Courir, nager, faire du vélo… Une activité physique régulière diminue les symptômes des personnes dépressives. Pour beaucoup de patients, ce serait même le traitement le plus efficace et le plus sain.
Les activités en pleine nature, randonnée ou marche à pied, favorisent la diminution de l'anxiété et du stress. A son contact, vous sentirez une certaine détente vous envahir. Elle provient des molécules chimiques dégagées par les plantes.
Le sport est bon pour le moral: il procure une meilleure estime de soi, réduit le stress, l'anxiété, la dépression. Ces vertus s'expliquent à la fois par des facteurs physiologiques, biologiques et sociaux.
Afin de ressentir les bienfaits de l'activité physique sur la santé mentale, on conseille de s'adonner à une activité physique durant une trentaine de minutes au moins 3 fois par semaine. Vous pouvez par exemple faire du yoga, de la natation, du vélo, de l'escalade ou des sports d'équipe.
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Les activités réalisées en milieu aquatique font partie des sports qui augmentent le plus le taux de sérotonine (l'hormone qui régule le stress). Ils apaisent les personnes sujettes aux pulsions (sucreries) ou qui sont irritables en fin de journée, signe fréquent d'un manque de sérotonine.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
L'insomnie et le manque de sommeil sont liés à des difficultés d'endormissement, et à des réveils nocturnes répétés, causés par le stress, les pensées négatives, l'anxiété et la souffrance mentale. Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie).
Apprenez à calmer une crise d'anxiété en comptant lentement jusqu'à 10, à plusieurs reprises si nécessaire, et en pratiquant des exercices de respiration. La pratique du yoga et/ou de la méditation peut aider à s'entrainer.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Les symptômes physiques de la dépression
Ainsi, les symptômes physiques sont nombreux : Troubles du sommeil : le sommeil est souvent mauvais, moins profond, et peu réparateur avec des réveils précoces.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Les arts martiaux externes en sont les exemples parfaits. Parmi ces sports de combat, on trouve l'aïkido qui permet de se protéger et de comprendre la position de l'attaquant. Ce sport peu agressif, dont la philosophie est basée sur l'empathie, convient parfaitement aux enfants et aux adolescents hypersensibles.
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.