Selon Protagoras, l'homme est la mesure de toutes les choses : à propos des choses qui sont, c'est-à-dire qui se manifestent à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles sont, existent, sont vraies ; à propos de celles qui ne sont pas, c'est-à-dire qui ne se manifestent pas à lui, il dit, il juge, il pense qu'elles ne ...
Nous devons à Sextus Empiricus une interprétation précise de cette thèse : « Protagoras veut que l'homme soit la mesure de toutes choses, pour celles qui sont, de leur existence, pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence. Par mesure, il veut dire critère, par choses il désigne les objets[4] ».
Thèses épistémologiques : Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirmant ainsi que « L'homme est la mesure de toute chose ». Cela signifie que la vérité n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de sa perspective.
Les principaux sophistes
Protagoras d'Abdère (485 ? - 411 ?) ; Gorgias de Leontium (487 ? - 380 ?) ; Prodicos de Ceos (465 ? - ?) ; Thrasymaque (deuxième moitié du ve siècle) ; Antiphon d'Athènes (deuxième moitié du ve siècle) ; Hippias d'Elis (deuxième moitié du ve siècle).
« L'homme est la mesure de toute chose » est une citation de Platon dans son Théétète. Mais elle n'est pas de Platon lui-même dans la mesure où il l'a reprise d'un célèbre sophiste, Protagoras, dans le but de la critiquer.
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
− Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
Les sophistes sont considérés comme les ennemis de Socrate puis de Platon, qui leur reprochent de ne pas chercher la vérité, le bien ou la justice, mais seulement leur propre gloire en défendant avec des arguments fallacieux n'importe quelle opinion (doxa en grec, qui signifie aussi : gloire).
Socrate rejette le relativisme du sophiste.
Il s'écarte désormais de la sophistication oratoire cultivée par les sophistes parce qu'il y voit une menace pour la raison, et il lui préfère l'éloquence simple et transparente des présocratiques.
De même, "l'homme est la mesure de toutes choses" pourrait simplement signifier que, bien que la réalité objective existe et qu'une Vérité objective puisse même exister, ces choses seront interprétées et comprises différemment par chaque personne qui en fait l'expérience.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Dans Gorgias, deux thèses s'affrontent : celle de Gorgias qui enseigne la rhétorique et considère que « l'art de bien parler » est le meilleur de tous les arts exercés par l'homme ; contre la thèse de Socrate, qui dénonce la rhétorique comme un art du mensonge.
Socrate, selon sa fameuse exigence qui consiste à rechercher la nature des choses, l'essence se cachant derrière le mot, va demander à Gorgias, représentant de la rhétorique, une définition de son art. Gorgias rencontre les plus grandes difficultés à lui répondre. Il affirme que la rhétorique est l'art des discours.
Selon Aristote, la métaphysique étudie la réalité fondamentale. Elle concerne surtout l'acte pur et Dieu. Ce philosophe a expliqué que Dieu est le « Premier Moteur » et influe beaucoup sur le changement dans la vie des Hommes. Dieu est éternel et absolument parfait.
“L'homme est la mesure de toute chose.” “Les yeux de l'esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.” “La nécessité est la mère de l'invention.” “La vieillesse est un état de repos quant aux sens.
On obtient ainsi deux énoncés équivalents : « l'homme, c'est l'âme » ou « l'âme, c'est l'homme ». Toi et moi, ma personne et ta personne, sont deux âmes. Socrate, c'est son âme.
Un fainéant ne travaille pas, Un chômeur ne travaille pas, Donc un chômeur est un fainéant. Ce raisonnement est faux, car en logique si B implique A et C implique A, on ne sait rien de la relation entre B et C, si ce n'est qu'ils ont tous les deux A comme conséquence ou caractéristique.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Sophisme. I) La sophistique. Forme de culture caractérisant l'intelligentsia hellénique au siècle de Périclès, la sophistique est représentée par de grands intellectuels : Protagoras, Gorgias, Hippias, Prodicos, etc.
1. Argument qui, partant de prémisses vraies, ou jugées telles, aboutit à une conclusion absurde et difficile à réfuter. 2. Raisonnement vicié à la base reposant sur un jeu de mots, un argument séduisant mais faux, destiné à induire l'interlocuteur en erreur.
Platon fut le « disciple » de Socrate, mais la nature exacte des relations entre Socrate et Platon nous est mal connue. Plutarque dit dans Opinions des Philosophes que les opinions de Socrate et de Platon, de quelque chose que ce soit, sont toutes unes. Selon toute vraisemblance, Platon rencontra Socrate vers 407 av.