L'isolement social est associé à un risque accru de troubles psychologiques tels que l'anxiété et la dépression. Des données indiquent même que l'isolement social pourrait réduire l'espérance de vie.
La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel. » L'affaire, c'est que la solitude, ce n'est pas qu'une affaire de pandémie. Certes, le sentiment a été exacerbé à travers toutes les mesures et limitations liées à la Covid-19.
Les personnes qui se sentent seules ont un cerveau différent de celui des autres, selon la plus importante étude du genre réalisée. Leur « réseau cérébral par défaut » présente des connexions plus intenses et contient plus de substance grise, ce qui pourrait s'expliquer par une plus grande tendance à l'introspection.
L'isolement social accélère les pertes d'autonomie notamment chez les plus âgés et augmente les dysfonctionnements des prises en charge. Plusieurs études ont ainsi démontré que cet isolement est la cause de nombreux non-recours aux soins ou entrainent des aides inadaptées.
Une personne autophobe a peur de soi et peur de la solitude. Elle ressent le besoin d'être accompagnée pour faire face à son angoisse de la solitude, Pour ne pas être seul, l'autophobe s'entoure de personnes ou d'activités qu'il n'aime pas ou qu'il aime peu pour éviter d'être confronté à lui-même.
La solitude radicale, une folie
De même, pour Durkheim, l'isolement social est un facteur prédictif du suicide, qui varie en fonction inverse du nombre des liens sociaux d'un individu (6). Plus encore, la solitude profonde peut être synonyme de maladie mentale grave.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel. En l'absence d'un sentiment de soutien de la part de son entourage, les émotions et les pensées négatives sont perçues davantage.
Plusieurs études ont clairement établi que certains facteurs psychologiques comme le stress, l'anxiété, la dépression et l'absence de relations sociales adéquates exercent une influence négative sur la santé et diminuent significativement l'espérance de vie.
À l'Institut du Cerveau
Ce projet a entre autre permis de mettre en évidence le rôle du cortex médial préfrontal qui joue un rôle dans la tristesse et l'auto-dévalorisation de soi, du cortex dorso latéral préfrontal gauche impliqué dans la mémoire de travail et du précunéus associée aux ruminations.
Une des activités le plus efficace qui stimule notre cerveau, est la lecture, mais aussi l'écriture, et les jeux de société.
Les principales causes de la solitude. Dans un monde où tout s'accélère, les plus fragiles sont bien souvent laissés sur le bord du chemin. Rupture familiale, perte d'un emploi, décès d'un conjoint… Les situations d'isolement sont nombreuses et leurs causes multiples.
solitaire n. Personne qui aime la solitude, vit à l'écart. solitaire n.m. Anachorète, moine qui vit seul, dans un lieu écarté.
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
On peut vivre sans amis, c'est vrai.
Un projet de recherche mené à l'université de l'Arizona par le Dr Melika Demir et le Dr Ingrid Davidson a montré quelque chose d'intéressant qui nous invite à réfléchir. On a découvert qu'en effet, les amitiés sont une variable pour connaître le bonheur.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Être seul peut conduire à une solitude douloureuse
Le sentiment de solitude peut déclencher le sentiment d'être mal aimé ou non, ce qui peut nous amener à nous tourner contre nous-mêmes. Se sentir seul est en fait douloureux sur le plan physique et émotionnel.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Se retrouver seul favorise également la connaissance de ses émotions propres, car "en apprenant à se connaître, on finit par s'apprivoiser et cela permet par la suite d'accepter les choses comme elles viennent. On est plus ouvert aux situations et aux personnes étrangères", précise la psychologue.
« Je me sens vide à l'intérieur… » Un ressenti difficile à décrire pour celui ou celle qui l'éprouve. Une sensation désagréable dans le corps, l'impression d'un gouffre sans fond que rien ne pourrait combler… De la fatigue, une humeur dégradée, mais surtout une détresse perpétuelle…
Vous pouvez au départ, être submergé par la sensation de manque liée à la solitude. Face à cela, il s'agit de réaliser de petits actes qui vous font du bien et favorisent l'auto-apaisement : écouter de la musique, écrire, s'offrir un massage, s'ouvrir à des pratiques de relaxation, etc.