Pour le receveur, la greffe d'un rein provenant d'un donneur vivant présente des avantages très importants : C'est le traitement le plus efficace de l'insuffisance rénale terminale. C'est le traitement qui permet la meilleure qualité de vie… C'est le traitement qui permet la plus longue espérance de vie…
La transplantation améliore leur survie et restaure une vie normale. Malgré sa lourdeur initiale, elle coûte finalement moins à la collectivité qu'une obligation de dialyse à vie. Une personne en bonne santé pouvant vivre avec un seul rein, il arrive que des proches des malades en donnent un.
Le don d'organes par des personnes vivantes présente de nombreux avantages par rapport à celui de personnes décédées. Il permet en effet de procéder aux examens préliminaires dans le calme et de planifier le meilleur moment pour l'intervention. Par ailleurs, les patients doivent attendre moins longtemps un organe.
Le principal risque d'une greffe est le rejet de l'organe ou du tissu du donneur par le receveur. En raison de la différence génétique entre le donneur et le receveur, le système immunitaire du destinataire identifie l'organe comme étranger et tente de le détruire. Cela provoque le rejet de l'organe.
Le greffe est le lieu où sont analysés et traités tous les documents envoyés au tribunal, et où sont également archivés tous les documents de nature juridique relevant de la compétence du tribunal, où ils peuvent être consultés et dont on peut, le cas échéant, obtenir des extraits ou des copies.
Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades. Parmi les malades qui peuvent être amenés à recevoir un jour une greffe d'organes, on rencontre des personnes atteintes de malformation cardiaque, de mucoviscidose, d'insuffisance rénale terminale, de certains cancers…
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Il doit être réalisé entre deux personnes qui ont un lien de parenté ou un lien affectif particulier. Il peut donc s'agir d'un don entre frère et sœur, entre fils/fille et parent ou petit-fils/petite-fille et grands-parents…
L'avantage de cette technique est de pouvoir disposer de grandes surfaces de peau rapidement et sans traumatisme supplémentaire pour le patient. Sa seule utilisation possible est malgré tout limitée à un rôle de pansement évitant les infections, diminuant les pertes hydro-électrolytiques.
Toute personne est présumée avoir consenti au don de ses organes sauf si elle s'inscrit au registre national des refus. Le prélèvement est gratuit et anonyme. La mort du donneur doit être médicalement constatée par 2 médecins. Un entretien avec les proches est organisé par l'équipe médicale.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Il existe deux types de rejet : le rejet aigu, qui correspond à la réponse immunitaire décrite ci-dessus ; le rejet chronique, ou maladie chronique du greffon. Cela peut être un organe, un tissu ou encore des cellules. , qui apparaît plusieurs années après la greffe.
Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
En 1869, Jacques-Louis Reverdin (1842-1929) réalisa la première greffe de peau ; quelques années plus tard, le 7 décembre 1905, édouard Conrad (1887-1944) réussit la première greffe de cornée, si bien qu'au début du XXème siècle les chirurgiens savaient réaliser des autogreffes simples.
Ce n'est qu'en 1954, soit 85 ans plus tard, qu'on est parvenu à faire la première greffe de rein. Elle a été réalisée par Joseph Murray à Boston, dans l'État du Massachusetts. Le receveur et le donneur étaient des jumeaux identiques.
Une greffe (ou transplantation) consiste à remplacer un organe ou un tissu malade par son équivalent sain provenant d'un donneur vivant ou décédé (allogreffe), voire du patient lui-même (autogreffe).
La greffe est décidée par le médecin qui suit le malade. Lorsque son état se dégrade et que plus aucun traitement ne permet de compenser l'organe déficient, le médecin inscrit son patient sur la liste nationale d'attente de greffe gérée par l'Agence de biomédecine.
Il assiste aux audiences et doit retranscrire les débats et les conclusions du juge. Il gère et prépare les dossiers. C'est lui, par exemple, qui prévient les personnes convoquées au tribunal des dates d'audiences, ou encore qui rédige des procès-verbaux et met en forme tous les actes de justice.
Fonctionnaire de catégorie A, le greffier en chef a vocation à exercer des fonctions d'administration, d'encadrement, de gestion, d'enseignement et d'assistance du juge dans les actes de sa juridiction79(*). Il prépare le budget de la juridiction et en assure l'exécution.