La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
10 milliards en 2080
Ainsi, selon ces projections, la Terre comptera 9,7 milliards d'êtres humains en 2050 avant d'atteindre un plateau démographique estimé à environ 10,4 milliards d'ici la décennie 2080, et ce, jusqu'à la fin du siècle.
En 2050 la moitié des forêts de France sera soumise à un risque fort d'incendie en période estivale. Quand aux nuits tropicales (température minimale supérieure ou égale à 20°) il faudra s'attendre à en affronter plus d'une centaine par an dans le quart Sud-Est (contre seulement 2 nuits tropicales en 1960).
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
Le climatologue et météorologue, Robert Vautard, a dressé un panorama des espaces habitables à l'horizon 2050 sur une planète plus chaude de 2°C. Les espaces habitables seront modelés par deux principaux facteurs : le changement climatique et les politiques publiques qui seront menées en conséquence ou en anticipation.
La croissance démographique aura des conséquences significatives. Les taux de natalité auront tendance à diminuer. En 2050, la population mondiale sera donc en moyenne plus âgée qu'aujourd'hui. Cette évolution aura des répercussions importantes tant sur le plan du travail que sur celui de la sécurité sociale.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Dans 30 ans, le changement climatique sera tel que les conditions climatiques de plus de 77 % des grandes villes du monde seront bouleversées ; il fera aussi chaud à Paris que dans le sud de l'Australie.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
Comme le prédisent plusieurs collapsologues (Yves Cochet et Pablo Servigne par exemple), l'effondrement dans sa phase ultime, palpable, devrait intervenir dans la prochaine décennie, entre 2020 et 2030 !
1/ Les Pays-Bas.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Avec tous les bémols inhérents à ce type de classement prospectif, cette réflexion sur le futur place en tête des pays dominants le monde en 2050 la Chine. Suivent les Etats-Unis (2 e) et l'Inde (3 e). Le Japon se place à la 4 e position suivi par le Brésil, l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Combien d'humains demain ? Les nouvelles projections de l'ONU. En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d'habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,9 milliards aujourd'hui.
2030, c'est une planète de 8,3 milliards d'habitants (contre 7,1 à la fin de 2012), une planète vieillissante et de plus en plus urbanisée puisque, comme l'avait annoncé une étude publiée en septembre dont je m'étais fait l'écho, environ 5 milliards d'humains vivront alors en ville.
0, qui correspond à des émissions modérées à élevées, le réchauffement global moyen est de 2,2°C au-dessus des niveaux actuels d'ici 2100, mais continue d'augmenter jusqu'à 3,6°C en 2200 et 4,6°C en 2500.
Autre exemple : la fonte des neiges et des glaces dans le Grand Nord devrait s'accélérer en raison du réchauffement climatique. Mais le réchauffement devrait en même temps provoquer plus de précipitations de neige dans cette partie du globe, ce qui a aussi pour effet de refroidir l'air...
Pourtant, il existe non pas une, mais deux solutions à ce problème ! Aujourd'hui, nous sommes plus de 7,6 milliards d'êtres humains sur Terre (dernière révision des Nations unies, dans son rapport de juin 2017). Selon les dernières projections, nous serons 9,5 milliards d'ici 2050.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...