En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population).
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
En conséquence, les personnes d'origine maghrébine représentent 8,7 % de la population française des moins de 60 ans en 2011 et 16 % des enfants nés en 2006-2008 ont au moins un grand-parent maghrébin.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
Mais le caractère plus urbain de la population immigrée est principalement dû à sa concentration plus importante dans l'aire urbaine de Paris. Celle-ci regroupe en effet 38,2 % de la population immigrée (2,2 millions de personnes) et 17,1 % de la population non immigrée (10,2 millions de personnes).
À Paris, certains lieux de consommation sont presque entièrement dédiés aux populations originaires d'Afrique subsaharienne. Circonscrits autour de deux stations de métro emblématiques, Château-d'Eau et Château-Rouge, ces quartiers constituent des pôles commerciaux où abondent les produits venus de toute l'Afrique.
Certains partent pour des raisons économiques. Ils sont à la recherche de meilleures perspectives socio-économiques et tentent de travailler à l'étranger, ou ils sont confrontés à une extrême pauvreté dans leur pays et ne voient d'autre possibilité que de partir.
En avril 2020, le ministère de la Justice précisait que la population carcérale était composée de 23,5% d'étrangers, alors qu'on ne comptait que 7% d'étrangers dans la population française à cette période.
C'est au cours de la Première Guerre mondiale qu'un nombre plus important de Portugais s'installe en France. La mobilisation militaire de millions d'hommes et les besoins d'une économie totalement tournée vers l'effort de guerre provoquent un important courant migratoire.
L'échec de la politique d'aide au retour mise en place par le gouvernement, et la crainte des difficultés de revenir en France ont poussé les immigrés marocains installés en France, à prolonger leur séjour et à faire venir leur famille.
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
L'importance des Turcs en Allemagne
L'Allemagne est le seul pays d'Europe où les Turcs constituent de loin la première population d'origine étrangère, soit 2,5 millions.
La plus grande communauté vient d'Algérie. Elle représente 12,8% de la population immigrée, suivie par les Marocains (12%), les Portugais (10,1%), les Italiens (4,6%), les Tunisiens (4,4%), les Espagnols (4%) et les Turcs (4%).
Voici quelques pays qui font tout pour les attirer : l'Italie, l'Espagne, la Croatie, la Géorgie, la Barbade, l'Équateur, la Colombie, le Panama, et le Costa Rica.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Une population de bi-nationaux
Le nombre de Français inscrits sur le registre consulaire à Alger est de près de 42 000 citoyens. Cependant, ils sont nombreux à disposer de la nationalité française tout en n'étant pas inscrits sur les livres des consulats de France situés en Algérie.
Les immigrés originaires de Turquie sont arrivés en France à des dates différentes pour des raisons économiques ou politiques. Ils constituent aujourd'hui en France un groupe d'environ 350 000 personnes (202 000 selon le recensement de 1990).