L'employeur peut remettre en cause un usage et donc décider d'y mettre fin ou le modifier, sans avoir à motiver ou à justifier sa décision. Il doit toutefois respecter la procédure suivante : Informer le comité social et économique (CSE) de la nature et de la date d'application de l'avantage supprimé ou modifié
La dénonciation d'un usage doit, pour être régulière, être précédée d'un préavis assez long pour permettre d'éventuelles négociations. Ce préavis est variable selon la nature et la périodicité de l'avantage dénoncé. Trois mois sont en principe suffisants.
En résumé, un usage en droits acquis est un usage prohibé, mais qui a déjà été légal par le passé et qui s'est poursuivi de manière continue, sans interruption et sans changer de nature jusqu'à ce que le règlement de zonage soit modifié et l'interdise.
L'usage est une pratique répétée de l'employeur marquant sa volonté de reconnaître ou d'attribuer certains avantages aux salariés de l'entreprise. Un usage ne prévaut sur les règles légales, ou sur les dispositions d'une convention collective, que s'il est plus favorable.
L'employeur peut remettre en cause un usage et donc décider d'y mettre fin ou le modifier, sans avoir à motiver ou à justifier sa décision. Il doit toutefois respecter la procédure suivante : Informer le comité social et économique (CSE) de la nature et de la date d'application de l'avantage supprimé ou modifié
La dénonciation d'usage
Un usage, une fois constaté, s'impose à l'employeur et ne peut être dénoncé par lui qu'après un préavis, voire la négociation d'une compensation au titre des avantages acquis. L'employeur doit respecter une procédure spécifique. A défaut, l'usage continuera à s'appliquer.
que les droits acquis à un usage se perdent s'il y a abandon, cessation ou changement de l'usage dérogatoire; que le droit acquis à une construction peut se perdre si cette construction est détruite ou dangereuse.
LES CONDITIONS DE NAISSANCE DE DROITS ACQUIS
L'usage (ou la construction ou le lot) était légal au moment où entre en vigueur la norme le ou la rendant non conforme. 2. L'usage (ou la construction ou le lot) doit exister dans les faits. La simple intention du propriétaire ou de l'usager ne suffit pas.
Les "usages" sont des règles non écrites suivies par les habitants de certaines régions ou par des personnes exerçant des professions déterminées qu'ils considèrent obligatoires pour régler leurs rapports.
Suppression d'une prime issue d'un usage
C'est-à-dire : informer les représentants du personnel ; informer chaque salarié concerné, individuellement ; respecter un délai de prévenance raisonnable (trois mois pour la dénonciation d'une prime versée tous les mois ; douze mois pour une prime versée annuellement).
L' usage est une pratique habituelle, ancienne et constante, en vigueur au sein d'une entreprise, qui n'a fait l'objet d'aucun document écrit et ne résulte pas de l'application d'un accord collectif.
Pour avoir force juridique, les usages doivent être acceptés expressément ou tacitement par les parties. L'acceptation implicite peut résulter notamment de l'appartenance des parties à la profession concernée par les usages.
une prime de fin d'année accordée à tout le personnel tous les ans depuis 5 ans est un usage d'entreprise. Le salarié qui demande l'application d'un usage doit apporter la preuve de son existence.
Accord conclu entre l'employeur et des représentants du personnel ou des salariés sans respecter les règles de validité des accords collectifs de travail posées par le code du travail. Selon le juge ces accords ne sont pas nuls pour autant.
Par un arrêt du 4 mars 2021, la Cour de cassation rappelle qu'il n'y a pas de petit empiètement. Quelle que soit son ampleur, un empiètement doit être sanctionné par la démolition de l'ouvrage qui empiète [1]. Il est des conflits de voisinage qui prennent toute une vie.
Définition de Droits acquis
La loi peut toujours revenir sur une disposition légale antérieure. Mais lorsqu'il s'agit de droits subjectifs résultant d'une situation contractuelle ils constituent des droits acquis qui ne peuvent se trouver modifiés sans l'accord de son titulaire.
La loi française ne donne pas le droit à chacun de pénétrer dans les propriétés privées, mais elle ne sanctionne pas pénalement la pénétration sur le terrain d'autrui, même entouré d'une clôture, tant qu'il n'y a pas de dommages causés : il suffit de passer sans rien ramasser, ni casser.
Cette façon de procéder consiste plutôt en le dépôt d'une demande en justice devant le tribunal afin d'opposer la prescription du possesseur du terrain. Une action en justice peut prendre la forme d'une action en bornage ou d'une demande reconventionnelle, mais une simple en mise en demeure risque de ne pas suffire.
Pour faire valoir la prescription trentenaire, le propriétaire en indivision doit fournir un certain nombre de preuves (témoignages, acte de notoriété acquisitive, factures, quittance de loyer perçu, etc.) qui démontrent sa volonté de se comporter en unique propriétaire pendant 30 ans.
Pour pouvoir prescrire, il faut une possession continue et non interrompue, paisible, publique, non équivoque, et à titre de propriétaire. Les actes de pure faculté et ceux de simple tolérance ne peuvent fonder ni possession ni prescription.
Les avantages acquis sont l'ensemble des avantages consentis aux salariés d'une entreprise ou d'un établissement par l'application de conventions, d'accords ou d'usages, dont ils bénéficient à titre personnel, et à un droit déjà ouvert.
La jurisprudence avait défini l'avantage individuel acquis comme un droit dont le salarié bénéficiait à titre personnel et qui correspondait à un droit déjà ouvert et non simplement éventuel.
En d'autres termes, dans ces domaines, un accord d'entreprise ne peut pas déroger de façon moins favorable à un accord de branche, mais il peut prévoir des dispositions au moins équivalentes. Cette équivalence des garanties s'apprécie par ensemble de garanties se rapportant à la même matière (art. L. 2253-1 C.