Aucun diplôme n'est nécessaire pour exercer en tant qu'épicier ou gérant de supérette. L'accès à la profession est totalement libre, sauf si une activité artisanale est exercée en parallèle (par exemple boulanger).
L'épicerie est aussi, depuis l'avènement de la grande distribution, un secteur d'activité lié à l'achat des denrées alimentaires sèches et appertisées et à leurs ventes au sein d'un magasin ou d'une centrale d'achat de la grande distribution.
En règle générale, une épicerie génère un chiffre d'affaires compris entre 60 000 et 150 000 euros par an. Nombreux sont les facteurs qui peuvent faire varier ce montant. Parmi ces derniers, on retrouve notamment l'emplacement de l'épicerie, le nombre de produits proposés et les horaires d'ouverture.
« Dans un budget pour ouvrir une épicerie fine, les travaux et les aménagements représentent en moyenne 300 à 400 euros du m2. Sachant qu'il est recommandé de détenir une surface minimale entre 70 et 100 m2 pour être rentable », complète Samira Zabot.
Pour les produits alimentaires, les taux de marge sont compris entre 13 et 27 % dans les hypermarchés et supermarchés et proches d'une famille de produits à l'autre.
L'accès à ces commerces se fait exclusivement sous conditions de revenus, permettant ainsi aux travailleurs aux revenus modestes, aux personnes âgées ou encore aux familles monoparentales de subvenir à leurs besoins (plus de détails sur les bénéficiaires).
Concernant le contenu du business plan épicerie, de façon schématique, il se compose d'un dossier de présentation détaillant votre concept, votre marché et stratégie commerciale, et de votre plan financier. Pour plus de détail à ce sujet, vous pouvez consulter ce plan de business plan.
Ouvrir une supérette ou une épicerie dans un village requiert en premier lieu de réaliser une étude de marché détaillée. Préalable indispensable à la construction de votre projet, l'étude de marché rassemble les principales informations sur le secteur en vue d'évaluer le potentiel commercial de la zone d'implantation.
Obtenir la carte de commerçant ambulant
Pour exercer en tant que commerçant ambulant, c'est-à-dire vendre sur la voie publique ou dans des lieux publics, vous devrez impérativement vous munir d'une carte professionnelle intitulée « carte permettant l'exercice d'une activité commerciale ou artisanale ambulante ».
Les épiceries locales sont fournies par les banques alimentaires, les supermarchés et les producteurs locaux, et vous pouvez y trouver : Des denrées alimentaires variées et de qualité (fruits et légumes frais, produits laitiers, féculents, etc.) Des produits de la vie courante (produits d'entretien, ustensiles, etc.)
Disons que nous souhaitons un taux de marge de 120 % sur nos produits vendus. Si nous achetons un produit d'épicerie pour 10 euros, alors cela signifie que nous devons générer 120 % x 10 = 12 euros sur sa vente. Cela nous donne un prix de vente à 10 + 12 = 22 euros.
Le salaire mensuel moyen brut va de 1522 € (- 26 ans) à 1803 € (+ 50 ans).
La demande d'autorisation d'exercer une activité professionnelle au domicile. D'autre part, il sera nécessaire de demander une autorisation en mairie si vous habitez dans un appartement en étage et que vous souhaitez accueillir des clients ou stocker des marchandises : renseignez-vous auprès de votre mairie.
Pour cela, vous devrez réaliser une formation obligatoire « permis d'exploiter » et procéder à une déclaration en mairie. Comme tout établissement accueillant du public, votre épicerie fine devra obéir aux normes d'accessibilité pour les personnes handicapées.
Le financement est accordé par l'intermédiaire des réseaux au titre de l'habilitation à l'aide alimentaire. Le concept d'épicerie sociale est de fait relativement flou, même si la plupart des acteurs parviennent à identifier quelques caractéristiques qui spécifient ce mode d'accès à l'aide alimentaire.
Ouvrir une épicerie solidaire : quel statut juridique ? Vous pouvez envisager une création sous forme d'association avec vos partenaires et en élisant un conseil d'administration. N'oubliez également pas de respecter les lois en ce qui concerne les associations.
Dans le cadre de France Relance, et avec le soutien de nos partenaires, ANDES vous accompagne dans votre projet. Les frais d'accompagnement sont pris en charge et nous proposons une subvention pour les premiers investissements matériels. L'objectif : développer 300 nouvelles épiceries solidaires dans toute la France.
Méthode de valorisation
Alimentation générale : 20 à 50 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Épicerie fine : 40 à 150 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Supérette alimentaire : 15 à 30 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an, Supermarché : 10 à 20 % du chiffre d'affaires annuels de TTC/an.