L'invention de l'imprimerie par Gutenberg – ce que les spécialistes appellent la typographie en caractères mobiles – marque traditionnellement, au milieu du xv e siècle (1453-1455), une date clé de l'histoire occidentale.
En 1450, dans son atelier de Mayence, il met au point le procédé de l'imprimerie : sa presse à bras permet de reproduire, sur papier, la forme de caractères métalliques préalablement encrés. Le premier livre ainsi imprimé, la Bible a quarante deux lignes, dite Bible de Gutenberg parait en 1454.
Dans toute l'Europe, les imprimeurs deviennent des acteurs de la vie culturelle, en permettant la diffusion à large échelle des textes qu'ils éditent. Certains sont des vecteurs de la rénovation des lettres prônée par les humanistes, voire de la rénovation religieuse prônée par Luther et Calvin.
Vers 1454, l'allemand Johannes Gutenberg invente les caractères mobiles. S'inscrivant comme un événement majeur dans l'époque de la Renaissance, son travail marquera un tournant dans l'histoire de l'imprimerie et de l'humanité.
Nous sommes en Orient, dans la Chine du VIe siècle après J. -C., l'époque de la dynastie Tang. L'une des grandes inventions du grand Empire consiste en un système permettant d'imprimer par le biais de matrices en bois sculptées, encrées et imprimées sur une feuille de papier.
Au XVe siècle, Gutenberg met au point un moyen d'accélerer la vitesse de reproduction avec deux inventions : les caractères mobiles en métal et la presse à bras. Dès lors, l'imprimerie va contribuer largement à la diffusion rapides des connaissances, de la pensée et des idées pendant la Renaissance.
Vers 1450, un orfèvre germanique, Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, met au point des caractères mobiles sur lesquels figurent en relief tous les signes nécessaires à l'écriture d'un texte.
L'imprimerie est un ensemble de techniques qui permettent la production en grande quantité, sur support matériel, d'écrits et d'illustrations afin d'en permettre une distribution de masse.
Reconnue comme le premier ouvrage d'envergure à avoir été imprimé au moyen de caractères mobiles en plomb, la Bible de Gutenberg a été produite à Mayence, florissante cité de la vallée du Rhin et du Saint-Empire Romain Germanique, au milieu des années 1450.
L'imprimerie au XVe siècle
Vers 1450 à Mayence, Johannes Gutenberg adapte ce principe pour inventer la presse typographique afin de satisfaire la demande croissante en livres. Cette invention révolutionnaire transforme les conditions techniques de la fabrication des livres et leur diffusion.
L'imprimerie constitue l'une des avancées majeures en Europe au XVe siècle. Elle va complètement bouleverser le rapport à l'information et à la diffusion des idées. Ce procédé permet de passer du livre manuscrit, coûteux et long à élaborer, au livre imprimé, plus accessible et tiré en grand nombre d'exemplaires.
L'imprimé est d'abord destiné à la littérature religieuse, puis devient un support de l'humanisme, qui recherche des textes exacts, d'abord en langues anciennes, puis dans les langues modernes.
Les premières imprimantes sont inventées par Powers en 1914, et par Hollerith en 1921. Il s'agissait d'imprimantes impact à barres porte-caractères permettant d'imprimer au départ uniquement des chiffres.
On doit l'invention de l'imprimerie à l'allemand Johannes Gensfleisch plus connu sous le nom de Gutenberg. Jeune orfèvre ayant ouvert son propre atelier vers 1430, Gutenberg se tourne finalement vers la reproduction de textes en 1450 et développe un nouveau procédé qui va révolutionner l'impression papier.
L'imprimerie arrive à Venise en 1469, quand l'Allemand Johann de Spire imprime ses premiers ouvrages. Après sa mort en 1470, de très nombreux ateliers s'installent dans la lagune : dans les années 1480, plus d'une cinquantaine sont actifs simultanément, réalisant une centaine d'éditions annuelles, parfois plus.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Si l'on considère uniquement les ouvrages imprimés, le titre du livre le plus cher revient au "Livre des psaumes", vendu aux enchères 14 millions de dollars le 26 novembre 2013 à New York.
La majorité d'entre eux s'accordent toutefois pour situer son écriture entre les VIII e et II e siècle av. J. -C. , et celle du Nouveau Testament entre le milieu du I er et le début du II e siècle. Le plus ancien objet sur lequel on retrouve un texte biblique est l'amulette de Ketef Hinnom, datée vers 600 av.
L'avant Gutenberg
Les Assyriens écrivent sur des tablettes d'argile, les Égyptiens sur des rouleaux de papyrus et les Chinois sur des livres de bois et de soie. Les Romains adoptent le parchemin et emploient le livre non roulé reprenant la forme des tablettes. Plus facile d'emploi, cette forme reçoit le nom de codex.
Bi Sheng (en chinois traditionnel : 畢昇, 990–1051) développe le premier système à caractères mobiles connu ; il a servi à imprimer en Chine vers 1040 lors de la dynastie Song, en utilisant comme matériau de la céramique.
Les conséquences de l'imprimerie sont immenses. D'abord sur la manière de lire et d'écrire : les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la séparation des mots et à la ponctuation ; ils fixent aussi l'orthographe. Au XVIe siècle, ils commencent de numéroter les pages.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate. C'est en Mésopotamie que l'écriture fut inventée, il y a 5 000 ans.
Un manuscrit au Moyen Âge est le document écrit du Moyen Âge car l'imprimerie n'existait pas encore. Par extension, le mot manuscrit désigne un document, un volume, entièrement écrit à la main. Au Moyen Âge, ce sont les moines copistes qui les écrivent.
L'histoire de la lecture remonte à l'invention de l'écriture au cours du IVe millénaire avant notre ère. Bien que la lecture de textes imprimés soit aujourd'hui un moyen important d'accès à l'information pour la population en général, cela n'a pas toujours été le cas.