D'après l'étude réalisée par Statista et le Commissariat général au développement durable (CGDD) du ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer en 2020, le prix final de l'électricité en 2030 s'élèvera à 128,3 euros par mégawatts-heures.
Cette hausse annuelle de 1,4% sur la période 2021-2024, qu'est-ce que cela représente réellement pour vous ? D'ici 2024, on parlerait d'une hausse de 50 euros par an de la partie de la facture concernant le TURPE. La CRE envisagerait plutôt une augmentation comprise entre 13 et 23 euros.
Une hausse prévue de 84% en 2023
Pour l'année 2023 la hausse des coûts de l'électricité devrait atteindre 84% pour les professionnels selon l'Insee.
Prix du gaz : 0,105 €/kWh en 2030 et 0,209 €/kWh en 2050. Prix du fioul : 0,125 €/kWh en 2030 et 0,249 €/kWh en 2050.
Depuis l'augmentation du prix de l'électricité au 1ᵉʳ février 2023, ce même prix du kWh coûte dorénavant 0,2062 € en option base, 0,2228 € en heures pleines et 0,1516 € en heures creuses.
La loi de finances pour 2023 prolonge une nouvelle fois le bouclier tarifaire, jusqu'au 30 juin 2023. La hausse des tarifs est limitée à 15 % à compter du 1er janvier 2023 pour le gaz, et également à 15 % pour l'électricité à compter du 1er février 2023.
Le bouclier tarifaire de l'électricité a été revu en février 2023, comme annoncé par le gouvernement en septembre 2022. Aujourd'hui, sa limitation n'est plus à 4 %, mais à 15 %, faisant augmenter les tarifs de 20 € par mois pour chaque foyer.
Electricité: les prix vont augmenter de 16% pour les ménages en 2023, de 84% pour les entreprises. D'après la dernière étude de l'Insee, la hausse des prix de vente de l'électricité devrait accélérer en 2023 en particulier pour les clients professionnels et ce, malgré les mesures gouvernementales.
La très forte reprise économique mondiale, après la crise sanitaire, est l'explication numéro un. Les besoins en énergie ont augmenté alors que les stocks étaient faibles du fait d'un hiver 2020-2021 froid et long en Europe et en Asie… et les prix ont grimpé.
Or, comme le prix du gaz a été multiplié par 10 en 2022, et qu'on en a eu besoin au niveau européen pour produire de l'électricité (20% de l'électricité européenne), alors l'envolée du prix du gaz a fait s'envoler le prix de l'électricité.
Cette mesure a été prise à la suite d'une explosion des prix de l'électricité due à la crise de l'énergie. Si l'électricité est concernée, le gaz l'est également. Sans cette mesure, la hausse des prix de l'électricité aurait atteint environ 35 % (près de 50 % pour le gaz !).
Une accumulation de facteurs a abouti à l'explosion du prix de l'électricité, qui touche l'Europe dans son ensemble, et n'épargne pas la France. La reprise économique et industrielle. La demande, liée à la sortie de la crise économique due au Covid-19, tire les prix à la hausse depuis la fin de 2021.
Quel est le prix d'un kWh de gaz en 2023 ? Le prix du kWh de gaz naturel en 2023 est fixé à 0,1043 € TTC au tarif B1 (Chauffage), 0,1284 € TTC au tarif B0 (eau-chaude) et 0,1284 € TTC pour le tarif Base (cuisson), en zone tarifaire 2.
Le prix du gaz sur le marché européen n'a jamais été aussi bas depuis le début de la crise de l'énergie en septembre 2021. Mais cette baisse spectaculaire pourrait ne pas impacter, tout du moins à court terme, la facture des ménages. Enfin une nouvelle rassurante sur le front de l'énergie.
Pour l'année 2023, le bouclier tarifaire est prolongé avec une hausse plafonnée à +15 % au 1ᵉʳ février 2023. Le prix du kWh d'électricité en France pour les particuliers est de 0.2062 € TTC aux tarifs réglementés d'EDF pour les puissances de compteurs les plus courantes (6 kVA) en option base.
Stabilisation des prix du gaz
Malgré de diverses variations au cours de cette semaine, les prix du gaz ont pu se stabiliser en fin de semaine. Les contrats pour une livraison en 2024 (France PEG CAL 2024) ont clôturé à 66,91 €/MWh le vendredi 6 janvier 2023, soit en baisse de 1,90€/MWh sur la semaine.
Actuellement, le facteur le plus impactant des prix de l'électricité est le prix sur les marchés de gros du gaz. Il y a plusieurs facteurs qui expliquent cette hausse des tarifs. Tout d'abord la reprise d'activité post covid est un des facteurs explicatif important.
Les produits alimentaires les plus populaires, tels que les conserves, les produits laitiers et les féculents, subiront une forte hausse en mars 2023. Cette inflation aura des conséquences considérables sur le coût moyen du panier d'achats. Les ménages verront ainsi leur pouvoir d'achat diminuer.
Vers une augmentation moyenne plafonnée à 15% en 2023
Le gouvernement a annoncé une hausse des prix de l'électricité pour l'année prochaine. Dès le 1er février 2023, le prix du kWh au tarif réglementé de vente (TRV) sera plafonné en moyenne à 15% vs 4% en 2022.
1. L'énergie la moins chère : le gaz. Le prix du bois ayant fortement augmenté entre 2021 et 2022, le chauffage au gaz naturel est, en 2023, le moyen de chauffage le moins cher.
De 50 euros/MWh en début d'année 2021, le prix de gros est passé à 222 euros/MWh en décembre 2021. Au cours de l'été 2022, il a pu monter jusqu'à 700 euros. Cette évolution a une répercussion sur la facture finale des consommateurs. Les fournisseurs revendent plus cher aux particuliers.
Avec ces deux impératifs, le premier constat de l'étude est clair : la consommation d'énergie doit diminuer de 40% en 2050. Notre consommation passera ainsi de 1600 TWh à 930 TWh. La principale raison ? La fin de la consommation des énergies fossiles qui représentent encore aujourd'hui 60% de notre consommation.
Le 1er février 2023, les tarifs réglementés de vente d'électricité augmentent de 15% en moyenne - énergie-info.
L'ensemble des tarifs réglementés de gaz naturel sera supprimé le 1er juillet 2023. Pour les clients résidentiels (et les copropriétés consommant moins de 150 000 kWh ), les tarifs réglementés de gaz naturel disparaitront le 1er juillet 2023.