De son plein gré, l'employeur peut continuer à vous verser votre salaire. Cependant, l'employeur n'a aucune obligation de maintenir la votre rémunération pendant la durée du congé maternité. En effet, le code du travail ne prévoit aucune indemnisation en la matière.
Les montants nets de la PreParE proposés pour une naissance ou une adoption en vigueur sont de 398,80 € pour un Congé parental total et de 257,80 € pour un congé parental à temps partiel. Pour un temps partiel du congé parental, le montant de l'allocation varie en fonction du type de temps partiel obtenu.
La demande doit être faite avant la date théorique de congé, en adressant une demande écrite à la CPAM, accompagnée d'un certificat du professionnel de santé qui suit la grossesse attestant que la prolongation de l'activité professionnelle est possible au regard de l'état de santé de la maman.
Cette période est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des droits liés à l'ancienneté (Code du travail, art. L. 1225–24). Non, vous ne pouvez pas faire travailler une salariée pendant son congé maternité.
En congé maternité, un revenu vous est assuré grâce au versement d'indemnités journalières de Sécurité sociale qui peuvent être complétées par des indemnités complémentaires de l'employeur. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire par l'employeur pendant la durée du congé de maternité.
Durant un congé maternité, le salaire est suspendu. C'est la Sécurité sociale qui prend le relai et règle des indemnités journalières. Ces dernières sont versées toutes les deux semaines et leur montant est calculé en fonction du salaire perçu au cours des mois précédant le congé maternité.
Ton médecin ou ta sage-femme peuvent te prescrire un arrêt de travail de grossesse aussi nommé congé pathologique prénatal. Il est attribué si ta grossesse est difficile ou si tu ressens une forte fatigue. Il doit respecter quelques règles : Pour la période prénatale, il ne peut excéder 14 jours.
D'autre part, la position debout pourrait augmenter la pression intra-abdominale, augmentant le risque d'accouchement prématuré, en particulier au cours du dernier trimestre, lorsque l'espace dans la cavité abdominale est le plus étroit.»
Information de l'employeur
Vous devez prévenir votre employeur par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé. Cette lettre précise le motif de votre absence et la date de fin de votre congé maternité.
Votre médecin ou votre sage-femme peuvent effectuer la déclaration de grossesse en ligne. Elle est alors transmise automatiquement à votre caisse d'Assurance Maladie et à votre caisse d'allocations familiales (CAF). Pour cela, pensez à vous munir de votre carte Vitale et à leur en parler.
Le maintien de salaire est obligatoire et s'effectue en complément des indemnités journalières de la Sécurité sociale. La durée du maintien de salaire est de 30 jours minimum et 90 jours maximum par période d'indemnisation.
Pour pallier la réduction de salaire pendant un arrêt maladie, certaines mutuelles proposent le versement d'une allocation complémentaire permettant de garantir 100% du salaire. De plus, cette allocation peut être versée pendant 3 ans à partir de la date d'arrêt de travail.
Est-ce que la mutuelle complète les indemnités journalières ? Tout à fait. L'indemnité journalière versé par exemple par le contrat COMPLÉVIE vient compenser dès le premier jour d'arrêt de travail la perte de salaire, en complément des IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale).
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
Les Caisses d'Allocations Familiales (CAF) ne versent pas d'aide en cas d'arrêt maladie. En revanche, dans cette situation, les aides des Cafs continuent d'être versées (APL, prime d'activité, AJPP, etc.) si les personnes continuent de remplir les conditions.
Le congé maternité entraine la suspension du contrat de travail. La salariée doit donc envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à son employeur, pour l'aviser de sa grossesse et de la date de fin de son congé maternité. Il n'y a pas de date légale pour remettre cette lettre à l'employeur.
QUELLES PIÈCES FOURNIR ? Le justificatif de congé maternité ou de congé pathologique, puis le formulaire de versement des indemnités journalières de la sécurité sociale. L'avis de changement de situation envoyé par Pôle emploi et complété.
L'indemnité journalière est calculée avec la somme des salaires des 3 mois qui précèdent le congé maternité ou paternité, divisé par 91,25. Les salaires sont pris en compte dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale de l'année en cours (soit 3 377,00 € au 1er janvier 2019).
Pas de congé allaitement en France...
En France, aucun congé spécifique n'existe aujourd'hui pour permettre à la mère d'allaiter son enfant. Cela signifie que son congé maternité ne pourra en aucun cas être prolongé pour ce seul motif.
À compter du 2e enfant, le congé parental a toujours une durée de 3 ans maximum, mais les aides de la CAF ne seront versées jusqu'aux 3 ans de l'enfant qu'à condition qu'il soit partagé entre les 2 parents : 24 mois au maximum pour l'1 et 12 mois pour l'autre parent.
À l'employeur : par convention collective ou accord de branche, le salaire peut être maintenu par l'employeur pendant la durée du congé maternité de la salariée. Le cas échéant, l'organisme d'Assurance maladie verse directement les indemnités journalières à l'employeur. On parle alors de subrogation.
Les sages-femmes peuvent prescrire des arrêts de travail, conformément au 4° de l'article L. 321- 1, à une femme enceinte en cas de grossesse non pathologique. La durée de l'arrêt de travail prescrit en application de l'article D. 331-1 ne saurait excéder quinze jours calendaires.