer des bonnes pratiques visant à une prévention des discriminations.
1. Cliché obtenu par stéréotypie. 2. Expression ou opinion toute faite, sans aucune originalité, cliché.
Les sanctions
La loi sanctionne tout comportement qui porte atteinte à l'égalité des droits. Elle prévoit des sanctions pouvant aller d'une peine d'amende à une peine d'emprisonnement ou les deux (dispositions législatives, Code pénal, Code du travail), ainsi que des réparations du dommage causé par la discrimination.
Les comportements et pratiques qui constituent une discrimination au travail peuvent revêtir plusieurs formes comme : Le refus d'embauche d'un nouveau salarié Le licenciement d'un individu ou le non-renouvellement d'un contrat. Le refus de mutation ou de promotion à un autre poste en interne.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
1C'est à Walter Lippmann (1922) que l'on doit la notion de stéréotype dans son acception psychologique. Ce terme de "stéréotype" existe depuis 1798 et désigne un coulage de plomb dans une empreinte destiné à la création d'un "cliché" typographique.
Filles et garçons sont-ils/elles insulté-es dans les mêmes termes ? De quelles insultes sont victimes les filles, les garçons ? Filles et garçons exercent-ils/elles des violences ? À l'égard des filles, des garçons ?